L'être dépendant a besoin d'une cause
  • Titre: L'être dépendant a besoin d'une cause
  • écrivain: Seyyed Mojtaba Moussavi Lari
  • Source:
  • Date de sortie: 8:9:35 5-10-1403

L'être dépendant a besoin d'une cause
a- L'être dépendant a besoin d'une cause
Quand nous disons que l'existence d'un être est impossible sans une cause, cela s'entend pour un être imparfait, qui dépend à tout point de vue de sa cause, et dont l'existence n'est stable que tant que le sera sa cause, et non de tout être, même ne présentant aucun aspect d'insuffisance et de limite.

La cause première est ainsi dite en ce qu'elle est dotée d'une existence parfaite et infinie, en ce qu'elle ne subit la loi d'aucun facteur. Elle est inconditionnée, non - limitée par aucune contrainte, et ne présente jamais les signes de changement et de transformation.

Le sens de la cause première, et l'indépendance de Dieu à l'égard de la causalité ne doit pas être compris dans ce sens que Dieu fait exception à la règle de la causalité, parce que Dieu n'est pas un effet pour qu'il ait besoin de cause, ni un phénomène de l'existence émanant de cette source éternelle. Par conséquent, la loi de la causalité ne s'applique que pour les êtres qui sont issus du néant.

De même la cause première ne signifie pas qu'elle s'est instaurée elle - même, qu'elle est sa propre cause. Par conséquent, la raison pour laquelle l'effet a besoin de la cause, dans le genre et le mode d'existence, réside en ce que l'existant a besoin de la cause non en tant qu'il existe, mais en tant que son type d'existence est dépendant et relatif.

Autrement, tout existant dont la nature est inconditionnée et ne présente aucun signe de dépendance et de relation avec un autre existant, ferait exception à la règle de la causalité.

Donc, si un être, de par sa perfection intrinsèque et de par son caractère nécessaire, n'a pas besoin de cause, il ne peut plus subir l'action d'aucune cause quelconque.

L'existence de la cause première se confond totalement avec son essence. Son caractère même de cause première fait aussi partie de son essence. Ces deux particularités n'ont pas besoin de cause, contrairement aux choses qui ont reçu l'existence comme un emprunt, parce que ce sont le changement, la transformation, l'émergence à partir du néant, et l'entrée dans la scène de l'existence qui créent le besoin de la cause.

Comment peut- on s'imaginer que la croyance en l'existence de Dieu revient à tomber dans la contradiction, mais que considérer la matière comme dénuée de cause originelle n'est pas contradictoire?

Nous vivons dans un monde où tout tend à la transformation, au changement et à la mort. A tout point de vue, ce monde présente des signes évidents de périssement, de dépendance, de fragilité.

Le besoin et la nécessité sont enracinées chez nous autres humains et chez tous les êtres de la nature jusqu'au tréfonds de l'âme, parce que notre existence, n'est par éternelle.

Notre existence n'a pris forme et vie que par la volonté de l'Etre.

Par contre, ce qui est éternel et permanent, qui puise son existence de soi - même et non d'autrui et dont le moment d'apparition ne se situe pas dans le temps, est évidemment indépendant de toute cause.

En philosophie, le terme de cause est employé pour désigner ce qui suscite quelque chose appelé effet, à partir du néant, et le revêt de la forme existentielle. Les causes d'ordre matériel n'ont pas le pouvoir de "créer." Tout ce dont la matière est capable, c'est de prendre une nouvelle forme, lorsqu'elle a perdu la précédente.

Il est vrai que l'être matériel change d'identité à chaque instant, mais ce mouvement de son essence montre seulement que la matière a un besoin permanent d'une aide extérieure pour la faire mouvoir, et cette aide ne provient que de la force qui conduit et guide toutes les choses dans ce monde.

b- La chaîne de causalité... à l'infini
Si les matérialistes, persévérant dans leur erreur, usaient de subterfuge en soutenant cette fois -ci que pour eux la chaîne des causes et des effets s'étend à l'infini, qu'elle ne connaît pas de commencement, il faudrait leur répondre: qu'envisager ainsi les choses revient à considérer la série de causes et d'effets: chaque cause étant elle - même causée n'a pas d'existence intrinsèque, et sans la cause qui la précède aucune cause n'a d'existence propre.

Par conséquent, la question se pose de savoir comment chaque chaînon de cette série régie par la nécessité et la dépendance pourrait venir à l'existence à partir du néant? D'où vient l'existence de ces choses qui sont toutes des accidents et des manifestations de la précarité? Comment l'existence en général qui est le plus grand phénomène de la nature pourrait- elle être composée d'une infinité de néants? Se peut- il que la vie naisse de l'association d'innombrables agents de la mort?

Aussi loin qu'on puisse la faire remonter, cette chaîne de causalité, par le fait même qu'elle est toute entière causée, présentera des caractères d'accident et de dépendance. Et cette chaîne n'aura d'existence réelle que si elle acquerrait le caractère d'autosuffisance et d'absolu, ce qui caractérise l'existence divine qui est, si l'on ose le dire, la cause sans cause. Et tout le système de la création ne pourrait être expliqué qu'en reconnaissant l'existence d'un être inconditionné qui est la cause de toutes les choses, et qui est le fondement de toute l'existence.

Supposez que dans une bataille l'ordre soit donné à la première ligne des combattants de donner l'assaut contre l'ennemi, et qu'elle refuse d'obéir en exigeant que la deuxième ligne attaque d'abord, et que cette deuxième ligne refuse à son tour de se conformer à l'ordre en demandant que la troisième ligne attaque avant elle, et ainsi de suite, aucune n'acceptant de combattre sans condition. Evidemment la bataille n'aura pas lieu. Car une série d'assauts conditionnés ne peuvent se réaliser sans leur condition.

Si nous suivons jusqu'à l'infini la chaîne de causalité, aucune entité conditionnée n'aura d'existence, car chacune étant conditionnée par l'existence de la précédente, et celle - ci à son tour par celle qui l'a causée, à aucun moment nous ne rencontrerons la source même de l'existence.

Quand nous voyons ce monde foisonnant de créatures et d'une infinité d'autres phénomènes, nous ne pouvons que nous persuader de l'existence nécessaire d'une cause qui ne soit pas elle - même un effet et qui ne soit pas non plus dépendante.

Cette cause première est auto - suffisante, indépendante de toute la création, et capable de créer les phénomènes les plus merveilleux. Elle conçoit et réalise, et tout ce qu'elle crée; elle lui prescrit un cycle dans le temps. C'est par elle que se maintient l'univers, et c'est elle qui veille à ce que chaque chose se réalise suivant un objectif.

Les partisans du matérialisme, pour ne pas reconnaître la nécessité du créateur, soutiennent que l'univers existe de toute éternité. Mais cette réponse n'est pas satisfaisante.

Ils s'imaginent que le monde n'a besoin d'une cause première qu'au moment où il est créé, et qu'une fois cette condition accomplie, le monde et Dieu sont à jamais séparés l'un de l'autre. Ils nient également l'instant premier de l'apparition du monde, et en la réfutant, ils se sont imaginé avoir résolu le problème de Dieu et de la création, et que le monde n'a plus besoin du créateur. Cette conception procède de ce qu'ils méconnaissent ce besoin intrinsèque et inhérent de l'univers, car le monde n'est rien d'autre qu'un mouvement, et le mouvement lui - même est dépendant.

Chaque instant est le début d'une création, et le monde s'innove atome par atome à chaque instant, et quand il en est ainsi de chaque particule, l'ensemble aussi n'est qu'un accident, une chose non - suffisante pour elle - même, et dépourvue d'identité propre.

Par conséquent, tout comme à son début le monde a eu besoin d'un créateur, il continue encore de dépendre de sa cause première, et le considérer éternel en lui - même, ne lui conférera aucune autonomie ontologique.

c- La réponse de la science à la prééternité du monde
A l'instar de l'homme dont l'énergie, après avoir atteint son paroxysme, se dégrade peu à peu jusqu'à s'éteindre dans la mort, l'univers tend vers la décomposition et la désintégration.

Il faut par conséquent se garder de considérer la matière comme une substance éternelle et s'incliner devant l'évidence de la création, pour la raison que les énergies disponibles dans l'univers tendent à s'harmoniser, et les atomes à se transformer en énergie, et l'énergie elle - même tend à passer d'un état actif à un état d'inertie; et lorsque tout sera uniformément réparti, l'univers connaîtra un état de silence et d'extinction.

Le second principe de la thermodynamique qui est le principe de l'entropie nous enseigne que bien que nous ne puissions déterminer la date exacte de l'apparition de l'univers, il est incontestable cependant qu'il y a eu un commencement, car la chaleur du monde tend progressivement à la baisse, à l'exemple d'une pièce de fer en fusion qui répand progressivement sa chaleur dans l'atmosphère environnante. Un moment arrivera où la température du fer sera égale à celle de tous les objets qui l'entourent. Si l'univers n'avait pas eu un début, il y a une infinité d'années que les atomes se seraient désintégrés et transformés en énergie, et que l'univers se serait refroidi, parce que la matière serait devenue de l'énergie perdue lors des transformations permanentes et en chaînes qu'elle aurait connues. Désintégrée, il n'y aurait plus eu de possibilité de récupérer toute l'énergie et de la retransformer en matière et en corps célestes pouvant présenter un aspect harmonieux et complet.

Selon le principe de l'entropie, avec l'épuisement des forces utilisables, il n'y aura plus d'actions et de réactions chimiques. Or, comme les actions et réactions chimiques se poursuivent, et que la vie est possible sur la planète terrestre, et qu'un corps céleste aussi gros que le soleil se désintègre au rythme journalier de 300 milliards de tonnes, la question de la création de l'univers s'éclaircit.

La mort des étoiles et des autres corps célestes constitue une preuve du caractère périssable du système existant, et témoigne que l'univers se dirige vers l'anéantissement et la fin inévitable.

C'est ainsi que nous voyons les sciences naturelles reconnaître non seulement que le monde a un caractère accidentel (hodouth), mais aussi qu'il est apparu à tel moment précis.

Par conséquent, au moment de sa naissance, l'univers a eu besoin d'une force surnaturelle où les éléments ne s'étaient pas indifférenciés et où toutes les choses étaient uniformes, il fallait que l'étincelle première, celle qui imprime le mouvement et la vie provienne de l'extérieur, hors de la nature. Autrement, comment un milieu sans énergie où règne le silence total pourrait être la source du mouvement?

Le professeur Ravaillet écrit:

Si, comme l'affirme la science contemporaine, la création des êtres provient d'une formidable explosion initiale, cela supposerait aussi nécessairement l'existence d'un combustible pour l'explosion et d'un espace absolu dans lequel cet évènement se produirait. En d'autres termes, il faudrait admettre l'existence d'une "materia prima" ayant servi à la formation de tous les phénomènes de l'univers, des énergies et lumières et des milliards d'étoiles et corps célestes. Or il s'agit là d'une vérité irrécusable au point de vue scientifique, intellectuel, spirituel, et mathématique.

Mais comment le destin de tous les phénomènes ultérieurs à l'explosion initiale a-t-il pu être déterminé et précisé alors que l'univers n'était encore qu'un seul corps céleste? Ce même corps, cette boule originelle, d'ou provient- elle? Et comment est-elle condensée? Ceux qui ont la certitude de tout connaître dans ce monde affirment: "Rien n'est stable dans notre univers, tout est en état de transformation, de "devenir", et de création.

On ne peut pas définir la matière indépendamment de l'esprit. Le moindre mouvement de la vie sur la terre est conçu avec tant de précision et de subtilité, comme s'il était l'oeuvre d'un cerveau supérieur, d'une intelligence extraordinaire, que l'on ne peut nullement l'imputer au hasard.

Cela ne peut se justifier que par la voie même indiquée par Einstein, en occurrence l'acceptation d'un Dieu suprême, et par rien d'autre."26

La mécanique nous dit ceci: un corps inerte est toujours inerte. Et tout corps inerte qui veut se mouvoir ne pourra le faire que par l'effet d'une force qui lui est extérieure. Cette loi fondamentale régit notre univers matériel, et nous ne pouvons pas par conséquent croire au hasard et à la probabilité, parce que jusqu'à présent aucun corps inerte ne s'est mis en mouvement autrement que par l'effet d'une force externe. Il faut donc qu'il y ait -conformément à cette loi de la mécanique-, une force, autre que l'univers matériel pour instaurer la matière, lui imprimer énergie et mouvement, lui donner forme et variété et différentes apparences.

Frank Allen, professeur de biophysique, et éminente personnalité scientifique, avance un argument fort attrayant au sujet de l'origine de l'univers. Il dit: "Beaucoup se sont efforcé de clarifier ce point que l'univers matériel n'a pas besoin d'un créateur. Mais ce sur quoi il n'y a point de doute, c'est que le monde existe, Quatre solutions peuvent être envisagées à propos de son origine:

La première est que contrairement à ce que nous disions précédemment le monde ne serait qu'un rêve et une illusion. La deuxième solution est qu'il soit venu de lui - même. La troisième est que le monde n'a pas eu de commencement, qu'il existe de toute éternité. La quatrième solution est qu'il a été créé.

La première hypothèse suppose qu'il n y a fondamentalement pas de question à résoudre, exceptée la question métaphysique de la conscience de soi qui se réduit elle - même en fin de compte à l'illusion, au songe.

Il serait alors possible de dire que des trains imaginaires apparemment pleins de voyageurs illusoires, passent par des ponts immatériels construits avec des concepts mentaux, au - dessus des rivières irréelles!

La deuxième hypothèse, à savoir que le monde de la matière et de l'énergie a procédé du néant sans autre soutien que lui - même, est comme la première, dépourvue de sens et impossible, et ne peut en aucune manière faire l'objet d'intérêt et d'attention.

La troisième hypothèse selon laquelle le monde a existé de tout temps, a un point commun avec la thèse de la création, à savoir que la matière inerte et l'énergie qui l'accompagne ou l'être créateur existent tous les deux éternellement et inséparablement. Dans aucune de ces deux représentations, on ne peut relever d'objections semblables à celles faites aux hypothèses précédentes. Mais la loi de la thermodynamique a démontré que l'univers tend à un état dans lequel la température sera uniformément basse, et où par conséquent il ne disposera plus d'énergie utilisable.

Dans ces conditions, la vie ne sera plus possible.

Si l'univers n'avait pas de commencement et qu'il était éternel, il y aurait eu bien longtemps que cet état de mort et d'inertie se serait instauré. Le soleil qui brille, les étoiles qui scintillent et la terre qui pullule d'êtres vivants sont des témoins irrécusables de cette vérité que le monde a un commencement dans le temps, et qu'il a commencé à un moment précis. Par conséquent, il ne peut qu'avoir été créé. Une quelconque cause première immense ou un créateur éternel omniscient et omnipotent a forcément créé le monde."27

d- Limites et incapacités de L'homme
Si l'homme approfondissait quelque peu sa pensée et considérait la réalité avec plus de largeur de vue, il réaliserait que devant les vastes dimensions de la géographie de l'être et de son évolution, sa propre puissance ne devrait pas entrer en ligne de compte.

Les connaissances que l'humanité a acquises par des efforts inlassables au sujet de la nature ne valent rien quand on les compare à ce qui reste mystérieux et inconnu, bien que les sciences aient accompli des progrès grandioses.

Dans les questions relatives au passé lointain de l'humanité, qui sait si des milliers, voire des millions de genres humains ou supérieurs à l'homme sont venus sur terre avant de disparaître? Et qu'en sera- t- il dans l'avenir?

Ce que les scientistes contemporains appellent savoir et science et qu'ils considèrent comme réalité, est un ensemble de lois relatives à un domaine donné de l'univers.

Le résultat de tous ces efforts et de toutes ces peines de la science moderne est comme la lueur que dégagerait dans une nuit obscure, une faible bougie, placée au milieu d'une plaine immense dont on n'apercevrait pas les limites.

Si nous tentions de reculer de plusieurs millions d'années, notre chemin ne serait qu'obstrué d'un voile d'imprécision, ce qui confirme la faiblesse et l'insuffisance humaine devant la grandeur de l'oeuvre naturelle. Nous ne savons rien de juste quant au début de notre apparition sur terre, et nous ne savons rien non plus au sujet de notre avenir.

D'autre part, on ne peut pas croire que les conditions de vie n'existent exclusivement que sur notre petite planète, puisque de nos jours les savants sont d'avis que le domaine de la vie est bien plus large. Des millions de planètes existent dans le champ de vision de nos télescopes, et pourtant il en existe bien plus d'autres!

Camille Flammarion, imaginant un voyage cosmique vers l'infini, écrit dans un de ses livres:

"Puis encore mille ans, puis dix mille ans, et encore cent mille ans, à la même vitesse, sans réduire le régime de l'engin, et sans pâtir du vertige, et toujours droit devant nous, à la vitesse de 3001000 kilomètres par seconde. Supposons qu'à cette vitesse, nous parcourions une période d'un million d'années, serions nous en vue des confins du monde visible?

Non, il est encore d'autres immenses espaces à traverser. Mais là aussi, de nouvelles étoiles brillent à l'extrémité du ciel. Nous nous dirigeons vers elles. Les atteindrons- nous?

Puis de nouveau quelques centaines de millions d'années; encore de nouvelles découvertes, une nouvelle grandeur et un nouvel éclat, un nouveau monde, de nouvelles terres, de nouvelles choses, de nouveaux êtres, où en est la fin? Les horizons ne sont jamais fermés, jamais un ciel ne sera un obstacle devant nous. Toujours l'espace, toujours le vide, où sommes- nous? Quel chemin avons- nous parcouru? Nous sommes encore au même point.

Partout c'est le centre, nulle part est la circonférence.

Oui, tel est l'univers infini qui s'ouvre devant nous, mais son exploration n'a pas encore commencé. Nous n'avons rien vu. De peur, nous rebroussons chemin. Nous tombons épuisés de ce voyage sans résultat. Où tombons- nous? Nous pouvons tomber pendant une éternité dans le tourbillon sans jamais atteindre à son fond, tout comme nous ne sommes pas arrivés à son sommet. Le nord devient sud? Où est le ciel? Il n'y a ni couchant, ni levant, ni bas ni haut, ni droite ni gauche, de tout côté qu'on regarde il y a l'infini. Dans cet infini notre monde est comme une île dans un grand archipel se trouvant dans un océan sans fin. Et l'âge de toute l'humanité, avec tout l'orgueil qu'elle puise dans son passé politique et religieux, et même l'âge de notre terre avec toute sa grandeur, ne sont qu'un rêve éphémère."

Si l'on voulait réécrire l'ensemble des connaissances et des oeuvres produites par des millions de savants dans des millions de livres, il suffirait d'une quantité d'encre n'excédant pas la capacité d'un pétrolier moyen, alors que pour préparer une liste de tous les êtres de l'univers, sur la terre et dans les cieux, ceux du passé lointain et ceux de l'avenir infini, en un mot pour écrire tous les mystères de l'existence, toutes les mers n'y suffiraient pas si elles se transformaient en encre.

Dis: "Si la Mer était une encre pour écrire les

décrets de mon Seigneur, et si même Nous lui

ajoutions une Mer semblable pour la grossir,

la Mer serait tarie avant que ne soient taries

les décrets de mon Seigneur."

Coran, Sourate 18, verset 108

Selon le professeur Ravaillet: "Pour vous donner une image complète de cet univers, il suffit que vous sachiez que le nombre de galaxies, dans l'immense espace de la création, est supérieur au nombre de grains de sable se trouvant sur les plages de toutes les côtes du monde."28

En envisageant ainsi nos connaissances et le domaine de notre ignorance, nous créons les conditions nous permettant de sortir du cadre étroit de la vie. Nous prenons conscience de notre petitesse, et nous nous inclinons humblement devant la majesté de la création, dont nous entreprenons l'étude avec modestie.

Source: Dieu et Ses Attributs

Seyyed Mojtaba Moussavi Lari