15 Chaâbâne Naissance de l’Imam Al Mahdi (aj)
I- Naissance Secrète de l'Imam
La terreur stérile des Abbassides
Le douzième Imam, que Dieu facilite sa réapparition, est né le 15 du mois de Chaâbane de l'année 255 de la Hijra. Et avec sa naissance, l'espoir des déshérités et des opprimés de la terre se ravivera.
Son père est l'Imam Hassan Al-Askari (psl) et sa mère, une femme pure du nom de Narjess, descendante de Simon le purificateur, l'un des apôtres de Jésus (psl).
Le Mahdi (Dfr) est le dernier Imam de Ahlul Bayt (pse). Trois siècles avant sa naissance, celle-ci était présagée par le prophète (pslp) dans plusieurs citations et hadiths dont la signification commune serait : il naîtra un de mes descendants qui remplira la terre de justice après avoir été remplie d'injustice et de prévarication, son nom est Mohammed, son prénom est Al mahdi, son nom de respect est Aboul-Qacem.
C'est lui le bébé qu'on avait reçu l'ordre d'arrêter avant même qu'il naquît ! Les espions des califes de l'époque contrôlaient tous les détails de la vie de sa famille et les sage femmes avaient l'ordre d'examiner toutes les femmes de l'Imam Al-Askari (psl) pour prévenir toute nouvelle naissance.
Chaque fois que l'une d'elles était enceinte, on s'attendait à son accouchement pour vérifier le sexe du nouveau né ; et les espions avaient l'ordre de tuer tout bébé garçon.
C'est l'histoire de Moussa (Moïse) qui se répète tout comme le prophète (pslp) l'avait prévenu ! Et ce n'est certainement pas par hasard que le tiers du Saint Coran concerne l'histoire de Moïse et des israélites puisque, tout ce qui s'était passé avec eux allait encore une fois se passer avec les musulmans comme l'avait précisé le prophète (pslp) lui-même dans l'un des hadiths.
Dieu à Lui Pureté avait décidé que l'Imam Mahdi naquît et grandît malgré tout le contrôle minutieux et la surveillance policière exceptionnelle que le calife de l'époque avait ordonnés.
Au jour de la naissance de l'Imam Mahdi (Dfr), les agents du calife firent une incursion dans la demeure de l'Imam Al-Askari (psl) et fouillèrent tous les recoins sans rien trouver puisque l'Imam (psl) avait pris toutes les précautions pour empêcher la découverte de son nouveau né.
A l'exception de quelques très proches fidèles, personne ne savait quelque chose sur l'affaire : ainsi, la naissance du sauveur de l'humanité passa inaperçue pour ses ennemis.
L'Imam Hassan Al-Askari, père du Mahdi (Dfr) fut décédé à l'année 260 de la Hijra laissant son unique fils de cinq ans avec la lourde responsabilité que nul autre au monde n'aurait pu supporter.
En réalité, Dieu Le Tout Haut avait voulu que l'exécuteur de sa justice soit un Imam dès son enfance tout comme le prophète Yahya (psl) !
En effet, Yahya (psl) fut prophète dès son enfance pour annoncer le message de Jésus (psl) qui, lui même fut messager alors qu'il était nourrisson.
Entre temps, le calife abbasside de l'époque ne pouvait plus supporter la grandeur et la haute réputation de l'Imam Hassan Al-Askari (psl) et ordonna de l'assassiner.
La surprise du despote abbasside fut grande lorsqu'il prit état du deuil général dans les marchés et des funérailles grandioses de l'Imam Al-Askari (psl), ce qui témoignait du grand respect que le peuple réservait à l'Imam opprimé et assigné à résidence surveillée.
En même temps ces funérailles furent une véritable manifestation de mépris vis-à-vis du pouvoir abbasside injuste et illégal.
Alors que la marche funèbre s'avançait lente et triste avec des cœurs fondus et des yeux en larmes, les espions du calife n'avaient qu'une seule obsession : trouver une trace ou un indice les aidant à mettre la main sur le nouveau Imam !
En effet, ils savaient parfaitement que le douzième Imam sera le Mahdi qui allait anéantir tous les prévaricateurs.
Les efforts des espions du calife furent tous vains et la non apparition de l'Imam Mahdi (Dfr) offrit une occasion pour Jaâfar, le frère opportuniste de l'Imam Al-Askari, pour prétendre être l'héritier de son frère et le nouveau Imam.
Ainsi, lors de l'établissement de la prière des funérailles, il devança l'ensemble des présents pour être leur Imam de la prière.
Et c'est ici que fut le grand miracle de l'apparition du garçon béni qui accourut vers la dépouille de son père, repoussa son oncle et établit lui même la "prière du mort" devant tous les présents pour ne laisser aucun doute sur sa présence, et juste après la prière il disparut miraculeusement laissant tout le monde dans une perplexité totale. Le gouvernement Abbasside ne savait alors quoi faire, et dans un geste purement provocateur, il opéra lui-même le partage de l'héritage de l'Imam Al-Askari (psl) en négligeant purement et simplement la part de l'héritier principal... l'Imam Mahdi (Dfr).
Naissance de l'espoir
Hakima, la tante de l'Imam Al-Askari (psl) lui rendit un jour visite et resta chez lui une période, et alors qu'elle voulait partir chez elle, il lui demanda de rester et l'informa que sa femme Narjess allait mettre son bébé béni cette nuit-là.
La tante fut étonnée puisqu'elle n'avait remarqué aucun signe de grossesse sur Narjess. L'Imam lui dit : "Lorsque ce sera l'aube, sa grossesse apparaîtra car elle est comme la mère de Moïse (psl) dont la grossesse resta inconnue jusqu'à son accouchement parce que Pharaon d'Egypte éventrait toutes les femmes enceintes pour empêcher la naissance de Moussa... Est-il que mon garçon qui va naître est tout comme Moussa."
Hakima resta toute la nuit à surveiller Narjess et lorsque ce fut l'aube, la fatigue apparut sur le visage de la femme de l'Imam qui accoucha aussitôt et sans difficultés avec l'aide de la tante.
L'Imam Al-Askari (psl) ordonna à l'un des plus fidèles de ses compagnons, Omar Ibn Saïd d'égorger quelques moutons, d'acheter une grande quantité de pain et de la distribuer avec la viande aux pauvres et aux mesquins...
II- La Vie de l'Imam Al-Mahdi
Narjess
Narjess était la petite fille d'un empereur byzantin, sa mère était une descendante de Simon le purificateur.
Un jour, l'empereur voulut la marier avec son neveu, et au cours des cérémonies du mariage ; les grandes croix s'effondrèrent subitement, et l'empereur prit tout cela comme un très mauvais augure et annula le mariage.
La guerre éclata entre les byzantins et les musulmans, et Dieu voulut que Narjess soit emprisonnée et amenée par les musulmans à Bagdad où elle fut exposée à la vente publique avec toutes les autres prisonnières.
Bech'r El'ansari, sous l'ordre de l'Imam Al-Hadi (psl) arriva à Bagdad pour acheter une esclave dont la description exacte lui fut mentionnée par l'Imam lui-même.
Arrivé au marché des esclaves, Bech'r vit que Narjess était la seule qui se rapprochait beaucoup des critères et qualités fixés par l'Imam (psl). Il l'acheta sans hésitation et la ramena avec lui à Samarra.
Au cours de la route, elle lui fit découvrir son identité et les circonstances dans lesquelles elle fut emprisonnée.
L'Imam Al-Hadi la maria à son fils Al-Askari (psl), et c'est ainsi que le sort de cette femme vertueuse fut d'être la mère du sauveur que toute l'humanité attend depuis des millénaires et qui avait été présagé par tous les messages divins.
Etape 1 : Avec son père
La vie de l'Imam Mahdi (Dfr) peut être subdivisée en trois étapes :
La première est celle de la vie du père et de sa protection. La deuxième commence après la mort du père. La troisième est celle de la grande occultation qui se prolonge jusqu'à nos jours.
La première étape commença dès sa naissance, et seuls les compagnons les plus fidèles de l'Imam Al-Askari (psl) en connurent quelques choses, puisque durant ces cinq ans, l'Imam conservait son fils sous le secret le plus total et le préservait des regards des espions du calife abbasside.
Les autorités de l'époque avaient mis la demeure de l'Imam sous surveillance permanente et opéraient de temps à autre des perquisitions et des fouilles à la recherche d'un indice du Mahdi...
Etape 2 : Après le décès de son père
Cette étape commença par l'apparition miraculeuse de l'Imam Mahdi (Dfr) pour prier devant la dépouille de son père et démasquer l'opportunisme de son oncle qui voulut se proclamer Imam après son frère.
Cette étape s'étend sur 70 ans pendant lesquels l'Imam avait gardé le contact avec ses fidèles par l'intermédiaire d'un ambassadeur permanent et connu par tous les adeptes.
Quatre personnes se sont succédé au titre d'ambassadeur de l'Imam. Le premier fut Otman Ibn Saïd, le deuxième, Mohammed Ibn O^thmèn, le troisième, Hussein Ibn Rouh et le quatrième, Ali Ibn Mohammed Essemri. Cette étape, connue par la petite occultation, fut clôturée par le décès du quatrième ambassadeur de l'Imam.
Le dernier ambassadeur avait lui même mis fin à cette période en annonçant que l'Imam ne va plus désigner un ambassadeur après lui, et que, après sa mort, ce titre va être annulé. Et une nouvelle étape de 1a vie de l'Imam commencera.
Etape 3 : La grande occultation
Cette phase a commencé à l'année 329 de l'hégire, se prolonge jusqu'à nos jours et se prolongera encore jusqu'à l'apparition de l'Imam Mahdi (Dfr) et sa prise en main de la grande responsabilité de l'exécution de la justice parfaite entre les humains.
Et c'est seulement ce jour-là que les guerres seront terminées, les conflits éteints et la paix et la concorde généralisée sur toute la terre qui regorgera alors de biens.
Au cours de cette période, plusieurs rencontres eurent lieu entre l'Imam Mahdi et des fidèles de situations sociales très variées : allant des grands savants de l'Islam jusqu'aux gens simples et inconnus...
L'histoire nous a enregistré un grand nombre de ces rencontres à un tel point que personne n'ose plus les nier.
Certains ignorants ont beaucoup spéculé quant au lieu de cachette présumée de l'Imam Mahdi (Dfr), et voulant lui attribuer une existence matérielle hors du commun dont il n'avait aucunement besoin ; ils essayèrent de trouver un lien entre des phénomènes inconnus tels que les soucoupes volantes et l'Imam Mahdi (Dfr) !
Mais ce genre d'interprétation est, non seulement une pure spéculation sans fondement, mais aussi contraire à beaucoup de témoignages de gens sûrs et dignes de foi tout au long de l'histoire, ces gens qui avaient eu l'honneur de parler avec l'Imam et d'en recevoir les bénédictions et les directives...
Ces rencontres ne se sont jamais interrompues, et de nos jours, plusieurs des grands savants de l'Islam ont rédigé par leurs plumes des témoignages de pareilles rencontres qu'on a pu lire après leurs morts...
Et il est clair que ces grands personnages n'avaient aucun intérêt à prétendre un honneur qu'ils n'avaient pas eu réellement.
Si certains ignorants nient l'existence de l'Imam Mahdi (Dfr), alors qu'ils sachent que les quatre ambassadeurs l'avaient représenté pendant 70 ans dans des conditions de terreur où la seule connaissance de l'Imam pouvait causer la mort de son prétendant...
Ces quatre ambassadeurs résistèrent l'un après l'autre et purent maintenir l'étendard de la vérité jusqu'à ce que Dieu Le Tout Haut ordonna à Son fidèle argument sur Ses créatures : l'Imam Mahdi (Dfr), de s'occulter.
Cette occultation va durer jusqu'à ce que les conditions soient propices et favorables à sa réapparition définitive. Pendant toute cette période, et d'après tous les témoignages des rencontres, l'Imam vit encore une vie tout à fait normale tout en cachant son identité.
Et en attendant la réunion des conditions pour son soulèvement salutaire pour toute l'humanité, l'occultation se poursuit.
Une page de l'histoire
Une délégation des chiites de Qomm arriva à Samarra apportant des lettres et de l'argent à l'Imam Hassan Al-Askari (psl).
Lorsqu'ils arrivèrent, l'Imam était décédé. Ils demandèrent alors qui était son successeur ? Les agents abbassides leur désignèrent son frère Jaâfar chez qui ils allèrent présenter leurs condoléances.
Ils lui dirent alors : "Est-il que nous avons des sommes d'argent et des lettres, si vous nous dites qui sont les expéditeurs nous vous les livrerons !" Jaâfar répondit avec fureur : "Et comment le saurais-je ? !" Et ils sortirent perplexes et indécis...
A ce moment là, un émissaire du véritable Imam les rattrapa et les invita à voir l'Imam Mahdi (Dfr) qui leur donna la réponse exacte à leurs questions et tous les preuves de son authenticité et de sa véracité, de telle sorte qu'ils le crurent aussitôt... Il les ordonna, alors, de ne plus ramener de l'argent chez lui et de contacter seulement ses représentants à Bagdad.
L'opportuniste Jaâfar essaya de s'accaparer de cet argent en faisant appel à la force des abbassides qui interpellèrent la mère de l'Imam Mahdi (Dfr) ; mais elle nia tout !
Entre temps, Ibn Khaqan, ministre de la dynastie abbasside mourut et la révolte des nègres éclata, attirant vers elle les regards des despotes de Samarra.
Au cours du gouvernement du calife Elmoêtadhed, la pression sur les représentants de l'Imam était très forte. Les espions des abbassides savaient bien qu'il se passait quelque chose, mais ils n'avaient rien pu prouver !
Entre temps, les liens de l'Imam (Dfr) avec ses représentants ambassadeurs se faisaient de moins en moins intenses comme s'il les préparait à sa grande occultation.
Ainsi, les représentants de l'Imam avaient appris petit à petit à se débrouiller tous seuls dans les affaires courantes de la communauté jusqu'à la fin de période de représentation et le commencement de la grande occultation.
III- La Grande Attente
L'attente
Les adeptes de Ahlul Bayt (les chiites) appellent l'Imam Mahdi : "l'attendu", c'est-à-dire l'homme dont la réapparition est attendue par les gens. Remarquons ici que tous les musulmans croient en l'apparition d'un homme qui sauverait l'humanité, referait régner la religion de Dieu sur toute la terre et ferait appliquer la justice divine entre toutes les créatures...
Les hadiths du prophète sont nombreux à citer cette réalité et à rappeler aux musulmans qu'ils doivent s'attendre à l'apparition, d'un descendant du prophète qui porte son nom et son prénom et qui remplira la terre de justice après avoir été remplie de prévarication.
Mais seuls les chiites, adeptes de Ahlul Bayt savent précisément l'interprétation de tous ces hadiths, et ils ont bien pris soin d'enregistrer tout ce qui se rapporte au sauveur de l'humanité : sa naissance, son enfance, sa première occultation, sa grande occultation, ses rencontres avec les fidèles, ses lettres à ses représentants, etc.
C'est la grande attente qui ne signifie aucun désengagement envers les grandes responsabilités qui incombent aux croyants, mais plutôt un raffermissement continuel de la foi et de la confiance en Dieu, et une action permanente de perfectionnement de soi pour mériter d'être un bon serviteur de l'attendu Mahdi (Dfr).
La réapparition
Ce n'est pas seulement les musulmans qui attendent l'apparition d'un justicier qui fera régner l'équité et la justice dans la terre ; toutes les religions célestes y croient aussi.
Les juifs croyaient, eux aussi, à l'apparition du Messie et s'y attendaient, mais lorsque Jésus (psl) apparut, ils complotèrent pour le tuer !
De nos jours, plusieurs israélites continuent à attendre l'apparition du Messie à qui ils attribuent les mêmes qualités de l'Imam Mahdi (Dfr) !
Les chrétiens, eux aussi, croient à une telle apparition ; pour eux c'est le Christ (psl) qui va revenir sur terre pour faire régner la justice et la paix.
Les zoroastriens croient aussi à l'apparition d'un délivrant parmi la descendance de Zarathushtra.
Si l'on revient au message céleste, on trouve que tous les prophètes ont fait ce présage : l'apparition d'un sauveur délivrant l'humanité de l'oppression et de l'injustice : ainsi, Moussa (psl) avait présagé l'apparition de Jésus qui avait présagé lui même l'apparition de Mohammed (pslp) qui, lui aussi, avait présagé l'apparition du Mahdi (Dfr) !
Mais ni les israélites ni les chrétiens n'avaient voulu reconnaître la réalisation de la prophétie de leurs prophètes, alors que la majorité des musulmans, sauf les chiites, demeurent dans une attente floue.
Ceci durant, l'attendu, le vrai Mahdi, sauveur et délivrant de l'humanité, est parmi nous et il voit, il écoute, et il attend le perfectionnement de ses adeptes.
Mais les musulmans l'attendent-ils tous ? Ou bien alors ont-ils fait comme les chrétiens et les juifs avant eux ?
IV- L'Age de l'Imam Al-Mahdi
L'âge de l'attente
Le sujet essentiel de controverse concernant l'Imam Mahdi parmi les musulmans, c'est que certains d'entre eux ont un problème d'application des hadiths prophétiques sur la personne du douzième Imam de Ahlul Bayt (pse).
Aussi, les musulmans acceptent-ils tous l'authenticité du hadith ?
« Les successeurs après moi seront au nombre de douze, et tous ils sont de Qouraych.»
Mais qui sont ces douze ? Les interprétations les plus bizarres ne manquent pas, et seuls les chiites, adeptes de Ahlul Bayt, ont pu saisir la vérité et ont pu prouver à tout le monde qu'il n'y a pas de successeur plus digne du prophète que les douze Imam s de Ahlul Bayt.
Et lorsque la discussion arrive au douzième Imam, leurs adversaires soulèvent généralement le problème de son âge qu'ils considèrent trop long pour être vrai !
Mais ceci ne se base sur aucune argumentation raisonnable puisque, ni la logique n'interdit un âge aussi long, ni l'histoire humaine ne peut le prétendre... Au contraire, elle nous offre plusieurs exemples de records de longévité qui témoignent de la puissance de Dieu.
A ce titre, on pourrait rappeler le prophète de Dieu, Nouh (Noé) dont l'âge avait vraisemblablement dépassé les dix huit siècles : plus de huit siècles avant le message, plus de neuf siècles après le message et Dieu Seul sait combien il avait vécu après le déluge !
Dans le Saint Coran, Dieu Le Tout Haut nous démontre la possibilité de prolonger la vie d'un homme jusqu'au jour du jugement quand Il dit à propos du prophète Younes qui, pris dans le ventre de la baleine, s'adonna au chant de pureté et à la demande d'absolution : "Et s'il n'était pas parmi les chanteurs de pureté, il aurait resté dans son ventre jusqu'au jour de résurrection." Coran [S.37 : V.142-143]
Enfin, citons l'exemple de Jésus (psl) qui a été relevé auprès de Dieu lorsque les juifs avaient voulu l'assassiner et ils tuèrent une autre personne croyant tuer Jésus (psl), toujours vivant !
La justice
Notre terre regorge de richesses et de biens... Ces dotations dépassent nos besoins et avec un système juste de répartition, tous les maux de l'humanité disparaîtront de la terre.
Toute la nature chante pour l'Homme qui peut en jouir jusqu'à la satisfaction, mais quand le diable maîtrise la scène et gouverne les hommes, ce paradis se transforme en un enfer insupportable, et les meilleures constructions sont démolies et deviennent des ruines tristes, alors que la verdure s'enflamme pour ne laisser que le gris de cendre qui annonce les malheurs de guerre...
Les enfants sont tués pour rien ; des gens meurent de faim, alors que d'autres, animés par le diable, jettent le surplus de leur production alimentaire à la mer pour ne pas permettre une baisse des prix...
Des bombes microbiennes, des bombes hydro géniques, des bombes atomiques et d'autres à neutrons, sont fabriquées sans aucune autre utilité que d'anéantir le monde...
La terre est remplie de prévarication, d'injustice et de corruption. Les gens attendent celui qui va les délivrer de tous ces maux : l'Imam Al-Mahdi, que Dieu facilite sa réapparition.
Un poème pour Imam Mahdi
L’être a perdu de son essence humaine ;
La terreur s’est installée et s’est déclarée reine ;
Désolance et tristesse sont un lot quotidien ;
Joie et bonheur sont des mots bien lointains ;
Al ajaal ya Imam,
Al ajaal ya sahibal waquaar,
Al ajaal ya warithé dayaar.
Les valeurs morales, peu à peu, ont disparues ;
La décence n’est plus qu’un lointain vécu ;
Entre enfants et parents un fossé s’est creusé ;
Entre mari et femme, l’infidélité s’est installée ;
Al ajaal ya Imam,
Al ajaal ya sahibal waquaar,
Al ajaal ya warithé dayaar.
Tel un soleil à son couché,
La justice s’en est allée…
L’injustice, telle une charogne affamée,
Du cœur des humains s’est emparée.
Al ajaal ya Imam,
Al ajaal ya sahibal waquaar,
Al ajaal ya warithé dayaar.
D’un mauvais œil l’Islam est regardé ;
A une religion de terroristes, elle est assimilée ;
Son essence originelle, dans l’abîme de l’oubli, est délaissée;
Ses messages essentiels ,par des atrocités, sont remplacés ;
Par des soi-disant musulmans, sans foi ni loi, sa véracité est souillée
Al ajaal ya Imam
Al ajaal ya sahibal waquaar
Al ajaal ya warithé dayaar.
Vers toi nous nous tournons,
Et à toi nous faisons appel, Maître du temps,
Descendant du Prophète et de l’E'mir des croyants,
Certes Seul Allah est l’Omniscient,
Mais chaque jour, comme à cet instant,
Pour ton retour, nous prions.
Al ajaal ya Imam
Al ajaal ya sahibal waquaar
Al ajaal ya warithé dayaar.
De ceux qui nous ont précédés nous avons entendu, qu’un jour Tu reviendras,
ramenant avec toi un vent de paix qui se rependra à travers
toutes les contrées d’un monde meurtri par une tempête nommée terreur ;
De ton épée Tu nettoieras l’Islam de ceux qui le salissent par des messages inhumains et des actes « miroir » des entrailles des ténèbres.
Néanmoins ceux qui nous ont précédés nous ont aussi appris
que tu ne reviendras que lorsque nous serons dignes…
Sommes nous dignes aujourd’hui, Oh Maître du Temps, pour que tu revienne ?
Où en sommes nous avec notre foi ?
Nos cœurs sont-ils imprégnés de l’essence d’un Islam originel…
N’est-il pas grand temps de se poser la question…?
Puissions nous y répondre…
Khadimé Kom