Au nom d'Allah Le Clément, Le Miséricordieux
ô Allah ! Prie sur Mohammed et sur les gens de sa Famille
Sayyedah Fatima Az-zahra (p) travaillait beaucoup à la maison. Son père le Prophète Mohammad (P) réalisa combien elle travaillait dur. Un jour, il lui donna un Tasbîh (Rosaire) et lui recommanda de dire après chaque salât /prière
Allâhu Akbar 34 fois
Alhamdulilah 33 fois
Subhanallâh 33 fois
Cela s’appelle le Rosaire ou le tasbîh de Sayyeda Fatima (p).La salât est une belle fleur et le Rosaire de Sayyeda Fatima (p) lui donne une bonne odeur.
Fatimah Zahra, en tant que majma’ an nurayn, est non seulement la confluence de la prophétie et de l’imamat mais également la confluence du cycle de Jésus et de Mohammad, le lien entre les deux cycles prophétiques ; de la même manière que Marie, la mère de Jésus fut le lien entre le cycle de Moïse et de Jésus. C’est justement pour cette raison que Fatimah Zahra est appelée Maryam al-Kubra, la Grande Marie.
Il est intéressant de noter les parallèles entre Fatimah et Marie, non seulement elles portent le titre de batul ou vierge, mais elles sont également les mères physiques et spirituelles de leurs enfants. En effet, Jésus et l’Imam Hussain communiquaient avec leurs mères respectives dans leurs ventres. Marie et Fatimah révèlent ainsi la nature profondément spirituelle de la maternité.
C’est justement dans son aspect maternel que Fatimah Zahra manifeste également la dimension créatrice du Divin Féminin. En effet, l’un des titres de Fatimah est celui de Fâtir ou Créateur. De nombreux hadiths expliquent comment Dieu a créé le nom de Fatimah à partir de son attribut Al-Fâtir. Ainsi représente-t-elle l’aspect créateur du Divin. C’est sous son aspect de Fatimah-Fâtir qu’elle apparaît couronnée éclatante de lumière dans certains hadiths. Sur l’aspect créateur du Divin Féminin, Jalâloddin Rûmi écrit :
La Femme est le rayon de la Lumière Divine
Ce n’est point l’être que le désir des sens a pour objet.
Elle est Créateur, faudrait-il dire ?
Ce n’est pas une Créature.
trad. Henry Corbin
Francisco José Luis (La revue de Téhéran)