La création de l'homme
Commençons par ce que le Coran dit sur la formation de l'embryon humain, des descriptions qui avaient fait leur apparition il y a plus de quatorze siècles...
Il faut tout d'abord rappeler que l'embryologie ne s'est pas reconnue en tant que science toute claire et définie qu'au XXème siècle, grâce aux radiographies. Au XVIIème siècle par exemple, on croyait que la création de l'homme est oeuvre complètement achevée dans les spermatozoïdes, c'est-à-dire que, si jamais tu examines un spermatozoïde sous le microscope, tu trouveras un être humain complet, et tu verras tous les détails de son corps. L'idée de formation graduelle était hors de question. Au XVIIIème siècle, avec la découverte de l'ovule, les regards se sont tournés vers la prépondérance du rôle de la femme dans la formation préliminaire du foetus complet, puisque l'ovule est plus grand. Ainsi, le rôle de l'homme, juste fécondant, a-t-il été marginalisé.
C'était ce que la "science" disait jusqu'au début du XXème siècle, lorsque les radiographies viennent révéler les détails du séjour de l'embryon dans l'utérus de sa mère et mettre en évidence les phases de la formation de l'être humain.
Mais le saint Coran avait donné son apport là-dessus depuis quatorze siècles : il avait décrit en détails les stades du développement du foetus à l'époque où nul sur Terre n'avait la moindre idée de ce qui se trouve à l'intérieur de la femme enceinte. Les versets concernés portent l'empreinte du Créateur de l'homme... A quelle science pourrait avoir puisé Muhammad (pbAsl) ? Et s'il pourrait, quelle science possédait l'espèce humaine sur ce sujet ?
Le Prophète - que l'on accuse d'avoir compilé le Coran - aurait-il mettre toute sa religion à l'enjeu en "théorisant" sur des énigmes déchiffrables par la postérité ? Non, ce ne sont pas des théories humaines, mais les mots éternels et immuables de Dieu, les mots par lesquels le culte Lui sera rendu et les louanges Lui seront célébrées jusqu'au Jour de la Résurrection.
Et qu'est-ce que le Coran dit sur les phases embryonnaires ?
Dans Son Livre saint, Dieu - à Lui la puissance et la gloire - dit :
"Nous avons certes créé l'homme d'un extrait d'argile
puis Nous en fîmes une goutte de sperme dans un reposoir solide.
Ensuite, Nous avons fait du sperme une adhérence ; et de l'adhérence Nous avons créé une mudgha ; puis, de cette mudgha Nous avons créé des os et Nous avons revêtu les os de chair. Ensuite, Nous l'avons transformé en une tout autre création. Gloire à Allah le Meilleur des créateurs !"
(Sourate 23 - versets de 12 à 14)
L'homme est donc, à l'origine, créé à partir de l'argile. Cette matière première se trouve partout sur le globe. En l'analysant, les biologistes ont découvert que les composants de l'argile - fer, potassium, magnésium, ... - sont au nombre de 18, juste le nombre de ceux du corps humain. Et c'est là la première vérité reconnue par les infaillibles calculs scientifiques.
Le verset (le mot 'âya signifie à la fois verset et signe) commence ensuite à décrire les étapes de la création de l'espèce humaine dans l'utérus de la mère :
- "puis Nous en fîmes une goutte de sperme dans un reposoir solide." Par ce reposoir solide, il s'agit de l'utérus.
- Quant à l'étape de "l'adhérence", nous donnerons la parole au professeur Keith Moore, embryologue qui était chef du département d'anatomie et d'embryologie à l'université de Toronto au Canada : "Les premières manifestations de l'embryon prennent la forme d'un ver." Et en comparant la radiographie d'un nouvel embryon à la photo d'un ver, la ressemblance sautait aux yeux. Mais le mot arabe "`alaqa" se définit dans le dictionnaire par : "adhérence", "genre de ver" et "caillot de sang" ! Sur ce, il a commenté, stupéfait : "Ce que le Coran décrit n'est pas seulement la forme de l'embryon, mais aussi sa substance ! A l'étape de l'adhérence, le sang est retenu dans les vaisseaux très fins, comme s'il était coagulé."
- "et de l'adhérence Nous avons créé une mudgha ;" La mudgha (du verbe madagha : mâcher) veut dire quelque chose mâchée. Voilà un autre terme qui colle parfaitement : la radiographie de l'embryon à cette phase est presqu'une reproduction de la photo d'un morceau d'argile ou d'une mastique mâchés! Qui plus est, l'embryon est sillonné par des marques pareilles aux traces des dents! Dans une autre sourate du Coran, Dieu passe de l'apparence extérieure de l'embryon mudgha à ce dont il se compose :
"... une mudgha (normalement) formée aussi bien qu'informe ..."
(Sourate 22 - verset 5)
Sous le microscope électronique, on a fait l'anatomie de l'embryon humain - alors ici d'un centimètre de long - et l'on a découvert que certains appareils avaient commencé à se former ("formée" est une traduction possible de l'adjectif "mukhallaqa", du verbe "khallaqa" créer) d'autres, pas encore. Or le Coran - en coordonnant les deux antonymes - ne fait qu'utiliser la seule et plus docte expression pour parler de cette étape de formation où les parties, de création achevée et non achevée, s'enchevêtrent.
- a-t-on demandé au docteur Keith Moore, qui a répondu : "Impossible! A ce moment, le monde tout entier ignorait que la formation du foetus passe par des phases, qu'en sera-t-il de la définition de chacune d'elles ? Cette définition qui a embarrassé la terminologie scientifique, au point d'être remplacée aujourd'hui par une classification numérotée inintelligible, avait été faite dans le Coran en toute simplicité et pertinence. Il nous est devenu clair qu'il s'agit là de preuves venues de la part de Dieu, à l'appui de Muhammad. Cela me prouve que Muhammad est le Messager de Dieu."
- "Par conséquent, n'embrasserez-vous pas l'Islam ?" - "Je suis prêt à inclure ces informations dans les prochaines éditions de mes livres!"
Les sens de ces versets a été lu devant nombre des plus grands embryologistes du monde, et aucun n'osait prétendre qu'il y a contradiction entre le Coran et les découvertes scientifiques les plus modernes sur ce sujet. Quant à lui, le professeur Thaïlandais Tagathat Jasen*, anatomiste, a demandé : "Ces mots ont-ils été dits il y a quatorze siècles ?" - "Oui" a-t-on répondu. "Mais ce sont des vérités révélées récemment par la science. Impossible que ce soient les paroles d'un être humain ; mais celles de Dieu le Très-Haut! Il est temps d'attester qu'il n'y a d'autre divinité qu'Allah et que Muhammad est Son Messager!"
Et voici un autre miracle sur les aspects anatomiques du corps humain, tiré du verset suivant :
"... Chaque fois que leurs peaux auront été consumées, Nous leur donnerons d'autres peaux en échange afin qu'ils goûtent au châtiment... "
(Sourate 4, verset 56)
Dieu nous dit que les réprouvés de l'Enfer vivront dans la torture éternelle. Mais comment nous faire comprendre cette vérité alors que, d'après notre expérience, lorsque le corps périt, la sensation de douleur disparaît ?
On a découvert que les nerfs sont sous-jacents de la peau ; si celle-ci est brûlée, la douleur n'est plus ressentie. Comment le châtiment promis serait-il donc éternel si la souffrance doit se terminer un jour ? Les rebelles qui refusent de croire, de se soumettre et de s'en remettre à Dieu auraient pu faire fi de la menace et se complaire dans leurs illusions de l'impossibilité d'un châtiment éternel. De plus, les évidences scientifiques auraient pu contredire le Coran, lorsqu'il dit : "Quant aux criminels, ils demeureront éternellement dans le châtiment de l' Enfer, qui ne sera jamais interrompu pour eux et où ils seront en désespoir."
(Sourate 43 - versets 74 et 75)
"qui ne sera jamais interrompu" ou "qui ne sera jamais allégé". Si la loi de la sensation de douleur ne fut découverte que tout récemment, qui alors l'aurait communiquée au Prophète Muhammad ? Ne sommes nous pas devant l'évidence que Celui qui parle est Lui-même Celui qui crée ?
Et si l'un des grands anatomistes de notre globe - lui qui a la maîtrise du corps de l'homme - en a trouvé d'autant plus de preuves factuelles de la présence du Grand Dieu qu'il avait déclaré sa conversion à l'Islam dans une conférence générale, ne suffit-ce pas à la croyance de tous les habitants de la Terre ?