Résurrection ou ressuscitation?
Les traductions des citations coraniques ont été tirées de l'Essai d'interprétation du Coran inimitable. Traduction par Denise Masson, revue par Dr Sobhi al-Saleh, Gallimard, Bibliothèque de la Pléïade, 1967.
Les traductions des citations bibliques ont été tirées de "La Sainte Bible", traduite d'après les textes originaux hébreu et grec. Nouvelle version Segond Révisée. Société biblique Française, Paris, 1978.
La résurrection, était-ce une plaisanterie ? Par le biais du titre "Résurrection vraiment ?" Garner Ted Armstrong le Vice-Président et co-éditeur de "The Plain Truth" de Juillet 1977, pose la question.
La résurrection de Jésus-Christ de Nazareth est soit l'acte suprême de toute l'histoire, soit une invention flagrante et délibérée imposée aux adeptes du christianisme. Le personnage principal de la croyance chrétienne est-il réellement revenu des morts ? RESURRECTION VRAIMENT ? Au cours de la leçon n° 2 : "Qui bougea la pierre ?" J'avais promis d'aborder le problème qui se pose aux croyants qui lisent l'anglais et qui sont, malgré tout, tellement conditionnés qu'ils comprennent exactement le contraire de ce qu'ils lisent L'histoire qui suit, tirée de la réalité, n'illustre pas seulement ce problème mais élucidera la question suivante : "Résurrection, vraiment ?"
Avant de partir pour le Transvaal, pour un voyage de conférences, je téléphonai à mon ami Hafiz Yusuf Dadoo de Standerton. Je lui faisais part de ma prochaine visite et lui demandai s'il souhaitait quelque chose de Durban. Il me fit savoir qü ayant repris des études d'hébreu, il souhaitait que je lui trouve une Bible bilingue hébreu/anglais.
Je me rendis à la "Bible House" à Durban où je trouvai aisément la Bible qui convenait à mon ami : 1"`Authorised Version" (la Version Autorisée), également connue sous le nom de "King James Version". Alors que je cherchais la meilleure édition et la moins chère, je remarquai que la jeune femme, derrière le comptoir, venait de décrocher le téléphone et s'apprêtait à engager la conversation avec quelqu'un.
D'où j'étais je ne pouvais entendre la conversation qui, d'ailleurs ne m'intéressait pas. Après quelques mots échangés avec son interlocuteur, la jeune femme s'adressa à moi : "Excusez-moi, Monsieur, êtes-vous M. Deedat ?" Je répondis aff'irmativement.
Elle ajouta alors : "Le responsable de la "Bible Society" (Association biblique) souhaiterait s'entretenir avec vous." Ce à quoi je répondis : "Avec plaisir". Elle dit encore quelques mots puis raccrocha le téléphone. Souriant, je lui dis : "Je pensais que vous appeliez la police." (sans doute à cause de toutes les Bibles que je manipulais). Elle éclata de rire et me fit savoir que "le Révérend Roberts, le responsable, souhaitait me parler".
GAGNER UNE CONVERSION
Ce fut le Révérend Roberts qui me contacta et aprés s'être présenté, il me fit signe de lui donner la Bible que je tenais. J'obtempérai. Il l'ouvrit et commença à lire : "Or, la vie éternelle, c'est qu'ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ" (Jean 17:3). (Par la suite, je vérifiai les références de ses citations évangéliques).
Je l'écoutai lire ces Ecritures saintes, puis lui répondis : "J'accepte !" (J'acceptais en effet le message qu'il tentait de me communiquer). Mais je ne lui fis pas savoir que ce message qü il essayait de me transmettre était identique à celui du Saint Coran délivrant à l'humanité depuis quatorze cents années, c'est-à-dire que chacun doit croire en "Un Dieu unique et tout puissant et Jésus-Christ n'est que le messager de Dieu". Les paroles du Saint Coran sont les suivantes : "Oui, le Messie, Jésus, fits de Marie, est le Prophèt~ de Dieu, Sa Parole qu'i1 a jetée en Marie un esprit émanant de lui Croyez donc en Dieu et en ses prophètes..." (Saint Coran 4:171)
AIMEZ VOUS LES UNS LES AUTRES
Le Révérend Roberts a dû se sentir exalté lorsqu il m'entendit accepter sa première citation. Il ouvrit rapidement la Bible à une autre page et lut ces paroles attribuées à Jésus (P) * :
"Je vous donne un commandement nouveau : Aimez-vous les uns les autres; comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres. A ceci tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l'amour les uns pour les autres." (Jean 13:34-35)
Lorsqu'il eut fini de lire ses versets, je dis : "Très bien !" Il prit ma remarque pour un encouragement. J'étais sincère, je ne simulais pas. Le Révérend trouva encore une autre citation qui devait confirmer la conversion. Il commença :
"Ne jugez pas, afin de ne pas être jugés. C'est du jugement dont vous jugez qu'on vous jugera, de la mesure dont vous mesurez qu'on vous mesurera." (Matthieu 7:1-2)
(*) Abréviation de la formule de révérence : "Que la Paix soit sur luî'.
A cette citation, je répondais encore : "Je suis d'accord !" Ne croyez pas que je sois d'accord avec tout ce que lit le Révérend, dans le seul dessein d'obtenir quelque remise sur mes achats auprès de la Bible Society. Ces citations, jusqu'à présent, étaient porteuses du même message et des mêmes idées qu'Allah, subha na lahu wa ta'aala, ordonnait aux musulmans de prêcher et de pratiquer. Ce ne serait pas honnête que de trouver des exceptions à tout ce qui était commun aux deux : musulmans et chrétiens. En effet, ce serait être hypocrite que d'admettre qu'un message tiré de mon livre (le Saint Coran) était très bon et que le même message extrait de son livre (la Sainte Bible) serait très mauvais. Ce serait un message impardonnable.
L'OBJECTIF
Quel était donc le but poursuivi par le Révérend alors qu'il me lisait les Ecritures ?
En réalité, je bénéficiais bien d'une remise spéciale sur tous mes achats effectués auprès de la Bible Society. D'ailleurs, j'étais sans doute le seul non chrétien à profiter de cet avantage, mais ce n'était que le résultat d'une transaction d'affaires. En tant que chef de la Bible Society, le Révérend devait être informé de ce privilège. J'étais musulman et mon physique ne pouvait prêter à confusion; je portais, en effet, barbe et chapeau, signes extérieurs de ma Foi, et reconnaissables aisément en tant que tel en cette partie du monde, et ceci malgré tous les achats de la Bible en anglais, zoulou, afrikaan, urdou, arabe, etc... Je n'étais toujours pas "converti". Peut-être suffisait-il d'un petit coup de pouce, et le responsable devait le savoir, ce qui explique sa lecture des citations précédentes. Comment se faisait-il que je n'avais pas encore embrassé la religion chrétienne ? Sans doute, pensait-il que je n'avais pas encore lu ces beaux passages de la Bible.
UN PROBLEME
Le Révérend jouait le role du professeur qui désirait enseigner, communiquer un nouveau savoir à son élève.
Depuis que mon prophète m'avait ordonné, "du berceau jusqu'à la tombe, à rechercher 1a connaissance" et "à rechercher la connaissance même s'i1 fallait aller jusqu'en Chine ", j'avais acquis le désir d'apprendre: Je dis alors : "Je suis d'accord avec tout ce que vous m'avez lu, mais j'ai un problème avec votre Bible". "Quel problème ?" demanda-t-il. Ce à quoi je rétorquai : "S'il vous plaît, ouvrez l'Evangile de Saint Luc, au chapitre 3, verset 23". Il fit ce que je demandai. Je lui demandai alors de lire. Il lut :
"Jésus avait environ trente ans lorsqu'il commença (son ministère). Il était (comme on le pensait) fils de Joseph, fils d'Eli." (Luc 3:23)
J'attirai l'attention du Révérend sur les mots "comme on Ie pensait". Je lui demandai alors : "Voyez-vous ces mots "comme on le pensait" qui sont entre parenthèses ?" Il répondit affirmativement. Je lui demandai pourquoi des parenthèses à cet endroit ? Il me répondit : "Je l'ignore, mais je peux en avoir l'explication par les théologiens." J'admirai son humilité. Bien qne tous les responsables des Bible Houses en Afrique du Sud soient des révérends à la retraite, il était possible que cet aspect précis des connaissances de la Bible ne soit pas de leur domaine.
Alors je lui répondis : "Si vous ne savez pas, alors permettez moi de vous dire ce que font ces parenthèses dans ce verset. Il est inutile de faire appel à un théologue."
Ainsi, j'expliquai que dans les "plus anciens manuscrits de Luc, les mots "comme on le pensait" ne figuraient pas. Vos traducteurs sentirent alors que sans cette adjonction, les "petits agneaux" encore mal façonnés à la foi, pourraient faire un faux pas et tomber dans l'erreur, celle de croire que Joseph le Charpentier était le vrai père biologique de Jésus. Ainsi, ils ajoutèrent, par prudence, leurs commentaires qu'ils placèrent entre parenthèses, afin d'éviter tout malentendu. J'ajoutai alors : "Je n'essaie pas de trouver l'erreur dans votre système d'adjonction de mots entre parenthèses, pour venir en aide au lecteur. Mais ce qui m'étonne c'est que dans toutes les traductions de la Bible, en langues africaines ou occidentales, les mots "comme on le pensait" sont maintenus mais sans parenthèses.
Se peut-il que, mis à part les Anglais, les autres nations de la terre ne puissent saisir le sens et le but de ces parenthèses ?
Que se passe-t-il avec les Afrikaners ? Pourquoi avez-vous fait disparaître les parenthèses de la Bible Afrikaan ? Le responsable rétorqua vivement : "Je ne l'ai pas fait". Je lui répondis : "Je le sais bien que vous ne l'avez pas personnellement fait. Mais pourquoi la Bible Society, que vous représentez, et vos théologiens jouent-ils avec la "Parole de Dieu" ? Si Dieu Tout Puissant n'a pas jugé utile de protéger Luc de l'erreur, quel droit avez-vous d'ajouter ou de faire disparaître des mots dans le "Livre de Dieu" ? Quel droit avez-vous de créer des Paroles de Dieu ?
DES ADJONCTIONS
Le fait que le traducteur place des mots entre parenthèses peut assez facilement être imputé à Saint Luc. En effet, si l'on ôte les parenthèses, et que l'on admet que Luc était inspiré par Dieu pour écrire ce qu'il écrivit, alors les adjonctions deviennent de ce fait Parole de Dieu. Ce qui n'est pas tout à fait le cas. (Cette question sera développée dans le futur livre : "La Bible est-elle la Parole de Dieu ?") Je concluai par ces mots :
Vos théologiens d'aujourd'hui ont réussi où les alchimistes d'autrefois ont échoué, à savoir transformer un quelconque métal en or scintillant.
LA LANGUE ANGLAISE
Le Révérend tint alors des propos qui n'avaient aucun rapport avec la discussion et le sujet de notre échange verbal prit une autre direction. Il fit quelques remarques qui me firent rétorquer : "Voyez-vous Monsieur, vous aulres Anglais, vous ne connaissez pas votre propre langue." (Je m' excuse auprès de mes lecteurs de langue maternelle anglaise). Il rétorqua vivement : "Vous insinuez que vous connaissez mieux ma langue que moi ?"
Je lui répondis alors : "Voyez-vous, Monsieur, vous lisez vos Saintes Ecritures dans votre langue maternelle, comme tout chrétien de l'un des mille groupes linguistiques. Et pourtant, chacun de ces groupes linguistiques chrétiens interprètent ce qu'il lit de façon diverse." "Vous parlez de quoi ?' me dit-il.
UN FANTOME
Je poursuivis : "Vous souvenez-vous lorsque Jésus (P) revint à la salle du repas après avoir été crucifié, "et leur dit (aux disciples) : Que la Paix soit avec vous" (Luc 24:36) et que ses disciples prirent peur en le reconnaissant ?" Il me dit se souvenir de cet incident. Alors je lui demandai : "Pourquoi, devaient-ils avoir peur ? Quiconque reconnaît un ami perdu ou un être cher devrait se réjouir et l'étreindre, et embrasser ses mains et ses pieds. "Pourquoi étaient-ils si terrifiés ?" Le Révérend répondit : "Ils (les disciples) pensaient voir un fantôme". Je lui demandai si Jésus (P) ressemblait à un fantôme ? Il répondit par la négative. "Alors pourquoi pensaient-ils qu'ils voyaient un fantôme, alors qu'il ne ressemblait pas à un fantôme ?" Le Révérend fut embarrassé par ma question. Je lui proposai : "S'il vous plaît, permettez-moi de vous expliquer."
LES DISCIPLES NE SONT PAS DES TEMOINS VISUELS
"Voyez-vous, Monsieur, les disciples de Jésus (P) n'étaient pas des témoins visuels ou même oculaires des évènements qui se déroulèrent au cours des trois jours précédents. Souvenez-vous de ce que Saint Marc dit, alors que Jésus (P) connait le moment le plus critique de sa vie : "Tous l'abandonnèrent et prirent la fuite:' (Marc 14:50)
Tout ce que les disciples savaient sur leur maître ne leur étaït parvenu que par ouïe-dire. Ils avaient entendu dire que leur maître avait été accroché à la croix, qu'il avait rendu l'âme, qu'il était mort et enterré depuis trois jours. Quiconque serait mis en présence d'une personne qui serait passée par toutes ces étapes, conclurait avoir en face d'elle un fantôme. Aussi, il n'est guère étonnant que ces dix hommes, braves, aient été terrifiés."
"Af'm de leur faire reprendre leurs esprits, Jésus (P) leur parla. Il leur dit : "Voyez mes mains et mes pieds, c'est bien moi." Plus familièrement, il aurait dit : Qu'est-ce qui ne va pas, ne voyez vous pas que c'est moi, que je suis le même (celui qui a marché et parlé avec vous, qui a rompu le pain avec vous) fait de chair et de sang.
Pourquoi donc doutez-vous ? "Touchez-moi et voyez; un esprit n'a ni chair ni os, comme vous voyez j'en ai." (Luc 24:39). En d'autres termes, il leur dit : "Si je suis fait de chair et d'os, alors c'est ce que je ne suis pas un fantôme, pas un revenant, pas un esprit !" Je m'adressai alors au Révérend : "Est-ce exact ?" Il répondit : "Oui !" Je poursuivis donc. Ainsi, Jésus (P) leur dit, comme le précise le verset, que ce que les disciples devraient "toucher et voir" n'était pas un corps traduit, ni métamorphosé, ni d'ailleurs ressuscité, car un corps ressuscité est un corps spiritualisé. Il leur expliqua donc le plus clairement possible qu'il n'est pas ce qu'ils pensent. Ils le croyaient "esprit", "ressuscité", revenu du royaume des mots. Il n'en était rien !
SPIRITUALISATION
"Mais comment pouvez-vous être aussi sûr que le corps ressuscité ne puisse se matérialiser comme Jésus (P) put le faire ?" murmura le Révérend. Je lui répondis : "Parce que Jésus (P), lui même, a dit que les corps ressuscités se spiritualisaient." "Quand a-t-il dit cela ?" s'enquit le Révérend, ce à quoi je rétorquai : "Souvenez-vous de l'incident rapporté dans l'Evangile de Saint Luc au chapitre 20, lorsque les savants juifs - "les principaux sacrificateurs et les scribes avec les anciens" - vinrent à lui afin de le questionner. Parmi leurs questions, il y en avait une concernant une femme juive qui eut successivement sept maris, conformément à la coutume juive. Tous décédèrent ainsi que la femme." Le Révérend confirma se souvenir de cet incident. Je poursuivis : "Le piège, que l'on voulait tendre à Jésus (P) alors, concernait la désignation du mari, parmi les sept, qui aurait la femme dans l'autre monde, après la résurrection. Car, en fait, les sept frères l'avaient possédée". Le problème ne se posait pas tant lorsqu'il s'agissait d'assurer la descendance; ils l'avaient eu alors chacun à leur tour, se succédant auprès d'elle au fur et à mesure des décès des frères. Mais, dès lors qu'à la résurrection, tous reviendraient à la vie, alors il y aurait une lutte au Paradis afin de l'obtenir, surtout si elle avait su leur procurer du plaisir.
"Jésus (P) balaya toutes leurs fausses notions de la résurrec tion en précisant qu'à la résurrection "ils ne pourront pas non plus mourir" (Luc 20:36). Ce qui signifie que les personnes ressuscitées seront immortalisées. Elles ne pourront plus mourir, ni connaître la faim ou la soif, ni la fatigue. En résumé, tout ce qui peut conduire à la mort deviendra inefficace contre les corps ressuscités. Jésus (P) poursuit son explication : "parce qu'ils (les corps ressuscités) seront semblables aux anges" ce qui revient à dire qu'ils seront des anges, qu'ils seront spiritualisés et deviendront des esprits, "et ils seront fils de Dieu, étant fils de la résurrection" (Luc 20:36)
JESUS N'EST SPIRITUALISE'
Le Révérend m'a mis au défi de répondre à sa question : "Mais comment pouvez-vous être sûr... ? et cela a interrompu mon exposé. Aussi, reprenons où nous nous étions alors arrêtés. Il n'est pas ce qu'ils pensaient qu'il était : il n'était ni esprit, ni fantôme ni revenant. Afin de les rassurer plus encore, après qu'ils aient vu et touché ses mains et ses pieds, et s'être assurés qu'il était bien matériel, qu'il avait un corps bien physique, et que leur peur était injustifiée, il dit à ses disciples : "Avez-vous quelque chose à manger ? Ils lui présentèrent un morceau de poisson grillé. Il le prit et le mangea devant eux." (Luc 24:41~3)
UNE COMEDIE
Qu'est-ce que Jésus (P) voulait prouver en faisant toucher ses mains et ses pieds, en mangeant et mâchant le poisson grillé ?
Etait-ce une simulation, une tromperie, une comédie ? "Non" dit Schleliermacher en 1819, une centaine d'années avant que je ne vois le jour. Albert Schweizer rappelle ses propos : "Si Jésus s'est nourri uniquement afin de prouver qu'i1 pouvait se nourrir alors qu'il n'avait aucun besoin de se nourrir, c est là un simulacre." (A la recherche du Jésus historique", p. 64)
Alors que je m'entretenais avec le responsable de la Bible Society, je ne connaissais pas encore Schleliermacher, ni les autres théologiens chrétiens qui, il y a plus de cent ans, étaient sceptiques quant à la mort de Jésus (P), sur la croix telle qu'elle est rapportée par Albert Schweizer.
PAS DE RESURRECTION
"Qu est-ce qui ne va pas ?" Jésus (P) vous dit, usant d'un langage sans ambiguité, qu'il n'est pas un Esprit, qu'il n'est pas spiritualisé, et pourtant tout le monde Chrétien croit qu'il est ressuscité, c'est-à-dire spiritualisé. Qui ment, vous ou lui ? Comment se fait-il que vous (chaque chrétien et tous les chrétiens) lisiez votre Sainte Bible dans votre langue maternelle et que, malgré tout, tous autant que vous êtes vous compreniez l'opposé de ce que vous lisiez ? Supposons que vous lisiez la Bible, en hébreu par exemple, et que vous reconnaissiez ne pas comprendre ce que vous lisez, alors cela serait compréhensible. De même, si vous la lisiez en grec. Mais ce qui est incompréhensible, c'est que vous la lisez chacun dans votre langue maternelle et que pourtant vous comprenez le contraire de ce qui est écrit. Avez-vous subi un lavage de cerveau ? Ou, avez-vous été "programmé", comme le diraient les Américains ?
"S'il vous plaît, dites-moi qui ment ? Serait-ce Jésus (P) ou un millier de millions de chrétiens de part le monde ? Jésus (P) dit: "Non !" au fait qu'il soit ressuscité, et vous tous dites "Oui !" Nous, musulmans, qui devons-nous croire : Jésus (P) ou ses soi-disant disciples ? Nous, musulmans, croirions plutôt le Maître. N'a-t-il pas dit : "Le disciple n'est pas plus que le maître:' (Matthieu 10:24)
C'était plus que le Révérend ne pouvait supporter d'entendre. Aussi, il s'excusa poliment : il devait aller fermer son bureau mais il espérait me revoir. Une formule de politesse comme une autre !
Si je sortis vainqueur de cette discussion, je perdis, par contre, ma remise auprès de la Bible Society. Mais que cette perte soit ma récompense. Si vous, cher lecteur, pouviez seulement vous rafraîchir les idées quant au sujet de la crucifixion, alors je considèrerais avoir déjà gagné.
Ceux d'entre vous qui ont déjà appris les leçons 1 et 2 : "Quel était le signe de Jonas ?" et "Qui bougea la pierre ?" devraient garder en mémoire les versets de la leçon 3. Si vous ne possédez pas encore les brochures précitées, n'hésitez pas à écrire pour les demander. Nous vous ferons aussi parvenir un ouvrage plus détaillé intitulé "Le Christ fut-il crucifié ?"
"... Lui-même se présenta au milieu d'eux et dit : Que la Paix soit avec vous.
Saisis de frayeur et de crainte, ils pensaient voir un esprit.
"... il leur dit : ...
"Voyez mes mains et mes pieds, c'est bien moi. Touchez-moi et voyez, nn esprit n'a ni chair, ni os, comme vous voyez que j'en ai.
"Et ... il leur montra Ses mains et Ses pieds.
"Comme dans leur joie, ils ne croyaient pas encore et qu'ils étaient dans l'étonnement, il leur dit : "Avez-vous quelque chose à manger ?
"Ils lui présentèrent un morceau de poisson grillé" *
"Il le prit et le mangea devant eux."
(*) La "Revised Standard Version" ne fait pas mention du "miel". Pourquoi ? Notre ouvrage "La Bible est-ce la parole de Dieu ?" en donne l'explication