Maximes et Sagesses d'Imam Ali (as)
  • Titre: Maximes et Sagesses d'Imam Ali (as)
  • écrivain: Imam Ali (as)
  • Source:
  • Date de sortie: 19:57:15 1-9-1403

La gloire est dans le service du créateur; qui la cherche auprès de la créature ne la trouvera jamais.

Les affaires les mieux ordonnées sont désorganisées par les divergences.

L'occasion passe rapidement et ne revient que lentement.

L'avare est le trésorier de ses héritiers.

Il vaut mieux être muet que de mentir.

La vie est un poison qu'on absorbe si on ne le connaît pas.

Protège ta tête contre les défaillances de ta langue.

Acquiers la science: elle te pare si tu es riche; elle te nourrit si tu es pauvre.

S'adonner aux femmes est me naturel des stupides.

Les hommes son de deux sortes: des généreux qui ne sont pas riches et des riches qui ne donnent pas.

L'écriture est la main de la langue.

L'intelligence est un don naturel qui s'accroît par l'instruction et l'expérience.

Eclairez-vous à la flamme des conseils de celui qui les met en pratique.

Attentez la joie après la tristesse et ne désespérez pas de la miséricorde divine.

Evite de commettre publiquement des débauches; c'est un des péchés les plus violents.

Garde-toi d'opprimer: le tyran ne sent pas l'odeur du paradis.

Garde-toi du ventre plein qui conduit aux maladies et corrompt les songes.

Garde-toi de cultiver l'amitié d'un sot: il veut t'être utile et il te nuit.

Garde-toi de la société des méchants; ils ressemblent au feu qui brûle ceux qui l'approchent.

Le savant connaît l'ignorant parce qu'auparavant il était ignorant lui-même, mais l'ignorant ne connaît pas le savant puisqu'il ne l'a jamais été.

L'ignorance est plus nuisible à l'homme qu'un chancre dans le corps.

L'espoir ressemble au mirage: il trompe celui qui le voit et contrarie qui compte sur lui.

L'emportement est une sorte de folie puisqu'il est suivi du repentir: et s'il n'en est pas suivi, c'est que la folie est solidement établie.

Le cœur est la source de la morale et l'oreille son canal.

Qui se voue au culte de Dieu sans être instruit ressemble à l'âne du moulin qui tourne sur place.

La croyance et la sagesse sont deux frères jumeaux que Dieu ne reçoit pas l'un sans l'autre.

Les hommes dorment, ils se réveillent quand ils meurent.

Les hommes ressemblent plus à leur époque qu'à leurs pères.

La grandeur d'âme est un terme général qui renferme toutes les autres qualités.

Un beau refus vaut mieux qu'une promesse lointaine.

Ne choisie pas une voie ou tu crains de t'égarer.

Regarde le monde d'un œil d'ascète isolé et non pas de celui homme qui l'aime éperdument.

Obéis à ton supérieur, tu seras obéi par ton inférieur.

Evite la société de ceux qui critiquent les vices d'autrui: leur compagnon ne peut jamais leur échapper.

Garde-toi des paroles outrageantes: elles enflamment les cœurs de colère.

Evite le bavardage qui couse souvent l'erreur et l'ennui.

Garde-toi de prononcer une parole risible, même si t'u la rapportes d'autrui.

Garde-toi de la flatterie, ce n'est pas un caractère de la foi.

Evite la société des débauchés: qui admet la conduite d'un groupe en est comme l'un des membres.

Garde-toi d'opprimer celui qui, contre-toi, n'a d'autre protecteur que Dieu.

La meilleure générosité est de faire droit à ceux qui ont droit.

Le commencement de la volupté est la joie, la fin est la ruine.

Le plus grand vice est de critiquer un autre d'un défaut que tu as toi-même.

Il vaut mieux ne pas commettre le péché que d'en demander l'absolution.

La vie la plus simple consiste à condamner les façons.

La réforme politique la plus ardue est dans le changement des coutumes.

Le plus négligeable des ennemis est celui qui manifeste sa haine.

Lorsque tu vois chez autrui un trait blâmable, évite le semblable dans ta propre personne.

Lorsque tu rencontres un opprimé, assiste-le contre l'oppresseur.

Lorsque tu vois un savant fais-toi son serviteur.

Si tu nourris les pauvres, rassasie-les.

Si tu n'adis qu'après réflexion, tu mèneras chaque affaire à bonne fui.

L sein de la terre est peuplé de morts et la surface de malades.

Les bestiaux n'ont d'autre souci que leur ventre; et les fauves ne pensent qu'à faire du mal aux autres.

Certes, la plus honorable des fins est la mort au champ d'honneur. Je jure sur Celui qui dispose de mon âme que je préfère recevoir mille coups de sabre que de mourir dans mon lit!

Certes, l'homme prévoyant n'est pas atteint par la ruse et l'homme sage n'est pas trompé par la cupidité.

La perfection n'est pas de ce monde.

L'homme sage compte sur son travail, l'ignorant se fie aux illusions.

Le droit est un sabre qui ne s'émousse pas.

Les livres sont les jardins des savants.

L'égotiste ne voit pas ses vices, mais s'il connaît les qualités d'autrui, il découvrira facilement ses propres défauts.

La richesse diminue par la dépense, tendis que la science augmente en se propageant.

La philosophie est arbre qui croit dans le cœur et qui produit des fruits par la langue.

Le temps et la fortune varient: aujourd'hui ils te sont favorables, demain ils te seront contraires. Ne sois pas fier dans les succès et patiente dans les revers.

Le professeur et l'élève sont deux associés récompensés par le même salaire.

Le silence te revêt d'une tenue grave et sérieuse et t'épargne l'excuse.

La stupidité est une maladie incurable.

La colère est un feu violent: qui peut étouffer sa colère pourra éteindre ce feu, qui ne peut la calmer se brûlera lui-même.

L'homme avide est pauvre, même s'il possède le monde entier.

La jalousie ronge le corps.

La cupidité abaisse l'homme. Pour l'homme bien né la mort est moins, dure que la mendicité.

L'économie est la moitié des vivres.

L'ignorance est votre ennemi le plus odieux.

L'homme généreux tient les promesses qu'il a faites, et quand il est puissant il pardonne à son ennemi.

L'homme de bien vit même quand il a été porté au champ des morts.

User de ruse envers celui qui se confie en toi, c'est commettre une ingratitude révoltante.

L'habitude est une seconde nature.

L'obstination de l'homme cause sa perte.

L'injustice est ruine des nations.

L'avare est toujours humilié, le jaloux est toujours tourmenté.

Le repentir absout les fautes.

L'amitié est une parenté acquise.

La vérité est le chemin le mieux tracé: le savoir est le meilleur guide.

La sédition est la source de beaucoup de malheurs.

La science te sauve, l'ignorance te perd.

La modestie élève, l'orgueil rabaisse.

Le mensonge est une perfidie.

La jalousie est la prison de l'âme.

L'amitié est la plus proche parenté.

Ton frère est celui qui te vient en aide quand tu es malheureux.

On est hostile à ce qu'on ignore.

Celui qui dit la vérité est honorable, le menteur est méprisable.

La trahison aggrave les fautes.

La tyrannie entraîne une série de périls.

L'orgueil n'est autre chose que la sottise; la prodigalité est la mère de la pauvreté.

La vertu est la clef du succès.

La chasteté est une solide forteresse.

L'amnistie est la parure du pouvoir.

La justice est le soutien du peuple.

L'expérience est une connaissance acquise.

La santé est la meilleure des biens.

Le domaine de la science n'a pas de limites.

La douceur engendre l'amitié.

Le savant reste vivant même après sa mort; l'ignorant est mort même de son vivant.

La promesse est une dette dont le paiement s'effectue par son accomplissement.

Un seul ennemi est de trop.

L'étranger est celui qui n'a pas d'amis.

Celui qui demande et suit les conseils d'autrui se garde de beaucoup de fautes.

La langue est comme une bête féroce si tu la lâches elle mord.

Le savoir est un vaste trésor qui ne s'épuise pas; la sagesse est un habit neuf qui ne s'use pas.

L'homme instruit voit par le cœur et par l'esprit; l'ignorant ne voit que ses yeux.

Le silence sans réflexion est mutisme.

L'hypocrite a la langue douce et le cœur amer.

L'indulgence est une vertu qui couronne toutes les qualités.

La bienfaisance créée la reconnaissance, mais un bienfait reproché l'est plus un bienfait.

Le poltron ne jouit pas de la vie.

L'instruction mène à la sagesse, donc l'homme instruit est sage.

L'homme intelligent est celui qui sait être plus heureux aujourd'hui qu'hier.

L'ignorant ne reconnaît pas ses fautes et dédaigne les conseils.

Celui qui donne des conseils qu'il ne suit pas lui-même, ressemble à un are sans corde.

L'honnête homme se révolte contre la violence et se montre doux et sensible aux bons procédés. L'homme vil se montre dur et grossier devant la douceur et ne s'adoucit que devant la dureté.

L'éloquence est la facilité d'une parole aisée et légère à comprendre.

La jalousie est une maladie incurable qui ne cesse que par la mort de l'envieux ou de l'envié.

L'homme méchant ne pense aucun bien de personne: comment pourrait-il supposer chez les autres une chose qui ne se trouve pas en lui?

L'homme prévoyant ne remet jamais au lendemain ce qu'il peut faire le jour même.

L'impatience ne peut justifier que si elle contribue à éloigner ou à éviter un mal.

Avoir confiance en quelqu'un avant de le bien connaître, c'est manquer de sagesse.

La noblesse dérive des hautes qualités et nom pas des os cariés des ancêtres.

Le cœur est le trésorier de langue; la langue est l'interprète de l'homme.

Les amis sincères ont une seule âme dans des corps différents.

Les hommes ressemblent aux arbres: croissance commune mais fruits différents.

La parole est comme un remède dont une petite dose est salutaires et une grande mortelle.

La chasteté affaiblit la volupté.

La plaisanterie engendre la haine.

L'homme sage a un écrin merveilleux pour ses secrets.

La vérité est un remède efficace.

L'occasion passe comme un nuage: profitez donc des bonnes occasions qui s'offrent.

Le vrai savant est celui qui comprend que ce qu'il sait est peu à coté de ce qu'il ignore.

Accorde à autrui ce que tu t'accorderais à toi-même.

Venge-toi de ton avidité par ta sobriété, comme on se venge d'un ennemi par la loi du talion.

Au moment même du plaisir pense à sa fin quand tu jouis d'un bienfait ressouviens-toi qu'il est passager.

Condamne les propos malveillants, justifiés ou mal fondés.

Place ta propre personne comme balance entre toi-même et les autres: aime donc pour eux tout ce que tu aimes pour toi-même et déteste pour eux tout ce que tu détestes pour toi-même. Fais le bien que tu aimes qu'on te fasse et n'opprime pas puisque tu n'aimes pas à être opprimé.

Sois reconnaissant envers ton bienfaiteur et bienfaisant envers celui qui te montre sa reconnaissance.

Maîtrise ta colère. Avec la calme la sagesse te reviendra.

Punis ton serviteur s'il désobéit à Dieu et pardonne-lui s'il te désobéit.

Consulte même un ennemi sage et évite les conseils d'un ami ignorant.

Accepte l'excuse de celui qui te demande pardon.

Garde ton amour-propre de toute bassesse et ne fléchis pas devant la cruauté: tu ne trouverais pas d'équivalence à ton honneur blessé.

Que ton cœur soit généreux pour ton ami mais réservé dans sa confiance.

Sois bon pour les animaux, ne les maltraite pas et ne les charges pas au-dessus de leurs forces.

Consulte tes ennemis pour connaître leur pensée, et par ce moyen apprendre le but qu'ils poursuivent et le degré de leur haine.

Donne au pauvre avant qu'il ne mendie; car si tu le mets dans la nécessité de te tendre la main, tu lui prendras de son amour-propre plus que la valeur de ton aumône.

Sois généreux envers ton prochain: respecte le s'il est sage, tolère-le s'il est sot, aide-le s'il est pauvre; car il pourra être pour toi le meilleur appui dans les diverses péripéties de la vie.

Ecoute, tu t'instruiras; reste silencieux, tu ne tristique rien.

Pratique la justice et ton pouvoir durera.

Jette souvent un regard attentif sur ton inférieur c'est une manière d'exprimer ta reconnaissance envers le Ciel qui t'a placé dans une situation meilleure.

Craignez Dieu qui entend ce que vous dites et qui connaît toute vos pensées.

Ayez recours à Dieu contre l'ivresse de l'opulence dont on ne se guérit que très difficilement.

Ayez honte de fuir au moment du combat: ce serait le déshonneur pour vos descendants, et pour vous l'enfer au jour du jugement.

Ne soyez pas soupçonneux.

Du choc des opinions jaillit la vérité.

Respectez le droit de celui qui respecte le vôtre, quels que soient sa situation, son âge et son rang.

Soyez véridiques dans vos paroles et sincères dans vos actions.

Gardez-vous d'écoutez les éloges exagérés qu'on vous fait: ils répandent une mauvaise odeur qui corrompt et avilit le cœur.

Cherchez le savoir, faites-vous connaître de lui, pratiquez-le vous deviendrez savant.

Cultivez la science pour être dignes d'une situation honorable et considérée.

Buvez de l'eau du ciel: la plus nettoie l'organisme et éloigne les maladies.

Garde-toi de la médisance: elle sème le germe de la rancune et l'éloigne de Dieu et des hommes.

Garde-toi de la colère; car elle commence par la folie et finit par le repentir.

Garde-toi de louer quelqu'un des qualités dont il est dépourvu: ses actes le dépeignent et te démentissent.

Garde-toi de commenter un fait que tu ne connais pas à fond et dont tu ignores l'exactitude. Ta parole reflète ton intelligence et ton expression montre ton savoir.

Evite un acte, nié par son auteur confus.

Crains ta langue: c'est une flèche qui manque le but.

Prends garde de commettre un acte dont la divulgation jetterait le discrédit sur son auteur et l'avilirait.

L'homme le plus sage est celui qui ne dédaigne pas les conseils.

L'homme le plus stupide est celui qui se croit le plus sage.

L'acte le plus odieux d'un puissant est la vengeance.

La meilleure forme de l'équité est de secourir l'opprimé.

L'homme le plus incapable est celui qui se montre impuissant à se corriger lui-même.

L'homme le plus fort est celui qui sait vaincre sa passion par sa raison.

L'homme le plus détesté de Dieu est le pauvre orgueilleux, le vieillard adultère, le savant débauché.

Le plus utile savoir est celui que l'on met en pratique.

La plus laide vérité est celle par laquelle on fait l'éloge de soi-même. (Oh! Que la louange est fade lorsqu'elle réfléchit vers le lieu d’où elle part. Montesquieu).

Le meilleur des hommes est celui qui est le plus utile à ses semblables.

L'abandon des désirs est le remède le plus utile.