Les Véritables Valeurs Morales Islamiques
  • Titre: Les Véritables Valeurs Morales Islamiques
  • écrivain: HARUN YAHYA
  • Source:
  • Date de sortie: 7:37:10 5-9-1403

Certaines personnes qui prétendent agir au nom de la religion peuvent mal l’interpréter ou la pratiquer incorrectement. C’est pourquoi, il serait faux de se faire une idée de cette religion en se basant sur les actes de telles personnes. La meilleure façon de comprendre l’islam est de se référer à sa source divine.

 

La source de l’islam est le Coran ; et le modèle de la moralité décrit dans le Coran est complètement différent de ce qui est véhiculé en Occident. Le Coran est basé sur les concepts de la bonne moralité, de l’amour, de la compassion, de la miséricorde, de l’humilité, du dévouement, de la tolérance et de la paix. Un musulman qui vit selon ces préceptes moraux est raffiné, réfléchi, tolérant, digne de confiance et obligeant. Il offre l’amour, le respect, la paix et une joie de vivre à ceux qui l’entourent.

 

L’islam est une religion de paix et de bien-être

 

Le mot islam a la même signification que « paix » en arabe. L’islam est une religion qui offre à l’humanité la paix et le bien-être. Dans la vie du musulman, la miséricorde et la compassion éternelles de Dieu sont manifestes. Dieu invite tous les gens à prendre les enseignements moraux du Coran comme modèle grâce auquel la miséricorde, la compassion, la tolérance et la paix seront établies dans le monde. Dans le verset 208 de la sourate al-Baqara, cet ordre est donné : Ô les croyants ! Entrez en plein dans l’islam, et ne suivez point les pas du diable, car il est certes pour vous un ennemi déclaré.

 

Tel que le rappelle ce verset, l’homme ne peut trouver le bien-être et le bonheur qu’en se conformant aux valeurs morales du Coran.

 

Dieu condamne le mal

 

Dieu a commandé à l’humanité d’éviter le mal. Il a interdit la mécréance, l’immoralité, la rébellion, la cruauté, l’agressivité, le meurtre et les massacres. Ceux qui n’obéissent pas à Ses ordres suivent les pas de Satan, comme l’indique le verset ci-dessus, et adoptent une attitude désapprouvée par Dieu :

 

(Mais) ceux qui violent leur pacte avec Allah après l’avoir engagé, et rompent ce qu’Allah a commandé d’unir et commettent le désordre sur terre, auront la malédiction et la mauvaise demeure. (Le Coran, sourate ar-Ra’d, verset 25)

 

Et recherche à travers ce qu’Allah t’a donné, la Demeure dernière. Et n’oublie pas ta part en cette vie. Et sois bienfaisant comme Allah a été bienfaisant envers toi. Et ne recherche pas la corruption sur terre. Car Allah n’aime point les corrupteurs. (Le Coran, sourate al-Qasas, verset 77)

 

Comme nous pouvons le constater, Dieu a interdit toutes sortes d’actes vils en islam y compris le terrorisme et la violence, et a condamné ceux qui perpètrent de tels actes.

 

L’islam défend la tolérance et la liberté de parole

 

L’islam est une religion qui encourage la liberté de vie, d’opinion et de pensée. Il interdit la pression et le conflit parmi les gens ainsi que la calomnie, le soupçon et même les mauvaises pensées à l’égard d’autrui.

 

L’islam a non seulement interdit la terreur et la violence, mais également d’imposer quelque idée que ce soit à un autre être humain.

 

Nulle contrainte en religion ! Car le bon chemin s’est distingué de l’égarement. Donc, quiconque mécroit au Rebelle tandis qu’il croit en Allah saisit l’anse la plus solide, qui ne peut se briser. Et Allah est Audient et Omniscient. (Le Coran, sourate al-Baqara, verset 256)

 

Eh bien, rappelle ! Tu n’es qu’un rappeleur et tu n’es pas un dominateur sur eux. (Le Coran, sourate al-Ghashiyah, verset 22)

 

Forcer les gens à croire à la religion ou à la pratiquer va à l’encontre de l’esprit et de l’essence de l’islam parce qu’il est nécessaire que la foi soit embrassée avec la volonté et la conscience libres. Naturellement, les musulmans peuvent inviter les autres à suivre les préceptes moraux enseignés par le Coran, mais ils ne se servent jamais de la contrainte. De toute façon, un individu ne peut pas être incité à la pratique de la religion par la menace ou par la promesse des privilèges mondains.

 

Imaginons un modèle de société complètement opposé. Par exemple, un monde dans lequel la loi contraint les gens à pratiquer la religion. Un tel modèle de société est tout à fait contraire à l’islam parce que la foi et le culte n’ont une valeur que s’ils visent le contentement de Dieu. Dans ces conditions, chacun sera pieux du fait de la pression du système, et non de la crainte de Dieu. Ce qui est acceptable du point de vue islamique est la pratique de la religion dans un milieu où la liberté de conscience est autorisée, dans le but d’obtenir l’agrément de Dieu.

 

Dieu condamne la mort d’innocents

 

Selon le Coran, l’un des plus grands péchés est de tuer un être humain qui n’a pas commis de crime.

 

… quiconque tuerait une personne non coupable d’un meurtre ou d’une corruption sur la terre, c’est comme s’il avait tué tous les hommes. Et quiconque lui fait don de la vie, c’est comme s’il faisait don de la vie à tous les hommes. En effet Nos messagers sont venus à eux avec les preuves. Et puis voilà, qu’en dépit de cela, beaucoup d’entre eux se mettent à commettre des excès sur la terre. (Le Coran, sourate al-Ma’ida, verset 32)

 

… qui n’invoquent pas d’autre dieu avec Allah et ne tuent pas la vie qu’Allah a rendue sacrée, sauf à bon droit ; qui ne commettent pas de fornication – car quiconque fait cela encourra une punition. (Le Coran, sourate al-Furqan, verset 68)

 

Comme nous pouvons voir dans les versets ci-dessus, ceux qui tuent des innocents sans raison sont menacés par une punition sévère. Dieu a révélé que le meurtre d’une personne est un péché aussi grand que le meurtre de toute l’humanité. Qui respecte les prescriptions de Dieu ne ferait pas de mal à un seul individu, encore moins à des milliers d’innocents. Ceux qui pensent qu’ils échapperont à la justice et à la punition ici-bas ne pourront jamais éviter les comptes qu’ils devront rendre à Dieu pour leurs actes au Jour Dernier. Aussi, les croyants qui savent qu’ils rendront des comptes à Dieu après leur mort seront très attentifs et sauront respecter les limites imposées par Dieu.

 

Dieu commande aux croyants d’être compatissants et cléments

 

Dans le verset suivant, il est question de la moralité musulmane :

 

Et c’est être, en outre, de ceux qui croient et s’enjoignent mutuellement l’endurance, et s’enjoignent mutuellement la miséricorde. Ceux-là sont les gens de la droite. (Le Coran, sourate al-Balad, versets 17-18)

 

Il apparaît ainsi, dans ce verset, que l’un des plus importants préceptes moraux que Dieu a révélés à ses serviteurs pour leur accorder Sa miséricorde et les guider au chemin du salut et du paradis, est de « s’enjoindre mutuellement la miséricorde ».

 

L’islam est une religion moderne, éclairée, progressiste. Un musulman est avant tout une personne pacifique ; il est tolérant avec un esprit démocratique, cultivé, éclairé, honnête, bien informé au sujet de l’art et de la science et il est civilisé.

 

Un musulman instruit selon l’enseignement moral du Coran se comporte envers chacun avec l’amour que l’islam exige. Il montre du respect pour chaque idée et il apprécie l’art et l’esthétique. Il est conciliant face à tout événement, il atténue les tensions, et restaure l’amitié. Dans les sociétés composées d’individus de ce type, la civilisation est plus développée, les m¶urs plus nobles. La joie, le bonheur, la justice, la sécurité, l’abondance et la bénédiction sont plus présents que dans les nations les plus modernes du monde d’aujourd’hui.

 

Dieu commande la tolérance et la clémence

 

Le verset 199 de la sourate al-A’raf, qui parle de « pratiquer la pitié », exprime le concept de la clémence et de la tolérance, principes fondamentaux de l’islam.

 

Examiner l’histoire islamique permet de comprendre clairement comment les musulmans ont établi ces valeurs morales coraniques dans leur vie sociale. Au fur et à mesure de leur conquête, les musulmans ont détruit les pratiques illicites et instauré un milieu libre et tolérant. Dans les domaines de la religion, de la langue et de la culture, ils ont permis aux gens de différentes nations de vivre sous le même toit en liberté et en paix, accordant ainsi à chacun les bienfaits de la connaissance, de la richesse et de la stabilité sociale. À cet égard, l’une des raisons les plus importantes pour laquelle le grand Empire ottoman a pu assurer son existence pendant plusieurs siècles résidait dans la tolérance et l’ouverture d’esprit islamiques de l’Etat. À chaque époque, les musulmans se sont caractérisés par leur tolérance et leur miséricorde. Ils ont été les plus justes et les plus cléments parmi leurs contemporains. Tous les groupes ethniques au sein de cette communauté plurielle ont librement pratiqué leurs propres cultes et ont joui de conditions favorables pour vivre leurs propres cultures et d’adorer Dieu à leur manière.

 

Seule la tolérance propre aux musulmans, pratiquée telle que recommandée dans le Coran, peut apporter la paix et le bien-être au monde entier. Le Coran rappelle cette tolérance en ces termes :

 

La bonne action et la mauvaise ne sont pas pareilles. Repousse (le mal) par ce qui est meilleur ; et voilà que celui avec qui tu avais une animosité devient tel un ami chaleureux. (Le Coran, sourate al-Fussilat, verset 34)

 

Conclusion

 

Tout ceci prouve que l’enseignement moral offert à l’humanité par l’islam est celui qui apportera la paix, le bonheur et la justice au monde. La barbarie qui a lieu dans le monde aujourd’hui sous le nom de « terrorisme islamique » est complètement séparée des valeurs morales du Coran ; c’est l’affaire d’ignorants, de fanatiques, et de criminels qui n’ont rien à voir avec la religion. Instruire selon le véritable enseignement moral de l’islam constituera la clé pour contrecarrer ces individus et ces groupes qui essayent de commettre leurs actes de sauvagerie sous l’apparence de l’islam.

 

En d’autres termes, l’islam et l’enseignement moral du Coran ne cautionnent aucunement le terrorisme. Au contraire, ils demeurent le remède par lequel le monde peut être sauvé du fléau du terrorisme.

 

Harun Yahya