La biographie de l'Imam Al-hassan askari (P)
  • Titre: La biographie de l'Imam Al-hassan askari (P)
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  • Date de sortie: 16:30:6 3-9-1403

Imam Al-Hassan Al-'Askari (P)
Le onzième Imm était le fils de l'Imam Ali Al-Naqi. Il s'appelait Hassan. Durant la dernière partie de sa vie, il a habité dans un lieu appelé 'Askar (armée), dans cette ville de Samarrâ', et c'est pour cette raison qu'on l'a surnommé l'Imam Al-Hassan Al-'Askari. Il est né à Médine en l'an 232 de l'Hégire, et il a accédé à l'Imamat à l'âge de vingt-deux ans. Son Imamat a duré six ans. Il est mort en 260 de l'Hégire et a été inhumé à côté du tombeau de son père à Samarrâ', dans un endroit nommé Al-'Askariyayn, devenu depuis un lieu de Ziyarah (action de visiter en vue de rendre hommage au défunt et de prier sur lui) pour leurs adeptes.

Les califes abbassides considéraient les descendants de l'Imam Ali comme leurs rivaux pour le Califat. Comme les Saints Imams appartenaient à la Famille du Prophète et de l'Imam Ali et que leurs qualités marquantes conduisaient les Musulmans épris de vérité et de justice à considérer ces guides vertueux comme étant plus dignes que tous autres pour la direction de la Ummah, l'appareil califal était toujours sur ses gardes, craignant à tout moment une révolte ou un soulèvement contre le pouvoir en place.

Nous avons vu dans le cas des autres Imams, combien les califes les surveillaient de près. En ce qui concerne l'Imam Al-'Askari la pression et la surveillance ont atteint leur comble car l'appareil califal avait entendu depuis longtemps que de nombreux hadiths attribués au Saint Prophète parlaient du neuvième descendant de l'Imam Al-Hussayn, soit le fils de l'Imam Al-Hassan Al-'Askari, et que les vrais aadeptes de l'Islam considéraient le douzième Imam comme étant en question, et celui qui se soulèverait contre l'oppression et l'injustice pour remplir le monde d'équité et de justice.

Les Imams de la Chi'ah (les partisans de la ligne de l'Imam Ali) disaient souvent que leur gouvernement sera établi par Al-Mahdi Promis qui mettra fin à l'oppression et à l'injustice.

C'est pourquoi, dès que l'appareil califal s'est aperçu que c'était Al-Hassan Al-'Askari qui est devenu le onzième Imam, après la mort du dixième Imam, il a redoublé de vigilance, au point que toute personne qui entrait chez l'Imam ou sortait de chez lui était tenue sous haute surveillance et suivie de très près. C'est pour cette raison que le douzième Imam s'est abstenu d'apparaître en public, même pendant son enfance et su vivant de son père. Seules les personnes qui avaient l'entière confiance de son père avaient l'habitude de le voir. La plupart des amis très sûrs du onzième Imam et ses repésentants avaient pour but de fermer la voie d'éventuels futurs faux représentants à l'Imamat d'une part, de ne laisser aucun doute sur l'existence du douzième Imam, le fils de l'Imam Al-'Askari, d'autre part.

Parfois, la surveillance de l'Imam Al-Hassan Al-'Askari devenait plus sévère, puisqu'on le gardait carrément en prison. Toutefois, les geôliers et leur entourage étaient si favorablement impressionnés par la pureté, la sincérité, la piété, l'honnêteté et la spiritualité de l'Imam qu'ils devenaient eux-même pieux et vertueux.

L'Imam occupait une position si élevée aux yeux du public que même ses ennemis étaient obligés de le louanger.
A l'époque, Ahmed Ibn 'Ubaidullah a été nommé par le calife, administrateur des Awqâf (biens de mainmorte) à Qom. Son père était ministre du calife. Un jour, alors qu'il était assis avec quelques amis et que les notables de Samarrâ' étaient en pleine discussion, il a dit : "Parmi les Sayyid (titre de noblesse donnéaux descendants du Prophète) alawites (de Ali, les descendants de l'Imam Ali - Ali Ibn Abi Tâlib), je ne connais personne qui puisse égaler Al-Hassan Al-'Askari. Il est sans égal en matière de savoir, de sagesse, de retenue, de majesté, de grandeux, de chasteté, de modestie, de noblesse, de sobriété, de piété, de dignité et de magnanimité. Tout le monde, y compris le calife, les dirigeants et les fils aînés de la nation, lui témoigne un repect extraordinaire."

L'Ima Al-Naqi avait un frère qui s'appelait Ja'far le Menteur, parce qu'il avait prétendu faussement à l'Imamat. Comme l'Imam Al-Mahdi, le fils de l'Imam Al-Hassan Al-'Askari, était caché au moment de la mort de ce dernier, et que la plupart des gens n'étaient pas au courant de son existence, Ja'far a profité de l'occasion pour se présenter comme le successeur de son frère, et s'est efforcé de défendre sa cause par différents moyens.

Un jour, il a vu le ministre du calife et lui a fait l'offre de lui payer vingt mille dinars en or par année q'il consentait à le reconnaître formellement comme étant le successeur de son père et de son frère. Le ministre l'a renvoyé en lui disant : "Idiot ! Les califes ont dégainé leur sabre et brandi leur fouet pour écarter de ton père et de ton frère leurs partisans, mais il n'ont pas réussi. Ils ont essayé de les amener à leur désobéir, mais sans succès. Maintenant, si les adeptes de ton père et de ton frère consentaient à te reconnaître comme Imam, tu n'aurais pas besoin d'en voir un confirmation d'une autre partie. Et si à leurs yeux tu n'es pas Imam, tu n'auras jamais ce titre, même si le calife t'y aidait.

Voici quelques paroles de l'Imam Al-Hassan Al-'Askari :

Ne vous perdez pas dans des disputes et des discussions interminable, car cela diminuerait votre mérite ; et ne plaisantez pas trop, car cela en conduirait d'autres à ouvrir leur bouche avant vous.

Celui qui donne un conseil à son frère sans la foi de façon discrète l'aura orné, mais s'il le conseille en présence d'autrui, il l'aura humilié et dégradé.

Chaque dose a des limites. Si elle dépasse ces limites, elle devient nuisible. La générosité par exemple a des limites. Si elle les excède, elle devient extravagante. L'attention a des limites. Si ces limites sont dépassées, elle devient peur. L'économie dans les dépenses a des limite, si elle va au-delà de ces limites, elle devient mesquinerie. La bravoure a des limites, si elle les dépasse, elle devient impétuosité et témérité.

La meilleure façon de se former est la suivante : on ne doit pas aimer pour les autres ce que n'aime pas pour soi-même.

As Salam alayk ya ibna Rassoulillah(sas)