Description de la résurrection et de la seconde vie
  • Titre: Description de la résurrection et de la seconde vie
  • écrivain: tahoor.fr
  • Source:
  • Date de sortie: 12:4:5 14-9-1403

Description de la résurrection et de la seconde vie
Quand la volonté de Dieu se sera manifestée et que l’histoire de ce monde aura pris fin, que les dernières des créatures auront rejoint son début et que l’ordre de Dieu se sera réitéré sur la création, alors, les cieux se mettront en mouvement et se déchireront, la terre se mettra à trembler violemment, elle se retrouvera sens dessus dessous, au point que les montagnes s’arracheront de leur base. Face à la grandeur et à la beauté de Dieu, elles s’entre-déchireront, se briseront et tomberont en poussière.

Ensuite, Dieu fera sortir de terre chacun de ceux qui y auront été ensevelis. Passé leur lassitude, il leur rendra leur fraîcheur, et après avoir été dispersés, les voilà qui seront rassemblés. Ensuite, il les séparera de nouveau afin d’examiner et d’établir ce qu’auront été leurs actes.

Il les séparera en deux groupes : à l’un il donnera des grâces et de l’autre il tirera sa vengeance. Cependant, il installera ceux qui auront été soumis dans la proximité de sa miséricorde et les placera dans le paradis éternel, dans une maison que les habitants n’auront jamais à quitter.

Leur vie ne sera jamais amenée à changer, ils n’y connaîtront ni la peur ni la crainte, les maladies n’y pénétreront pas, les dangers ne les y importuneront pas et ils n’auront pas à partir en voyage et à se rendre d’une étape à une autre. En revanche, il installera les pécheurs dans le pire des séjours, leurs mains et leurs pieds seront reliés à leur cou par des chaînes, de telle sorte que leur tête se trouvera toute proche de leurs pieds. Il revêtira leur corps d’une tunique de feu et leur fera subir un tourment nanti d’une ardeur de feu particulièrement intense qui se refermera sur eux dans un effrayant crépitement de flammes. C’est là un lieu dont ils ne sortiront jamais. Il n’y a pas de caution pour ceux qui s’y trouveront enfermés, leurs chaînes ne se rompront pas, la durée de leur châtiment n’étant pas définie, il n’aura pas de fin et rien d’éminent ne pourra intervenir.

Les quatre cavaliers du Jour de la résurrection
L’Envoyé de Dieu (s) dit : « Le Jour de la résurrection, personne en dehors de nous n’est sur une monture, et nous sommes quatre. » ‘Abbâs ibn ‘Abd al-Muttalib se lève et dit : « ô Envoyé de Dieu (s), qui sont ces quatre individus ? » Il répond : « Moi, je monte Burâq, qui a le visage d’un être humain. Son espèce est comme celle du cheval, des perles noires sont suspendues à sa crinière, deux chrysolithes vertes pendent à ses deux oreilles, tandis que ses deux yeux sont comme Vénus, brillants comme des étoiles et jetant des rayons comme le soleil. En haut de son poitrail (à la place de la sueur), ce sont des perles qui roulent. Son membre est torsadé, ses pattes sont longues. Son âme est comme celle d’un être humain.

Il écoute ce qui est dit et comprend. Il est plus grand que l’âne et plus petit que le mulet. » ‘Abbâs dit : « ô Envoyé de Dieu (s), qui y a-t-il d’autre ? » Il répond : « Mon frère Sâleh chevauche cette même chamelle que la puissance divine a créée, et que son peuple a poursuivie. » ‘Abbâs dit : « ô Envoyé de Dieu (s), qui y a-t-il d’autre ? » Il répond : « Mon oncle paternel, Hamza ibn ‘Abd al-Muttalib, le lion de Dieu, le lion de l’Envoyé de Dieu, le commandant des martyrs, monte ma chamelle, qui a pour nom ‘Azbâ’. » ‘Abbâs dit : « ô Envoyé de Dieu (s), qui y a-t-il d’autre ? » Il répond : « Mon frère ‘Alî chevauche l’un des méharis du paradis, dont la bride est faite de perle humide, et dont le palanquin est ornée de rubis écarlates, sa structure est composée de perles blanches. Une couronne de lumière repose sur la tête de ‘Alî (as), et son corps est recouvert de deux tuniques vertes. Dans sa main, il tient l’étendard de la louange et crie : ‘J’atteste qu’il n’y a de dieu que le Dieu unique, sans associé, et j’atteste que Mohammad est l’Envoyé de Dieu.’ Aussi, les gens disent que cet individu ne peut être qu’un prophète envoyé ou un ange rapproché. De l’intérieur du trône (1) , un ange messager arrive et dit que cet individu n’est pas un ange rapproché, ni un prophète envoyé, ni un des anges qui portent le trône, mais qu’il s’agit de ‘Alî ibn Abî Tâleb (as), le wasî (2) de l’Envoyé du Seigneur des mondes, l’Imâm des vertueux, le chef de ceux qui ont les mains et le visage blancs. »

Ce hadith est étrange, parce qu’il livre une description précise de Burâq, tandis que Hamza ibn Abî Tâleb est placé sur le même rang que le Prophète (s) et que ‘Alî (as). (Précisons qu’un hadith étrange est un hadith dans lequel il semble que le sujet est traité de manière opposée à la croyance).

Ce qui arrive aux gens le Jour de la résurrection
Jâbir rapporte de l’Imâm al-Bâqer (as) : « ô Jâbir, lorsque survient le Jour de la résurrection, Dieu, Honoré et Glorieux, rassemble les premiers et les derniers afin de purifier la vérité de ce qui est vain. Il invite l’Envoyé de Dieu (s), il invite l’Emir des croyants (as). L’Envoyé de Dieu (s) porte une tunique verte qui illumine l’Orient et l’Occident. Le corps de ‘Ali (as) est également recouvert de cette tunique.

Le corps de l’Envoyé de Dieu (s) est habillé d’une autre tunique, de fleurs, qui éclaire de l’orient jusqu’à l’occident, puis c’est au tour de ‘Alî (as) de la porter. Ainsi vêtu, ils montent plus haut. Ensuite, il nous invite à notre tour et nous confie le contrôle du compte des gens. C’est nous, je le jure par Dieu, qui faisons entrer au paradis les gens du paradis et en enfer les gens de l’enfer. Après, il invite les prophètes (as) et deux rangs faisant face au trône de Dieu, Honoré et Glorieux, se trouvent en charge, de sorte que nous nous trouvons dégagés du compte des gens.

Lorsque les gens du paradis vont au paradis et ceux de l’enfer en enfer, Dieu l’Honoré envoie ‘Alî (as) afin de conduire les gens du paradis à leur demeure, et de les marier à leur épouse. Je le jure par Dieu, ‘Alî (as) est celui qui marie les habitants du paradis, il leur donne leur épouse, et personne d’autre que lui n’accomplit cela. Ceci est une générosité dont Dieu, Honoré et Glorieux, lui a fait don, une faveur qu’il lui a réservée et offerte. Par Dieu, c’est lui qui emmène en enfer les habitants de l’enfer et qui referme la porte du paradis sur les habitants du paradis après qu’ils y soient entrés, parce que les portes du paradis lui ont été confiées, comme celles de l’enfer lui ont été confiées. »

Le hadith de Nûh (3) (as) au sujet du Jour de la résurrection
Yûsuf ibn Sa?îd dit : « Un jour, je me trouvais auprès de l’Imâm al-Sâdeq (as). Il m’a dit : ‘Lorsque paraît le Jour de la résurrection et que Dieu, Béni et Exalté, rassemble les créatures, Nûh (as) est le premier qu’il appelle. Il lui dit alors : As-tu accomplis ton prône ? As-tu transmis ta prophétie aux gens ? Nûh lui répond par l’affirmative. Il lui est alors dit : Qui témoigne pour toi ? Il répond : Mohammad ibn ‘Abdallâh. Il dit : Que Nûh (as) vienne et garde les gens sous le pied, jusqu’à ce qu’il le dise lui-même à Mohammad (s), qui se trouve sur un monticule de musc, et ‘Alî (as) est auprès de lui, et c’est là le sens de ceux que Dieu dit (sourate Al-Molk (La royauté) ; 67 : 27) car ceux qui s’approchent de lui et ont fait preuve de mécréance voient leur visage noircir. Nûh (as) se tourne vers Mohammad (s) - : ô Mohammad, en vérité, Dieu, Béni et Exalté, m’a demandé si j’avais transmis la prophétie. Je lui ai dit : Oui. Alors il m’a demandé : Qui témoigne pour toi ? J’ai dit : Mohammad. Mohammad se tourne alors vers Ja?far et Hamza et dit : Allez témoigner qu’il a transmis la prophétie.’ L’Imâm al-Sâdeq (as) m’a dit alors : ‘Ainsi, Ja?far et Hamza sont tous les deux ceux qui témoignent pour les prophètes, afin de savoir lesquels ont accompli leur prône.’ J’ai demandé : ‘Que je sois ta rançon, alors où se trouve ‘Alî (as) ?’ Il me répondit : ‘Sa place et son degré son plus élevés que cela.’ »

back to 1 Le trône divin, porté par quatre archanges.

back to 2 Le curateur, l’exécuteur testamentaire.

back to 3 Noé (as).

A l’heure où les choses cesseront de se succéder, que les temps s’achèveront et que le Jour de la résurrection paraîtra, sortiront des tombes entrouvertes et des champs de bataille les êtres humains, des nids les oiseaux et des tanières les fauves, pour accourir vers le décret du Seigneur.

Et sous la forme de groupes muets, en de rangs calmes, ils se tiendront debout et prêts. Le regard clairvoyant de Dieu les scrutera et la voix des anges atteindra leurs oreilles. Ils auront endossé le vêtement du besoin et de l’humilité, les portes de la ruse et de la tromperie seront closes, et les souhaits seront suspendus. Les cœurs seront tranquilles, les voix murmureront, la sueur s’écoulera tellement sur les joues qu’il ne sera pas possible de parler, l’anxiété et la crainte s’empareront de tous. Un cri déchirant comme le tonnerre et écorchant les oreilles retentira. Tous se hâteront en tremblant vers le seuil de la justice, afin de percevoir le châtiment et la récompense.

Lorsque la terre se mettra violemment à trembler, et que les signes épouvantables de la résurrection se dévoileront, lorsque les partisans de chaque religion s’y rattacheront, et que chaque adorateur parviendra à l’objet de son adoration, que tous ceux qui se seront soumis parviennent à celui qui leur a commandé, aucun regard opposé à la justice et à l’équité ne s’ouvrira dans l’air, aucun pas opposé à la vérité ne se posera lestement sur la terre. Ce jour-là combien d’argument se révèleront inutiles ! Combien de prétextes seront récusés ! Alors, pars à la recherche d’un prétexte qui soit acceptable, efforce-toi de trouver un argument solide. Mets de côté les provisions de ce monde appelé à s’éteindre pour le séjour dans l’au-delà éternel, prépare le nécessaire au voyage dans l’autre monde, ne quitte pas des yeux la lueur du salut, et fais ton sac de voyage.

Les trois étendards de la résurrection
Alors que Hosayn (as) a deux ans, le noble Prophète (s) se met en route pour un voyage. En chemin, il s’arrête et dit : « Nous venons de Dieu et c’est vers lui que nous retournons. » Un flot de larmes s’écoulent de ses yeux. On lui demande la raison de cette parole et de ce flot de larmes.

Il répond : « C’est l’ange de la révélation, il m’a apporté la nouvelle que mon fils Hosayn (as) tombera martyr sur le rivage de l’Euphrate, sur une terre nommée Karbalâ… » Puis, il ajoute: « Je le jure par Dieu ! Le Jour de la résurrection, de cette communauté, trois étendards et trois groupes viennent à moi – chacun marchant sous l’un de ces étendards -, or un seul d’entre eux mérite le respect, compte parmi les justes et ceux qui seront sauvés. Tandis que les deux autres étendards et les deux autres groupes ne sont pas de moi. » Là, il dit : « Par Dieu, parmi ces trois étendards qui viennent à moi au Jour de la résurrection, se trouve un étendard sombre, terne, répandant l’obscurité.

Les anges le craignent et manifestent leur répugnance envers lui. » Puis, « Cet étendard, ses partisans et ceux qui les supportent viennent afin de se tenir à mon niveau, alors je leur demande : ‘Qui êtes-vous et d’où venez-vous ?’ Ils répondent : ‘Nous sommes des monothéistes, des adorateurs de Dieu du monde arabe, nous sommes de ta communauté !’ Alors, je leur dis : ‘Je suis Mohammad, le Prophète de Dieu envoyé aux Arabes et aux Non-arabes !’ Ils me disent : ‘Nous sommes de ton peuple et de ta communauté ô Prophète de Dieu ! Maintenant, nous sommes venus à toi et, les yeux pleins d’espoir, nous nous attachons à ton intercession.’ Alors, je leur dis : ‘Après moi, comment vous êtes-vous comportés vis-à-vis du glorieux Livre de Dieu, le noble Coran, et vis-à-vis de ma famille ?’ Ils me répondent : ‘ô Prophète de Dieu, en vérité, nous avons corrompu le Livre de Dieu, ses prescriptions et ses limitations de ses décrets.

Et à propos de ta famille également, nous avons agi de manière laide et tyrannique, car au cours des siècles, nous nous sommes continuellement efforcés, tels des ânes, de les supprimer de la surface de la terre. C’est ainsi qu’au lieu de profiter de leur savoir et de leur spiritualité glorieuse, nous nous sommes détournés d’eux, nous employant plutôt à nous opposer à eux et à être les ennemis de ces serviteurs vertueux, modeste et aimés de Dieu !’ Là, cet étendard et ce groupe, qui éprouve une grande soif, et dont les visages sont devenus noirs s’en retournent, privés du pardon de Dieu ! Ensuite, arrive l’autre étendard, dont la noirceur et l’obscurité sont plus intenses encore que celles du premier. Ses partisans et ceux qui les supportent viennent à moi.

Je leur demande alors : ‘Après ma mort, comment vous êtes-vous comportés avec les deux poids de valeur (que je vous ai laissés), le Coran et ma famille ?’ Ils me répondent : ‘Nous nous sommes opposés au plus grand poids, le Livre glorieux de Dieu, nous avons écarté ses lois et ses prescriptions destinées à la construction de l’être humain, à la fondation de la justice, à promouvoir la liberté et avons à la place poursuivi nos désirs de pouvoir. Et avec ton second dépôt – s’agissant de ta famille valeureuse -, nous nous sommes également opposés à eux, nous les avons opprimés et maintenus sous une lourde pression. Nous les avons laissés seuls quant à la défense de la vérité et de la justice, et nous ne les avons pas aidés face à l’injustice. Nous les avons dispersés durement, les expatriant de leurs maisons et de leurs foyers, et nous les avons livrés au martyre.’ Alors, c’est là que je leur dis : ‘Partez, éloignez-vous de moi !’ Ainsi, ils repartent par le même chemin, alors qu’ils sont morts de soif, qu’ils sont malheureux, que leurs visages sont devenus noirs, qu’ils sont recouverts de poussière et gisent dans le déshonneur du péché et de l’iniquité. »

« Après cela, un autre étendard, lumineux et projetant un rayon étincelant, vient à moi. Je dis à ceux qu’il rassemble : ‘Qui êtes-vous ?’ Ils me répondent : ‘Nous sommes des monothéistes dont le métier est la patience, nous recherchons Dieu, nous demandons Dieu, nous adorons Dieu, que nous avons agréé. Nous sommes ceux qui ont respecté le Livre glorieux de Dieu, le saint Coran, le protégeant comme l’on protège une âme douce, celle que l’on aime le plus, le gardant contre les dangers variés. Nous avons compté licite ce qu’il déclare licite et nous avons compté illicite et inadmissible ce qu’il déclare illicite. En vérité, nous avons mis ses enseignements en pratique et pris garde à ses avertissements. De ses avis, ses conseils, ses leçons destinées à la construction de l’être humain et servant d’exemple, nous avons appris et pris exemple, et accepté les conseils.

Nous sommes ceux qui avons respecté et maintenu solidement la famille valeureuse du Prophète (s), nous avons veillé sur leur noble vie. Nous les avons défendus de la même manière que nous avons défendu notre vie, nos biens, notre existence, nos possibilités, nos enfants et notre famille.

Nous leur sommes venu en aide, nous avons défendu les droits, les prodiges, la grandeur, la spiritualité, la sécurité et la liberté de la famille du Prophète (s) face aux injustes et aux oppresseurs. Nous les avons soutenus de tout notre être et, à leurs côtés, nous nous sommes dressés face aux ennemis féroces et à leurs transgressions.’ Là, je leur dis : ‘Recevez cette heureuse nouvelle que je suis votre Prophète Mohammad (s).

Effectivement, vous dites vrai, et en vérité c’est bien ainsi que vous vous êtes comportés durant votre vie sur terre, c’est exactement comme vous l’avez décrit.’ Là, je leur offre l’eau délicieuse et agréable du bassin de Kawthar, ainsi, leur soif est étanchée et ils s’en trouvent honorés.

Recevant la nouvelle de leur entrée au paradis, rempli de la fraîcheur et de la beauté de Dieu, ils s’y rendent. Ils demeureront toujours au paradis abondant des grâces divines. »

Le Jour de la résurrection
On a rapporté du noble Prophète (s) : « Lorsque le Jour de la résurrection paraît, ma sage fille, Fâtima (as), entre dans la plaine du mahshar (1) parmi un groupe de femmes du paradis. Lorsque son Excellence (as) arrive, un appel se fait entendre : ‘Dépêche-toi ô Fâtima ! Entre dans le paradis rempli de la fraîcheur et de la beauté de Dieu !’ Mais elle répond : ‘ô mon Seigneur ! Je n’entrerais pas au paradis rempli de fraîcheur et de grâce avant de savoir ce qu’ils ont fait, après ma mort, à mon cher fils, Hosayn (as) !’ Là, une voix retentit: ‘Très bien, glorieuse fille du Prophète (s) ! Regarde !’ Alors elle voit Hosayn (as), se tenant debout sans tête. Devant ce spectacle ébranlant et douloureux, elle se met à crier, et la voyant crier je me mets moi-même à me lamenter, puis c’est au tour des anges également, qui, consécutivement à notre lamentation douloureuse, se mettent à se lamenter à haute voix et à crier ! Ensuite, ma sage fille se met à appeler : ‘ô mon fils ! Mon enfant ! Mon cher Hosayn ! Pour quel péché les injustes t’ont-ils fait cela ?’ » Le noble Prophète (s), poursuivant son récit, ajoute : « Alors, le Dieu de justice, en raison de la tyrannie qui a été exercée sur nous, entre en colère, et s’adresse au feu terrible portant le nom de Habhab, sur lequel on a soufflé durant mille ans, qui tire sur le noir du fait de l’intensité de sa chaleur et de sa brûlure et dans lequel il ne se trouve ni repos ni gaieté, et dont la peine et le châtiment douloureux ne connaissent pas de fin.

Oui, il donne à ce feu cet ordre : ‘ô feu ! Arrache les assassins de Hosayn (as) de la surface de la terre !’ Alors cet océan de feu, sans hésitation, ramasse ces misérables, tel un faucon il les prend dans sa gueule, suscitant une clameur, un hurlement effrayant. Parmi les vociférations et les cris de mort se fait entendre la voix de ces malheureux de l’enfer qui dit : ‘ô Seigneur ! Pourquoi nous as-tu jeté avant même les adorateurs d’idoles dans la gueule de ce feu brûlant et terrible ?’ Une voix se fait alors entendre : ‘Pour cette raison que celui qui sait n’est pas comme celui qui ne sait pas.’ »

back to 1 La plaine immense où doivent être rassemblée les âmes en vue du jugement.

Références :
Darsûg Amîr Azâdî, Gûyâtarîn târîkh-e Kerbalâ (L’Histoire la plus parlante de Karbalâ), pp. 77-282 ; Nahj al-balâgha, traduction persane de Dashtî, pp. 133-459.