Le Coran falsifié chez les Chiites ? NON c'est faux et c'est un mensonge.... Explications
«Nous avons fait descendre le Rappel; Nous en sommes les Gardiens.» (Sourate al-Hijr, 15 : 9)
Le Saint Coran, ce Livre d'Allah et Sa Révélation descendue sur Son Noble Prophète, Muhammad ibn 'Abdullâh, et protégé par Lui contre toute altération et toute déformation, cette Révélation Divine et Sacrée restée toujours intacte, et dans laquelle «l'erreur n'a pu se glisser de nulle part», demeure encore aujourd'hui exactement comme il a été révélé au Messager d'Allah, sans ajout ni retranchement.
Le Saint Coran est la Source de la Législation, et sa Matière. Il est la Balance de la Sunnah, et le Critère de la compréhension et de la pensée. Il est l'Origine de la Civilisation et du Savoir islamiques, ainsi que la Mère du Bienfait et du Bonheur de l'humanité.
Les Musulmans ont transmis de génération en génération cette Révélation Divine, exactement comme elle avait été communiquée au Prophète par l'Ange Jibrîl (Gabriel), et avec une fidélité qui ne souffre aucune contestation. C'est du moins l'avis unanime de tous les Musulmans, toutes Ecoles confondues. Les Musulmans sont également tous d'accord pour rejeter et démentir les récits douteux et intrus qui s'écartent de cette unanimité.
Le grand mufassir (exégète), auteur de "Majma' al-Bayân fî Tafsîr al-Qur'ân", le Savant al-Chaykh Abû 'Alî al-Fadhl ibn al-Hassan al-Tabarsî(129), dont le tafsîr susmentionné est considéré comme une source et une référence pour les uléma et les exégètes, a écrit à ce propos:
«Quant à insinuer que le Coran comporte des rajouts et des suppressions, cela ne mérite même pas d'être pris en considération. Car pour ce qui concerne un rajout dans le Coran, c'est unanimement écarté. Quant aux choses qui y manqueraient, certains de nos adeptes, et d'autres parmi les "Hachwiyyah"(130)ont dit qu'il y a dans le Coran une modification ou une omission. Or, en réalité, notre Ecole juridico-religieuse(131)s'oppose à cela [à cette allégation]. C'est ce qu'a soutenu al-Murtadhâ(132) (Qu'Allah sanctifie son âme). Il a traité de ce sujet d'une façon complète et détaillée dans "Jawâb al-Masâ'il al-Tarabulsiyyât". Il a affirmé à ce propos que la certitude de l'exactitude de la transmission du Coran est comme la certitude quant à la connaissance des pays, des événements importants, des faits notables, des livres et des poèmes célèbres des Arabes... En effet, la transmission fidèle du Coran a été faite avec une motivation et avec un soin extrêmes, qui n'ont été atteints dans aucun des autres domaines que nous venons de citer, car le Coran était le Miracle de la Prophétie, la Source des sciences législatives et des statuts religieux. Les Savants Musulmans l'ont mémorisé et protégé à un tel degré qu'ils ont appris le moindre détail controversé concernant son analyse grammaticale et logique, sa lecture, ses lettres et ses Versets. Dès lors, comment serait-il possible qu'il y ait changement ou omission dans ce Coran malgré tous ces soins minutieux et tout ce souci méticuleux d'exactitude...»
«Notre connaissance du tafsîr du Coran et de ses détails, et de l'exactitude de sa transmission, est pareille à notre connaissance de sa globalité.Ce qui s'est passé avec le Coran sur ce plan est identique à ce qu'on a appris nécessairement sur les livres classiques célèbres, comme les livres de Sibawayh et d'al-Moznî. En effet, les spécialistes de ces livres les connaissent si bien, globalement et aussi dans les détails, que si un élément étranger au livre de Sibawayh était introduit dans une section de la grammaire, cela se saurait, serait mis à l'écart, et on saurait que ce détail a été ajouté et ne fait pas partie du texte originel. Il en va de même pour le livre d'al-Moznî. Or, on sait que le soin avec lequel on a transmis dans l'exactitude le Coran est bien plus grand que le soin mis pour assurer l'exactitude du contenu du livre de Sibawayh et des recueils des poètes classiques... Le Coran a été compilé et transcrit à l'époque du Prophète sous la même forme que nous avons de nos jours entre nos mains. La preuve en est qu'à cette époque-là, on étudiait le Coran et on l'apprenait par coeur dans sa totalité. Il y avait même un groupe de Compagnons qui avaient la charge de le mémoriser, et le Prophète veillait lui-même au contrôle et à l'exactitude de la mémorisation. Des Compagnons tels qu''Abdullâh ibn Mas'ûd, Obay ibn Ka'b, et d'autres ont soumis au Prophète, à plusieurs reprises, leur mémorisation de l'intégralité du Livre Saint. Tout ceci donne la preuve irréfutable que le Saint Coran était déjà, du vivant du Prophète, compilé et mis en ordre, et qu'il n'a été ni amputé ni éparpillé.»
«Et si quelques Imamites et rapporteurs de hadith parmi les Hachwiyyah ne sont pas d'accord sur ce point, leur opinion ne compte pas, car ils font reposer leur point de vue sur des "informations" peu fondées qu'ils ont prises pour des hadith sains. C'est pourquoi on ne saurait prendre en considération de telles "informations", au détriment de hadith bien connus comme tout à fait sains.»(133)
Et al-Murtadhâ de conclure:
«Ce qui est connu, et même établi parmi les Savants et les vérificateurs Chi'ites, c'est qu'il n'y a pas d'altération dans le Coran.»(134)
Chaykh al-Muhaddithîn, Muhammad ibn 'Alî ibn al-Hussayn ibn Bâbawayh al-Qummî, surnommé Chaykh al-Çadûq, (décédé en 381 H.), auteur de "Man lâ Yahdharoho-l-Faqîh", et de dizaines d'autres ouvrages de grande valeur, a écrit dans son célèbre traité "I'tiqâdât al-Çadûq":
«Notre croyance à propos du Coran qu'Allah -Il est Très Haut- a révélé à Son Prophète Muhammad est qu'il est tel qu'il se trouve entre les deux couvertures, et qu'il est ce qu'on voit entre les mains des gens, et rien de plus. Quiconque prétend que nous disons qu'il en comporte davantage [que le Coran courant] est un menteur.» Aç-Çadûq, après avoir énoncé ces affirmations, s'est appliqué à les démontrer(135).»
Dans son tafsîr "al-Tibyân", Chaykh al-Tâ'ifah Abû Ja'far Muhammad ibn al-Hassan al-Tûsî (décédé en 460 h.), auteur de "Al-Khilâf wal-Mabsût", d'"At-Tahthîb", d'"Al-Istibçâr", et de bien d'autres livres, a écrit:
«Quant à dire que le Coran comporte des rajouts et des omissions, cela n'a pas de fondement. Car en ce qui concerne l'existence de rajouts, elle est démentie unanimement. Quant à l'existence d'omissions, il ressort de la doctrine des Musulmans, ou plutôt de notre doctrine, qu'elle est sans fondement. C'est ce qu'a soutenu al-Murtadhâ, et c'est ce qui ressort des récits (...). En effet, nos récits concordants incitent à le [le Saint Coran] lire, à s'attacher à ce qu'il contient, et à s'y référer pour trancher les différends qui surgissent dans les "Akhbâr"(136). On attribue au Prophète ce hadith que personne ne conteste: "Je vous laisse en héritage les Thaqalayn ; tant que vous y resterez attachés, vous ne serez pas égarés. Ce sont le Livre d'Allah et ma Famille, les Gens de ma Maison. Ils ne se sépareront pas jusqu'à ce qu'ils reviennent à moi auprès du Bassin ." Ceci montre que le Coran existe à toute époque, autrement le Prophète n'aurait pas pu nous ordonner de nous attacher à ce à quoi nous ne pourrions pas nous attacher... Et étant donné que les Ahl-ul-Bayt ou leurs Représentants [les mujtahid] sont toujours là, et que le Coran disponible est admis unanimement comme intact, nous devons donc nous occuper de son interprétation et de l'explication de ses significations, et négliger le reste.»(137)
Dans son tafsîr "Âlâ' al-Rahmân fî Tafsîr al-Qur'ân", le Savant Chaykh Muhammad Jawâd al-Balâghî a commenté cette vérité de l'immortalité du Coran et de son intégrité à l'abri de toute altération, dans les termes suivants:
«Le Coran a continué à attirer le grand intérêt des Musulmans, de génération en génération. A toutes les époques, on trouve disponibles des milliers et des milliers de copies du Coran et de mémorisateurs du Coran. On voit encore et toujours de nouvelles éditions du Coran copiées sur les précédentes, et les Musulmans continuent à se lire le Coran les uns aux autres et à en entendre la récitation les uns chez les autres. Des milliers de copies du Coran constituent toujours les surveillants des mémorisateurs, et des milliers de mémorisateurs de meurent toujours les surveillants de l'intégrité des copies. Ainsi, il y a toujours des milliers de copies qui garantissent la bonne mémorisation des nouveaux mémorisateurs, et des milliers de ceux-ci qui s'assurent de l'intégrité des nouvelles copies. Nous disons des milliers, mais en fait il faudrait dire des centaines de milliers et des millions. Car aucun fait historique n'a pu être appuyé sur une aussi forte concordance de preuves, et jouir d'une aussi évidente pérennité que le Coran, et c'est conformément à la Promesse d'Allah - Que Ses Bienfaits se montrent évidents - exprimée dans la Sourate al-Hijr:
"Nous avons fait descendre le Rappel; Nous en sommes les Gardiens." (Sourate al-Hijr, 15 : 9)
et dans la Sourate al-Qiyâmah:
"Il Nous appartient de le rassembler et de le lire." (Sourate al-Qiyâmah, 75 : 17)
«Si vous lisez des "informations" étranges faisant état de l'altération du Coran, ou de la perte d'une partie de lui, n'y prêtez pas attention, mais faites valoir ce que la science dit sur leur incertitude, leur faiblesse, le manque de confiance en leurs rapporteurs, et enfin sur le désaccord avec l'unanimité de l'opinion des Musulmans, et ce sans parler de l'inconsistance de leur contenu imaginaire.»(138)
Al-Chaykh al-Balâghî a écrit également dans son tafsîr, sous le titre : "Les Imamites disent qu'il n'y a pas d'omissions dans le Coran" :
«Personne n'ignore que Chaykh al-Muhaddithîn al-Çadûq (...), connu pour son souci de peser ses mots dans tout ce qu'il dit, a écrit dans "Kitâb al-I'tiqâdât" : "Nous croyons que le Coran qu'Allah a révélé à Son Prophète est ce qui est contenu entre les deux couvertures [du Coran disponible], et rien de plus. Quiconque dit que nous croyons qu'il en comporte plus est un menteur."»
A la fin du chapitre "Al-Khitâb", al-Chaykh al-Mufîd écrit -dans son livre "Kitâb al-Maqâlât"- qu'un groupe d'Imamites ont dit qu'il ne manque au Coran aucun mot, aucun Verset, aucune Sourate, et que seulement l'exégèse du Coran et l'interprétation de ses significations qu'Amîr al-Mu'minîn (l'Imam 'Alî) avait faites à la Lumière de la Révélation -et qu'il avait notées en marge de sa copie- ont été supprimées.
Dans "Kachf-ul-Ghatâ'" (Chapitre "Kitâb al-Qur'ân", Sect. VIII), il est écrit, concernant l'allégation selon laquelle il manquerait quelque chose dans le Coran actuel :
«Il ne fait pas de doute qu'il [le Coran] est à l'abri de toute omission grâce à la Protection d'Allah, et ce conformément à l'affirmation explicite du Coran et de l'unanimité des uléma.»
Selon al-Chaykh al-Bahâ'î :
«... des différends ont aussi surgi à propos d'omissions ou de rajouts [dont souffrirait le Coran actuel]. Mais la vérité est que le Coran...est à l'abri de tout cela. Il n'y a ni omission, ni rajout. La preuve en est cette Parole d'Allah : - "Nous en sommes les Gardiens."(139)»
Selon al-Muqaddas al-Baghdâdî (dans "Chahr al-Wâfiyah") :
«On a discuté, dans nos rangs, de la question des omissions [dans le Coran actuel]. Mais on est parvenu unanimement à rejeter la possibilité de l'omission.»(140)
Le Savant contemporain, feu le Mujtâhid Chaykh Muhammad Hussayn al-Kâchif al-Ghatâ' a écrit dans "Açl al-Chî'ah wa Uçûlahâ" :
«Le Livre qui se trouve entre les mains des Musulmans est Celui qu'Allah a révélé à Son Prophète pour servir de Miracle et de Défi. Il ne comporte ni omission, ni altération, ni rajout. Les Musulmans sont unanimes sur ce point.»
Al-Charîf al-Muçlih al-Sayyed 'Abdul Hussayn Charaf al-Dîn a écrit dans "Al-Fuçûl Muhîmah fî Ta'lif al-Ummah" :
«Le Coran... est tel que "l'erreur ne s'y glisse de nulle part". Il est ce qu'il y a entre les deux couvertures et ce qu'on trouve entre les mains des Musulmans, sans une lettre de plus ou de moins, sans aucun changement d'un mot par un autre, ou d'une lettre par une autre. Chacune de ses lettres est admise avec une concordance absolue, comme intacte, par chaque génération, et ce jusqu'à l'époque de la Révélation et de la Prophétie. Il a été colligé à cette époque bénie, et ordonné exactement comme maintenant par Jibrîl [l'Archange Gabriel]. (...) Tout cela est de notoriété publique chez les Muhaqqiqîn parmi les uléma [Chi'ites] imamites. Il ne faut donc pas tenir compte de ce que disent les Hachwiyyah, lesquels ne savent pas...»
Le Savant Sayyed Muhsin al-Amînî al-Hussaynî al-'Amilî écrit, dans "A'yân al-Chî'ah" :
«Personne parmi les [Chi'ites] Imamites, anciens ou contemporains, n'a dit que le Coran comporte peu ou beaucoup de rajouts... Au contraire, tous sont d'accord pour refuser l'insinuation de rajouts. Leurs vérificateurs crédibles s'accordent aussi pour dire qu'il n'y manque rien non plus.»
Tel est donc l'avis de l'Ecole d'Ahl-ul-Bayt sur le Saint Coran : le Coran que l'on trouve aujourd'hui entre les mains des Musulmans est la copie exacte de celui que le Prophète a apporté. Il restera tel quel sur la terre tant que l'humanité y restera, et il éclairera toujours pour celle-ci la Voie de la vie et la guidera vers le Bon Chemin et la Sagesse.
Les uléma, les chercheurs et les vérificateurs pensent que les quelques "informations" - de sources Sunnites ou Chi'ites- alléguant que le Saint Coran tel qu'il est de nos jours serait incomplet, ne sont que des insinuations tendancieuses, glissées par des menteurs, et rejetées par les Savants et les connaisseurs.
Il y a également d'autres "informations" (akhbâr) qui pourraient laisser croire que le Coran actuel comporterait des omissions, ou qu'il y aurait un autre Coran, si l'on s'en tient à l'apparence de leur texte, sans examiner en profondeur leur contenu et leur signification réelle.
La mauvaise interprétation de ces "informations", faite involontairement par des Musulmans de bonne foi, a été parfois exploitée par des gens mal intentionnés et tendancieux pour porter atteinte à l'Islam et pêcher dans des eaux troubles. L'exemple suivant illustre ce cas de figure. En effet, selon certaines "informations" attribuées à l'Imam Ja'far al-Çâdiq, et abstraction faite de l'authenticité ou du caractère mensonger de ces "informations", celui-ci aurait dit :
«... Mais, par Allah ! -et posant sa main sur sa poitrine- nous avons les armes du Messager d'Allah, son épée et sa cuirasse. Par Allah ! Nous avons aussi le "Maç-haf" de Fâtimah, lequel ne contient aucun Verset du Livre d'Allah. Il a été dicté par le Messager d'Allah et écrit de la main de 'Alî...»(141)
D'aucuns ont compris de ces propos que l'Imam al-Sâdiq aurait fait état -loin de lui une telle pensée - de l'existence d'un autre "Maç-haf" (Coran), différent du Coran disponible. Dès lors, les gens malveillants et les détracteurs de l'Islam se sont appuyés sur les termes de ces propos pour se livrer à toutes sortes de déformations et d'insinuations tendancieuses, sans se donner la peine de vérifier le sens réel des propos de l'Imam. Or, le sens réel du contenu de cette ''information'' est très clair pour quiconque maîtrise la linguistique. Il est contenu dans cet énoncé de ''l'information'': «Par Allah ! Nous avons le "Maç-haf" de Fâtimah, ou plus précisément dans le terme "Maç-haf".
Pour comprendre la véritable signification des propos de l'Imam al-Çâdiq, il suffit de se référer à la langue des Arabes, en vue de savoir ce que signifie exactement le mot "Maç-haf". En effet, selon al-Râghib al-Içfahânî :
«"al-Çahîfah" est ce qui est étendu, tel que la partie étendue du visage et la feuille sur laquelle on écrit, et dont le pluriel est "Çahâ'if" ou "Çuhûf". Ainsi, lorsqu'Allah -Il est exalté- dit :
"... les Çuhûf d'Ibrâhîm et de Mûsâ"(142), "...qui récite des Çuhûf purifiés, contenant des Ecritures immuables"(143), on a dit que "Çuhûf" dans ces Versets signifie "le Coran", et que si Allah en a fait des feuillets dans lesquels il y a des Livres, c'est parce qu'il contient plus que ce que renferment les Livres d'Allah...»
Le "Maç-haf" est donc ce qui rassemble les "Çuhûf" (feuillets) écrits ; son pluriel est "Maçâhif"»(144)
Donc, le mot "Maç-haf" signifie dans la langue courante : "livre" ; ce n'est pas un nom spécial du Livre d'Allah. Il est donc le terme générique de tout livre colligeant des feuillets "Çuhûf" (en papier ou en peau). Ainsi, le Saint Coran est appelé "Maç-haf" parce qu'il est composé de "Çuhûf" (feuillets).
Car, comme on le sait, les noms du Livre d'Allah sont : al-Qur'ân, al-Furqân, al-Kitâb(145). La Révélation ne le désigne pas sous le nom de "Maç-haf"(146). C'est seulement lorsque les Musulmans l'ont colligé qu'ils lui ont donné le nom de "Maç-haf", car il est devenu, après avoir été rassemblé, un recueil de "Çuhûf" (feuillets).
Ainsi, la source de la confusion ou du malentendu est une question linguistique propre à cette époque-là, quand cette nuance n'apparaissait pas encore dans l'esprit du commun des mortels.
Et, comme s'il voulait éviter toute méprise dans l'interprétation de ses propos, l'Imam al-Çâdiq a ajouté : «... il ne contient aucun Verset du Livre d'Allah.» Cela veut dire que ce dont il parle n'est pas le Saint Coran, ni une Révélation Divine, mais des propos «dictés par le Messager d'Allah et écrits de la main de 'Alî.»
Certains Savants ont rapporté que ce dont parlait l'Imam al-Çâdiq consistait en un recueil de Dû'â' (Implorations) et de conseils que le Messager d'Allah avait laissés à sa fille Fâtimah al-Zahrâ', en vue de l'éduquer et de l'instruire.
C'est donc de cette façon qu'il faut comprendre l'origine de l'erreur, de la confusion ou de la falsification qui ont conduit parfois certains Musulmans de toutes Ecoles et de toutes tendances à une méprise et parfois même à la malveillance en ce qui concerne l'intégrité et le contenu du Saint Coran que nous lisons aujourd'hui, et qui est la copie exacte de la Parole d'Allah révélée au Messager d'Allah.
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129. L'un des plus grands exégètes et Savants Chi'ites imamites du VIe siècle de l'hégire.
130. Tendance de rapporteurs de hadith qui n'admettent pas l'exégèse (Ta'wîl) du Saint Coran.
131. Le Chi'isme Imamite (Duodécimain).
132. Al-Sayyed al-Murtadhâ ('Alî ibn al-Hussayn) est l'un des plus grands Savants Chi'ites imamites du 4e siècle de l'hégire. Il fut le disciple d'al-Chaykh al-Mufîd, et le professeur d'al-Chaykh al-Tûsî, le fondateur de l'Université d'al-Najâf. Il est mort en 436 de l'hégire.
133. Al-Chaykh al-Tabarsî, "Majma' al-Bayân fî Tafsîr al-Qur'ân", Introduction au tafsîr, Section : "Al-Fân al-Khâmis".
134. ibid.
135. Al-Chaykh Luftallâh al-Çâfî, "Ma'a-l-Khatîb fî Khutûtihi al-'Arîdhah".
136. Akhbâr : informations transmises oralement, concernant les Traditions du Saint Prophète et des Saints Imâms.
137. Al-Chaykh al-Tûsî, "Tafsîr al-Tibyân", tome I, p. 3, édition de Najâf.
138. Al-Chaykh al-Balâghî, "Alâ' al-Rahmân fî Tafsîr al-Qur'ân", tome I, p. 18, 2e édition.
139. Sourate al-Hijr, 15 : 9
140. Al-Chaykh al-Balâghî, "Alâ' al-Rahmân fî Tafsîr al-Qur'ân", 2e édition, Introduction.
141. Voir : Al-'Allâmah al-Majliçî, "Bihâr al-Anwâr", tome 47, p.270, 3e éd.118. Sourate al-A'lâ, 87 : 19.
142. Sourate al-A'lâ, 87 : 19.
143. Sourate al-Bayyenah, 98 : 2.
144. Al-Râghib al-Içfahânî, "Mo'jam Mufradât al-Fâdh al-Qur'ân", voir le mot : "Maç-haf" dans ce dictionnaire.
145. al-Tabarsî, "Majma' al-Bayân fî Tafsîr al-Qur'ân", Introduction.
146. Ni le Coran, ni le Saint Prophète n'ont désigné le Coran par le terme "Maç-haf". C'est le calife Abû Bakr qui donnera au Coran le nom de "Maç-haf" (Note du Traducteur). Voir : "Ma'âlim al-Madrasatayn", al-'Allâmah al-Sayyed Murtadhâ al-'Askarî, tome II, p. 363-364, 2e éd., Mo'assat al-Bi'thah.