Les causes de la prospérité du Christianisme
  • Titre: Les causes de la prospérité du Christianisme
  • écrivain: Al-Shia.org
  • Source:
  • Date de sortie: 16:4:17 3-9-1403

À cause des altérations qui y sont introduites, les religions existantes, divines ou non, ne se trouvent point en état de prospérité dans la période où nous vivons. Loin de là, elles tendent jour après jour vers le déclin, et la seule à pouvoir faire face à l’Islam est actuellement le christianisme qui est en grande activité.

 

Le christianisme ne doit pas sa prospérité à une situation particulière ; de nombreux facteurs se sont joints, qui font favoriser au développement.

 

Étant donné que l’homme se laisse facilement suggérer de par sa nature, la propagande est un élément essentiel, capable d’étendre le champ de l’influence d’une religion, et de conduire l’opinion publique vers un but préétabli. C’est pourquoi depuis la Renaissance, les autorités de l’église ont profité de toute leur puissance organisatrice afin d’entamer une grande institution pour la propagation de la foi chrétienne.

 

Ainsi malgré que les peuples civilisés, trop épris de la matérialité, ont toujours eu du mal à se laisser imprégner par la spiritualité, les flots de la propagande du christianisme battent leur plein. Ce qui n’est sûrement pas le cas de nous autres, les musulmans, qui n’avons aucun moyen pour faire connaître les nobles aspects de notre religion au monde occidental.

 

La propagande a contribué à élargir le domaine du christianisme, et a fait pénétrer dans le cœur des Occidentaux un ensemble de croyances illogiques et de suppositions irrationnelles.

 

Il y a plusieurs siècles, les musulmans ne font plus d’effort digne d’eux pour propager l’Islam. Ils ont bien démarré aux premiers siècles, mais leur mouvement a été bloqué par certains de leurs dirigeants manquant de clairvoyance ; et ils ont fini par diverger dans leur front unique.

 

Ainsi, victimes de leurs échecs politiques, les pays islamiques ont perdu peu à peu, de leur puissance mondiale, pour être morcelés finalement sous les griffes de la colonisation occidentale.

 

Les crimes de l’Église

 

Le christianisme, n’étant pas doté de principes, de lois et d’un système propres à la gestion de la société, et complètement pauvre de ce point de vue, n’a pu intervenir dans les questions sociopolitiques et les affaires d’État, jusqu’au sixième siècle.

 

Cependant, à partir de 756 l’année où le roi de France fit don d’une partie de ses domaines à la papauté, une ère majestueuse s’ouvrit à l’empire chrétien.

 

L’appareil religieux devint alors, une puissante autorité économique et financière. Par conséquent, des chocs d’intérêt se produisirent bientôt entre autorités ecclésiastiques et séculières, qui avaient trait, de part et d’autre, à l’élargissement du champ de leur influence. La concurrence s’intensifia entre papes et empereurs cherchant, les uns et les autres, à gouverner l’Europe entier.

 

Cependant, les peuples considérant l’église comme symbole de la spiritualité chrétienne ne tardèrent pas à la soutenir avec véhémence. Et l’église vit sa puissance s’amplifier de jour en jour, jusqu’à la stabilisation de sa souveraineté sans rivale sur l’Europe.

 

Avant le déclenchement de graves désaccords religieux, chaque ville chrétienne était administrée par un « évêque ». De l’assemblage de plusieurs villes se constituait une province que régissait un « calife » ou archevêque. Le pape exerçait les fonctions de chef suprême de la foi chrétienne, intervenant dans toutes les affaires religieuses, dont la nomination et la destitution des évêques et des califes.

 

Face à cette situation, les califes chrétiens de Constantinople conçurent bientôt l’idée de se soustraire à l’obédience du Pape et de se créer un patriarcat indépendant.

 

Après plusieurs querelles avec le pape, les califes de Constantinople s’en séparèrent finalement en 1052, et le christianisme fut ainsi divisé en deux branches: Celle de L’Europe orientale obéissant au patriarche de Constantinople et se disant « orthodoxe »: et celle de L’Europe occidentale s’étendant de la Pologne à l’Espagne soumise au Pape et se disant « Catholique ».

 

Exaltant chacune sa propre direction, ces deux religions ne cessaient de s’excommunier mutuellement.

 

Vers les débuts du XVI siècle, prit naissance en Europe une autre religion nommée « le protestantisme », suite à l’opposition au Pape, de Luther et de ses compagnons, pour qui la vente du paradis et la rémission des péchés étaient chose insensée. Ils voulaient, disaient-ils, épurer l’église et en enlever les dogmes vicieux.

 

La position prise par Luther contre la papauté et les rites de l’église lui procura beaucoup de partisans de par l’Europe. Et cette évolution divisa la religion unique de Jésus que le salut de Dieu soit sur lui, en trois branches incompatibles.

 

Au cours des siècles XII et XIII, malgré le pouvoir suprême du Pape sur l’Europe catholique, les hérésies ont augmenté parmi les chrétiens. Redoutant un développement des idées rejetées par le Pape, le clergé ecclésiastique, firent publier en 1215, un édit, en vertu duquel se constitua, dans toutes les villes de France, d’Italie, d’Espagne, d’Allemagne, de Pologne, etc. une juridiction ecclésiastique d’exception, nommée « inquisition ». Tout homme hérétique devait comparaître devant ce tribunal, pour y être jugé et châtié.

 

Cette maudite organisation dotée d’une puissance diabolique ravageait toute pensée libre. La tyrannie exercée sur les opinions était si effrayante que lorsque quelqu’un était accusé d’avoir des idées hostiles à celles de l’église, il devait subir des tortures infernales. Chose curieuse, même les morts n’étaient pas épargnés de cette cruauté! Des fois ils étaient accusés d’hérésie et d’apostasie et soumis au jugement par la suite, dans leur tombe!

 

Voici comment, dans son « Histoire de la Civilisation », Will Durant explique les formalités d’un procès intenté dans les tribunaux d’inquisition:


« L’inquisition avait des formalités, des lois ; et une procédure propre à elle. Avant l’institution d’une juridiction inquisitoriale de par les villes, “l’ordre de la loi” se faisait entendre du haut de la chaire des églises. On réclamait aux croyants de dénoncer au tribunal tout athée, apostat ou hérétique qu’ils connaissaient.

 

La délation était une action encouragée, voire payée. Les délateurs étaient à l’abri, et assurés de rester inconnus quiconque connaissait un apostat et évitait de le dénoncer ou l’abritait chez lui, était excommunié et maudit. Des fois, même les morts pouvaient être accusés d’hérésie! C’est alors que l’on confisquait leur patrimoine, pour en faire une part de 30 à 50 % au délateur, tandis que les héritiers légitimes se trouvaient privés de ce patrimoine! La torture était infligée sous différentes formes. Des fois on suspendait l’inculpé, ses mains liées derrière le dos. Des fois on l’attachait de manière qu’il ne puisse plus bouger, pour lui instiller de l’eau dans la gorge jusqu’à l’étouffer. Parfois même, la corde avec laquelle on lui attachait les bras et les jambes était si fortement serrée qu’elle lui pénétrait jusqu’aux os. »(1)

 

Ainsi, l’église devint si puissante en Europe que plus d’une dizaine de rois et de grands hommes d’État français et allemand furent excommuniés par le Pape.

 

Certains autres furent obligés de faire pénitence de leurs fautes. Par exemple, l’empereur français Henri IV n’ayant pas obéi à l’ordre du Pape Grégoire VIL, fut excommunié en 1075. Et bien qu’il s’empresse de se rendre en tenue de pénitent, auprès du Pape, celui-ci le fit attendre trois jours pour le recevoir et l’expier.» (2)

 

En 1140, Louis VII fut chassé comme hérétique par le Pape Innocent II. En 1205, le même sort fut infligé à Jean, roi d’Angleterre, qui avait attaqué les cardinaux et le Pape Innocent II. Il fut obligé de décréter.

 

« Nous avons su par Révélation que nous devons vouer l’Angleterre et Irlande au Père, à ses apôtres et à notre bienfaiteur le Pape Innocent et ses successeurs catholiques. Désormais nous considérons les pays mentionnés, comme nous étant confiés par le Pape qui nous a désignés comme régents. Nous avons décidé de faire don, à l’Église romaine, chaque année en deux termes indiqués, de l’équivalent de 1000 livres d’argent. Celui de nos successeurs, qui s’opposerait aux dispositions adoptées dans ce décret, serait privé du droit de royauté. » (3)

 

Marcel Kash écrit:


« Cinq millions d’hommes furent à cette période, envoyés au gibet ou gardés enfermés dans des cachots noirs et humides jusqu’à la fin de leur vie pour dérogation à l’ordre du Pape. Depuis 1481 jusqu’à 1499, dans un délai de 18 ans, sur l’ordre du tribunal d’inquisition, 1020 hommes furent brûlés vifs, 6860 hommes furent fendus en long et 97 023 personnes furent torturées cruellement. » (4)

 

Seul le nombre de savants et de penseurs brûlés vifs au Moyen-Age par les tribunaux d’inquisition arrive à 350. (5)

 

Le célèbre écrivain et poète français, Victor Hugo, critique sévèrement ces tribunaux:


« L’Église fit crever la peau à Pernilli, parce qu’il avait dit que les étoiles ne tombent pas de leur place! Elle condamna 27 fois à la prison et à la torture un Kampland pour avoir dit que d’innombrables autres mondes existent, et avoir fait allusion, en termes énigmatiques, aux mystères de la création! L’Église est celle même qui supplicia Harway parce qu’il avait démontré que dans les veines de l’homme coule une matière fluide: “le sang”! Elle jeta en prison un Galilée pour avoir parlé, à la différence de la Bible, du mouvement terrestre.


Elle mit sous les verrous un Christophe Colombe, pour avoir découvert une terre dont l’existence n’était pas prévue dans la Bible par Saint-Paul, cette découverte passant pour hostilité à la foi catholique. L’Église n’hésita même pas à excommunier un Pascal au nom de la foi, un Montaigne au nom de la morale et un Muller au nom de la foi et de la morale en même temps. »(6)

 

Le fanatisme, la haine nourrie par le Pape et les ministres du Culte, alla jusqu’à déclencher, contre les musulmans, d’atroces guerres, nommées “Croisade”: des monstrueux carnages repris huit fois, entre 1095 et 1270.

 

Avant le déclenchement des guerres, un congrès de cardinaux et de ministres fut constitué par le Pape Urbain II, où il ordonna à tous les prêtres d’encourager les gens à entrer en guerre contre les musulmans.

 

Sur ce, la première armée, où l’on comptait plus d’un million d’hommes, se mit en marche pour la conquête de Beyt-ul-Moqhaddass (Jérusalem). Se précipitant comme un torrent vers l’Asie, cette masse humaine pillait les gens partout où elle arrivait. Elle incendiait tout, jetait en mer qui que ce fut, et coupait la tête à tous, militaires ou civils, hommes, femmes, enfant, etc.

 

Après trois années de guerre, Beyt-ul-Moqhaddass fut conquise au mois de juillet 1099, alors qu’il ne restait plus de cette grande armée qu’une vingtaine de milliers d’hommes. Le christianisme paya cher cette guerre ou il eut plus d’un million de morts laissés sur place lors des combats, ou frappés de choléra, de peste, etc.

 

Pour que nos lecteurs se fassent une idée de la barbarie dont fit montrer cette armée religieuse, nous citons ce qu’a dit à ce propos le chrétien historien français, Gustave Lebon:


« La cruauté des croisés dans leurs expéditions les a classés entre les peuples les plus sauvages. À leurs yeux, militaires ou paysans, femmes, enfants et vieillards étaient les mêmes… »(7)

 

Le moine Robert décrit ainsi les évènements auxquels il assistait en personne:


« Nos troupes ne cessaient de se déplacer d’un lieu à l’autre, elles se tenaient aux aguets sur les places, sur les toits et dans les rues. Comme une lionne furieuse de voir son petit enlevé, elles se plaisaient à massacrer jeunes, vieillards et enfants. Pour accélérer leurs tâches, elles pendaient à une même corde plusieurs personnes! C’étaient des pillards qui ne s’empêchaient pas de fendre les ventres des gens qui, de peur, avaient avalé leurs bijoux! Un chef d’armée Boimone fit massacrer hommes, femmes, invalides et infirmes qui s’étaient rassemblés autour de son palais pour se plaindre. Les jeunes, il les envoya à Antakich pour qu’on les vende. »(8)

 

Dans un compte rendu à l’adresse du Pape, le commandant en chef de cette armée sanguinaire, soi-disant sainte, Godefroy de Bouillon, a écrit ce qui suit:
« Pour vous donner une idée de la manière dont nous traitâmes nos ennemis (les musulmans) à Beyt-ul-Moqhaddass, il faut dire que nos troupes galopaient dans le temple de Salomon, le sang montant jusqu’aux genoux de leurs montures. » (9)

 

Revenons aux crimes des chrétiens contre les grands penseurs du Moyen-Âge. Harassés de la pression et des tortures qu’exerçaient sur eux les tribunaux d’inquisition, les savants européens entamèrent une lutte suivie pour se délivrer de cette oppression. Malgré la censure exercée par les autorités de l’Église sur l’opinion publique, cette lutte devint de plus en plus intense. Les sciences naturelles ne cessèrent de se développer et les pires contraints de reculer, laissèrent la voie libre aux défenseurs de la science.

 

Toutes ces brutalités extravagantes, tous ces infâmes crimes de dignités ecclésiastiques amenèrent, chez bon nombre d’avants, un certain dégoût pour la religion, qu’ils ont considérée comme ennemie de la science et source de superstitions. La barbarie des tribunaux d’inquisition amena le discrédit des religions célestes.

 

Par ailleurs, l’intransigeance de l’Église envers les “déshérités” provoqua, en Russie, une vive réaction aidant largement le mouvement communiste à s’y installer. Les dirigeants de ce mouvement entamèrent une lutte acharnée contre la religion, qui à leurs yeux, ne pouvait que servir de prétexte aux capitalistes pour exploiter la classe ouvrière.

 

À ce propos Fredov écrit comme suit:


« En Russie Tsariste, l‘Église possédait des biens incalculables. Ses domaines privés s’étendaient sur des millions d’hectares, ses dépôts auprès des banques arrivaient à des centaines de millions de roubles d’or. Elle tirait profit de vastes pâturages. Le commerce, l’industrie et la pêche lui procuraient des gains considérables. En tant que capitaliste, propriétaire foncier, et banquier par excellence en Russie tsariste, l’Église ne cessait d’exploiter impitoyablement les paysans. Et comme elle contrecarrait les projets et tentatives pouvant améliorer leurs conditions de travail et de vie, une haine raisonnable s’enracina dans le cœur des ouvriers et des paysans envers les serviteurs de l’Église, ou comme ils les nommaient eux-mêmes:” les défenseurs de l’esclavage en robe de prêtres. » (10)

 

Or, ce même christianisme, fier de si brillants antécédents, symbole de réaction, dispose aujourd’hui de tous les moyens pour se consolider.

 

Ne perdons pas de vue que l’Église catholique à elle seule, possède actuellement quatre mille missions religieuses chargées de propager la foi chrétienne partout dans le monde. Les missionnaires, disposant d’un large budget, se déplacent d’un pays à l’autre sans omettre les lieux les plus inconnus du Congo, les villages Tibétains, et les contrées habitées par les Africains.

 

Seule l’Église d’Angleterre bénéficie chaque année d’un budget équivalant à 9 milliards de rials iraniens!

 

Nous comparerons non sans regret ce chiffre avec la somme des dépenses destinées à la propagation de l’Islam.

 

Jusqu’à présent l’Évangile a été traduit dans plus d’un millier de langues. Et aux États-Unis, trois maisons d’édition entre autres en ont publié, en 1937, quelque 24 millions d’exemplaires. Le Vatican fait paraître un quotidien à tirage de trois cent mille exemplaires nommé « Osser fatori Romano » sans compter les quelque cinquante autres périodiques qui sont mis en vente au bout de chaque semaine ou mois. Plus de 32 mille écoles primaires et secondaires, universités et hôpitaux ont été fondés par l’Église jusqu’à présent. Quatre puissants émetteurs radiophoniques propagent la foi chrétienne de par le monde dont celui du site du Vatican et celui de la capitale de l’Éthiopie Addis-Abeba.

 

Un autre aspect de la propagande de l’Église est de construire tant que possible, des édifices consacrés au culte de la foi chrétienne: basilique, cathédrales, temples, etc.

 

Pour sa part, l’Église protestante a recouru elle aussi aux activités spectaculaires. À ce sujet le journal Reader Digest écrit:


« La perception de la dime Tithin, impôt prélevé jadis sur certaines denrées par l’Église, a été remise en vigueur, ce qui a insufflé une nouvelle âme au corps du protestantisme américain, et l’a ressuscité tant sur le plan matériel que moral.


Depuis 1950, ces sortes d’activités renouvelées, au moins dans une dizaine de paroisses, ont produit de très bons résultats. Les organisations religieuses ont doublé leurs œuvres communes ; elles ont fait construire des centaines d’édifices renforçant l’Église et ont revigoré les missions tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays. Et les fidèles ont très vite reconnu combien serait heureuse et fructueuse l’idée de ressusciter cette tradition de longue date. »

 

Le Christianisme ne craint ni le Judaïsme, ni l’Hindouisme, ni le Bouddhisme et il les considère comme appartenant à des ethnies fermées. La seule religion qu’il craint est l’Islam qui est doté d’une idéologie vivante.

 

Dans un discours inaugurant le Conseil des Cardinaux(11) au Vatican, le pape a affirmé:


« Le danger que l‘Islam fait planer en Afrique, sur la catholicité et le monde occidental en général, est plus redoutable que le danger communiste qui les menace dans ce même continent. » (12)

 

Quoique la propagande faite par les musulmans de par le monde pour répandre notre doctrine se réduise à zéro, il n’en reste pas moins vrai que la foi mahométane, riche de contenu, ne cesse de se développer, surtout dans le continent africain. »

 

L’Islam est le meilleur refuge pour les noirs tyrannisés ; et il y a là un danger que l‘Église ne pourrait prendre à la légère.

 

Selon le rapport publié par deux instituts belges de recherches, au début du XXe siècle, il n’y avait que quatre mille musulmans dans une région congolaise ; aujourd’hui, le nombre des musulmans vivant dans les seules villes de Maniema, Kivo et Stanleyville arrive à 236 000.

 

Citant Marcel Carder, spécialiste européen en matière de l’islam, la revue parisienne Preuve écrit:


« Étant auparavant la religion des princes, l’islam est devenu actuellement celui des masses populaires, qui se meuvent à l’instar d’un torrent écumeux, pour parvenir à une vie meilleure et plus calme. Le fait que l’Islam franchit aujourd’hui le continent africain, du nord au sud, et y avance d’une marche résolue et sans trêve est confirmé par d’incontestables statistiques. »

 

Une autre revue française Rive de Paris qui, après le dénombrement des musulmans, des chrétiens et des idolâtres en Afrique, a fait preuve de la supériorité numérique des musulmans dans le continent noir écrit:


« D’une façon générale, une moitié de peaux noires africaines ont adhéré à l’islam ; celui-ci se propage, ici, avec une rapidité étonnante ; et chaque année, en moyenne, quelque 500 mille Africains s’y convertissent. Cette prospérité de l’Islam en Afrique ne relève point de l’influence qu’il a exercée jadis sur les esprits ; elle est née des conditions de l’époque contemporaine, qui s’imposent depuis les cent dernières années. En 1950, quatre diplômés d’El-Azhar, université égyptienne, entreprirent la fondation, dans la ville de Mabaku, d’une école de hautes études islamiques. Cette école fut chaleureusement accueillie par le peuple, mais le gouvernement français ne tarda pas à en fermer les portes. »

 

Un professeur à l’université de Naples, le Docteur Vacciea Vaglieri écrit:


« Comment justifie-t-on ceci que malgré la grande liberté dont jouissent les non-musulmans dans les pays islamiques et le fait que ces pays ne profitent d’aucune organisation proprement dite de propagande, cette religion ne cesse de se développer dans les continents afro-asiatiques? Ce n’est certainement plus le glaive des conquérants musulmans qui fraie la voie à l’Islam, bien au contraire, même dans les régions où un gouvernement non islamique a remplacé un régime musulman, les puissants appareils de propagande à la disposition du pouvoir n’arrivent pas à éloigner le peuple de l’Islam. Quelle est donc la force miraculeuse de cette religion? De quelle étrange pâte est-elle faite, cette religion si puissante à satisfaire les esprits? Comment arrive-t-elle à pénétrer les profondeurs de l’âme humaine, pour que celle-ci exauce si bien son appel à la Vérité et la justice? »

 

Les chrétiens recourent à n’importe quel moyen pour détruire les musulmans, le grand maître Mohammad Chotbe affirme cet avis:


« Le directeur chrétien de l’une des compagnies anglaises de navigation maritime dans son siège du sud de l’Afrique eut du mal à supporter ses travailleurs musulmans africains. Pour les ennuyer, il eut la belle idée de payer une fraction du salaire de ses employés en bouteilles de boisson alcoolique! Les ouvriers musulmans, qui, suivant l’ordre de l’islam, ne pouvaient ni les boire ni les vendre, cassaient les bouteilles et perdaient ainsi une grande part de ce qu’ils gagnaient. Jusqu’à ce qu’un juriste musulman, mis au courant de leur affaire, les conseilla de refuser ce genre de paiement, si rare dans le monde entier, et de porter plainte à la justice si la compagnie ne répondait pas à leur demande. Mais savez-vous où aboutit l’affaire? Les ouvriers musulmans furent tous mis à la porte! »

 

Notes :

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1-Will Durant, Histoire de la civilisation, tome 18, p.351.

2-Albert Mallet, Histoire, tome III, p.247

3-Histoire de l’Évolution sociale, tome II.

4-Idem

5-Encyclopédie du XXe siècle, tome VI, p.598.

6-Histoire de la Liberté de la Pensée, p.147.

7-Citation retraduite du persan.

8-Civilisation islamique et arabe, p.407.

9-Albert Mallet, Histoire, Tome III, p.226.

10-Du livre: Religion en URSS, p.7.

11-La congrégation à caractère international ou se rassemblent une fois tous les cent ans, les hauts dignitaires du clergé catholique venant des cinq parties du monde. Les grandes affaires relevant de la foi y sont soumises à l’examen. Dans le dernier conseil de ce genre tenu au Vatican, on a compté quelque sept mille prélats des différentes églises du monde. La tenue de ce conseil, réparti en trois sessions de deux mois, dure une année. Et selon les sources officielles, le budget destiné à ce conseil s’élève à 650 millions de lires italiennes environ.

12-Du quotidien: Swedentschezeitunq.