Le recours à l’intercession des Prophètes et des guides spirituels
  • Titre: Le recours à l’intercession des Prophètes et des guides spirituels
  • écrivain: Al-Shia.org
  • Source:
  • Date de sortie: 20:32:23 10-10-1403

Question: Selon les arguments rationnels, les preuves existantes dans les versets coraniques ainsi que le comportement du Saint Prophète (a.s.s.); le recours aux Prophètes, aux guides spirituels et les hommes vertueux est-il un associationnisme et ne suscitera-t-il pas un blasphème? Étant donné que:

Premièrement: D’après des motifs rationnels, la Création est réservée à Dieu et les divers facteurs d’influences provenant de Lui. Le Saint Coran l’approuve et le répète de nombreuses fois:

 

قُلِ اللَّهُ خَالِقُ كُلِّ شَيْءٍ.…

»… Dieu est le Créateur de toute chose… »(1)

 

Entre les causes et les causés, il n’existe par conséquent, aucune relation créationelle ou d’influence. Au contraire, il est tout à fait habituel pour le Très Haut de créer les causés suite aux causes et les effets après les pourvus d’un effet, sans être au sein de ceux-ci. Par exemple, le bois brûle après que le feu atteigne les bûches, sans qu’il n’y ait de rapport entre eux. Reconnaître que les Prophètes et les guides religieux possèdent une puissance par essence et sont l’origine d’un effet quelconque, revient à les associer à Dieu. Tout comme le fait de chercher leur recours et de leur présenter des requêtes.

 

Deuxièmement: Dieu ordonne:

 

وَقَالَ رَبُّكُمُ ادْعُونِي أَسْتَجِبْ لَكُمْ ۚ إِنَّ الَّذِينَ يَسْتَكْبِرُونَ عَنْ عِبَادَتِي سَيَدْخُلُونَ جَهَنَّمَ دَاخِرِينَ

« Et votre Seigneur dit: “Appelez-Moi, Je vous répondrai. Ceux qui, par orgueil, se refusent à M’adorer entreront bientôt dans l’Enfer, humiliés.” » (2)  

 

Dieu, le Tout Puissant, comme l’éclaire parfaitement le contenu de ce verset, considère l’invocation comme un acte d’adoration. Pour tout refus d’acte de dévotion et d’invoquer Dieu, Il promet catégoriquement le feu de l’Enfer. De la même façon, appeler un autre que Dieu est une désobéissance et revient donc à associer à Dieu, autre que Lui.

 

Troisièmement: Le Prophète de l’Islam lors de son invitation à l’Islam considérait formellement les non-musulmans (c’est-à-dire les polythéistes et les gens du Livre) d’infidèles. Il lutta contre eux, alors que les polythéistes reconnaissaient le Tout Puissant en tant que Créateur, le Pourvoyeur et l’Organisateur de l’Univers. Leur seul motif d’association était de présenter leurs requêtes aux anges et de les prendre pour intercesseurs. Par contre les gens du Livre (dénomination donnée aux pratiquants des religions possédant un livre céleste comme les juifs et les chrétiens), acceptaient les Prophètes précédents. Leur seule association était de faire des requêtes à leurs âmes, de les prendre pour intercesseurs et de leur prêter une grande attention. Or le Prophète de l’Islam ne faisait aucune différence entre ceux-ci (les polythéistes et les gens du Livre), il les combattit et les considéraient tous deux d’infidèles et d’associationnistes.

 

Quatrièmement: Selon de nombreux versets, tels que:

 

لَا يَعْلَمُ مَنْ فِي السَّمَاوَاتِ وَالْأَرْضِ الْغَيْبَ إِلَّا اللَّهُ

« Dis: “Nul de ceux qui sont dans les cieux et sur la terre ne connaît l’Inconnaissable, à part Dieu”… » (3) 

وَعِنْدَهُ مَفَاتِحُ الْغَيْبِ

« C’est Lui qui détient les clés de l’Inconnaissable. Nul autre que Lui ne les connaît… »(4)

 

La science de l’Inconnaissable est réservée à Dieu et hormis Lui, personne ne peut y accéder. Ni les Prophètes, ni les guides religieux ou tout autre ne peuvent bénéficier de cette science. Sans aucun doute l’univers d’ici-bas est complètement inconnu des gens de l’au-delà et tout être humain, après sa mort n’est guère au courant de ce qui se produit dans le monde terrestre, même s’il est Prophète ou guide spirituel. Faire des requêtes ou demander l’intercession des messagers et des guides après la mort est par conséquent à la fois un blasphème et futile, comme le précise le verset:

 

يَوْمَ يَجْمَعُ اللَّهُ الرُّسُلَ فَيَقُولُ مَاذَا أُجِبْتُمْ ۖ قَالُوا لَا عِلْمَ لَنَا ۖ إِنَّكَ أَنْتَ عَلَّامُ الْغُيُوبِ

« (Rappelle-toi) le jour où Dieu rassemblera (tous) les messagers, et qu’Il dira: “Que vous a-t-on donné comme réponse?” Ils diront: » Nous n’avons aucun: c’est Toi, vraiment le grand Connaisseur de tout ce qui est inconnu". » (5)  

 

Ce verset prouve que les messagers de Dieu répondront le jour du jugement à propos de l’état de leur communauté, dont ils ne sont guère informés après leur décès.

 

En conclusion suite aux propos précédents, recourir aux Prophètes et aux guides spirituels après leur trépas est un blasphème; tout comme leur présenter des requêtes, baisser la tête en signe d’humilité devant leur tombe ou bien embrasser leur mausolée.

 

Réponse: Selon le premier argument, il est indispensable que dans le monde de l’existence, aucun élément influant indépendant n’existe dans l’effet ni un intermédiaire quelconque dépendant dans la conséquence. L’effet appartient bien au contraire absolument à Dieu et en d’autres termes, réfuter la cause et l’effet au sein des créatures et le monopole de la Cause à Dieu, le Tout Puissant, est en opposition flagrante avec rationalité innée humaine. Ces propos impliquent cependant deux questions ardues ne pouvant être résolues:

 

1- En acceptant ces paroles, on ne peut démontrer l’existence de Dieu et qu’Il est le Créateur de l’Existence; étant donné que nous prouvons l’Existence divine grâce aux connaissances que nous avons acquises à partir de l’Univers de l’existence. Lorsqu’au sein des créatures externes et des connaissances théoriques et rationnelles, il n’existe pas d’élément nommé alternatif existentielle et un rapport entre cause et effet; comment peut-on comprendre que les phénomènes de l’univers possèdent une alternative existentielle et qu’il existe une relation entre l’existence et un élément extérieur à l’univers (nommé Créateur de l’Univers)? Ne serait-il pas une plaisanterie de dire que c’est une habitude courante pour Dieu de créer l’effet après celui à qui appartient l’effet et bien que nous n’ayons guère prouvé l’Existence de Dieu, nous parlions de Sa disposition?

 

2- Lorsqu’il existe une rupture d’alternative existentielle (tavaqqof vodjoudi) et relationnelle entre une chose et les autres éléments, cela occasionne également l’arrêt de tout rapport entre chaque cause et sa conséquence; ainsi aucune cause n’impliquera plus son résultat, puisqu’il n’existe plus aucun rapport entre une cause et son dénouement. Ces propos n’ont aucune signification scientifique, ils nécessitent le doute en toute chose, tout comme le sophisme ! (6)  

 

Par contre, nous considérons la loi de cause et effet en tant que loi commune et n’acceptant aucune exception, sous la direction de la rationalité humaine. Tout phénomène ou événement précédé du néant, ne prend pas existence de par lui-même, il nécessite une cause plus élevée que lui. Il en va de même pour leurs causes et la cause de cette cause; toutes les causes (selon l’opinion mal fondée du cercle vicieux et d’autres méthodes rationnelles) aboutissent finalement à une seule Cause « l’Être Absolu » qui n’est autre que Dieu. L’Univers est donc un monde de raisons ('Âlam-o)Asbâb), la Cause indépendante de tout effet, pour tous les éléments créés, est Dieu le Très Haut. Toutes autres causes se trouvant entre Dieu et un « effet supposé » sont intermédiaires, leurs actions et effets proviennent de l’Essence de l’Acte et l’Effet de Dieu.

 

Le fait qu’un élément soit intermédiaire signifie qu’il intervient en tant qu’effet pour atteindre la faveur de l’existence dans sa résultante, en dehors de toute participation et indépendance. Cela ressemble à l’exceptionnalité d’un acte accompli par un intermédiaire et son bénéficiaire; tel un être humain tenant en main un stylo et commençant à écrire. Dans cette hypothèse le stylo écrit, la main écrit ainsi que cette personne; ces trois sentences sont justes, en réalité. Alors qu’écrire est un acte unique; il se rapporte à trois sujets différents. L’écrivain indépendant dans cet effet est « l’“homme » tandis que la main et le stylo sont des intermédiaires, non pas des associés. Dans l’exemple du feu et la capacité de brûler, c’est Dieu qui a ordonné la création du feu brûlant et non pas le feu séparément et la combustion séparément; Il a ordonné en d’autres termes, la création de la combustion par le feu et non pas indépendamment ou isolément.

 

Par conséquent, le phénomène cause et effet, existant au sein des créatures possibles, a été fabriqué et créé en toute indépendance par Dieu le Tout puissant, au moyen de son Unicité sans aucune incompatibilité. Bien au contraire c’est la médiation des éléments qui y corrobore et le formalise. Le Saint Coran, confirme l’ensemble des lois de cause et effet dans tous les actes et effets se rapportant aux créatures, ainsi que dans tous leurs besoins. Mais d’autre part il réserve au Tout Puissant l’indépendance des effets, comme le précisent les versets suivants:

 

« Et lorsque tu lançais, ce n’était pas toi qui lançais; mais Dieu qui lançait… » (7)  

قَاتِلُوهُمْ يُعَذِّبْهُمُ اللَّهُ بِأَيْدِيكُ.

« Combattez-les. Dieu les châtiera par vos mains… » (8)

... تُعْجِبْكَ أَمْوَالُهُمْ وَلَا أَوْلَادُهُمْ ۚ إِنَّمَا يُرِيدُ اللَّهُ لِيُعَذِّبَهُمْ…

« … Dieu ne veut certes que les châtier par eux… » (9)  

 

Concernant le deuxième argument avancé, selon lequel appeler est un acte dévotion, réponse au premier argument, nous avons expliqué que l’appel et la présentation d’une requête à un autre que Dieu, est concevable sous deux formes: Tout d’abord une requête faite par prétention d’indépendance dans l’effet et de la capacité innée de ce dernier, puis une demande de requête à un intermédiaire; l’appel de celui-ci n’a aucun rapport avec l’hypothèse qu’il puisse être associé avec le propriétaire de cet intermédiaire, comme le précise le saint verset:

 

وَقَالَ رَبُّكُمُ ادْعُونِي أَسْتَجِبْ لَكُمْ ۚ إِنَّ الَّذِينَ يَسْتَكْبِرُونَ عَنْ عِبَادَتِي سَيَدْخُلُونَ جَهَنَّمَ دَاخِرِينَ

« … Appelez-Moi, Je vous répondrai. Ceux qui, par orgueil, se refusent à M’adorer entreront bientôt dans l’Enfer, humiliés. » (10)

 

La seule invocation interdite est celle qui simultanément invoque simultanément la conviction que la partie considérée est indépendante dans l’effet qu’elle produit et une demande à l’inconditionnel, ou bien à un intermédiaire ou au moyen d’un acte et de l’effet d’un détenteur d’intermédiaire. Lui faire une requête revient à en faire un élément indépendant donné. De plus, prendre ce saint verset au pied de la lettre, n’empêche que dans certaines situations il est bien évident que ce ne sont pas des blasphèmes. Tel le fait de dire chaque jour au boulanger, en échange de cet argent donnez-nous du pain, demander de la viande au boucher, à l’ami de rendre un service. Ces requêtes sont certes des invocations, mais ce serait une erreur de les considérer comme un blasphème absolu. Certains ont ainsi prétendu que ces derniers sont vivants, ils entendent donc la demande; alors que les Prophètes et les guides spirituels sont inconscients des requêtes qui leur sont faites après avoir quitté ce monde. Ces propos ne cherchent en réalité qu’à éliminer des difficultés vides de sens concernant ces invocations et non pas à résoudre le problème de blasphémassions posé dans ce saint verset sur l’invocation. Nous y reviendrons d’ailleurs dans le quatrième argument.

 

De même dans le saint verset:

 

يَا أَيُّهَا الَّذِينَ آمَنُوا اتَّقُوا اللَّهَ وَابْتَغُوا إِلَيْهِ الْوَسِيلَةَ وَجَاهِدُوا فِي سَبِيلِهِ لَعَلَّكُمْ تُفْلِحُونَ

« Ô les croyants ! Craignez Dieu, cherchez le moyen de vous rapprocher de Lui et luttez pour Sa cause. Peut-être serez-vous de ceux qui réussissent ! » (11)  

 

Dieu le Très Haut, déclare que l’adoption d’une ligne de conduite est un moyen de se diriger vers Lui et une raison de rectifier son comportement. Dans les traditions prophétiques on retrouve les mêmes conseils, pour cela il employait la foi et la prière. Il est bien évident que les moyens sont ici soit le rapprochement par l’intermédiaire de la foi et des actes de dévotion, soit la foi et l’adoration elle-même. La foi est sans aucun doute une qualité de l’âme et les actes de dévotion une pratique humaine. Toute causalité attestée, autre que Dieu le Très Haut et considérée selon l’argumentation précédente (élément d’adoration), est blasphématoire et il est impensable que le blasphème puisse rapprocher de Dieu.

 

Pour la troisième argumentation, les propos sur les polythéistes ne sont que prétentions ne correspondant guère à la réalité. Exposer en effet que les adorateurs d’idoles certifient que Dieu est Unique et sans associé, le Créateur et le Donateur, est faux. Qu’ils croient que nul ne donne l’existence et la mort en dehors de Lui et personne ne dirige sauf Lui, que la totalité des cieux, la terre et tout ce qui s’y trouve, sont à Son service, en Sa possession et Son pouvoir, est inexact. En effet, d’après le texte des livres religieux, des rites et des témoignages rendus par des idolâtres -dont cent millions d’entre eux vivent en Chine, Inde et d’autres contrées habitées- le culte des idoles est basé sur la conviction que la création, l’apparition de tout l’Univers et même les idoles qu’ils adorent proviennent de Dieu le Tout Puissant. Mais puisque Son Essence Sacrée est Infinie, Elle ne peut être appréhendée par nos sens, notre imagination et intelligence; nous ne pouvons Lui être totalement attentifs, étant donné que nos perceptions ne peuvent en avoir qu’une connaissance partielle. L’adoration et la dévotion qui doivent Lui être attentionnées nous sont impossibles et nous sommes obligés d’adorer certains de Ses serviteurs rapprochés et élus – soient anges, djinns ou vertueux du monde de l’humanité- afin qu’ils nous rapprochent de Dieu et intercèdent pour nous auprès de Lui.

 

Pour les adorateurs d’idoles, les anges sont des créatures pures et rapprochées, auxquelles la responsabilité d’une partie des affaires universelles a été confiée; ils sont pour eux des sages indépendants et ayant pleins pouvoirs. Tels les dieux de la mer, de la vallée, de la guerre, de la paix, de la beauté et de la laideur, du ciel et de la terre. Chacun possédant ses propres pouvoirs, est indépendant dans le domaine lui ayant été délégué et qu’il dirige. Il (Dieu selon ces polythéistes) est le dieu des dieux et le seigneur des seigneurs et ne dirige point les affaires du monde. Dans le Saint Coran, nous trouvons d’ailleurs les versets suivants sur le sujet:

 

« Si tu leur demandes: “Qui a créé les cieux et la terre?”, ils diront, certes: “Dieu !”… » (12)

« Et si tu leur demandes qui les a créés, ils diront très certainement: “Dieu”… » (13)  

Et les versets cités ci-dessus, dans lesquels les idolâtres avouent que la création revient Dieu le Très Haut:

لَوْ كَانَ فِيهِمَا آلِهَةٌ إِلَّا اللَّهُ لَفَسَدَتَا ۚ

« S’il y avait dans les deux (le ciel et la terre) des dieux autres que Dieu, tous deux seraient certes dans le désordre… » (14)  

 

Ainsi que le verset:

 

وَمَا كَانَ مَعَهُ مِنْ إِلَٰهٍ ۚ إِذًا لَذَهَبَ كُلُّ إِلَٰهٍ بِمَا خَلَقَ وَلَعَلَا بَعْضُهُمْ عَلَىٰ بَعْضٍ ۚ

« … et il n’existe point de divinité avec Lui; sinon chaque divinité s’en irait avec ce qu’elle a créé, et certaines seraient supérieures aux autres… » (15)  

 

Le raisonnement de ces versets repose sur le fait que s’il existait des dieux multiples, il se produirait des différends dans la planification et des avis divers dans l’exécution, provoquant ainsi des controverses et des troubles dans l’univers. Il est bien évident que si ces dieux n’avaient aucune indépendance dans la direction, et n’étaient que des intermédiaires et des agents de la Volonté du Dieu Unique, il n’y aurait guère de divergences pour qu’il se produise des programmations diverses.

 

Il est donc clair que les idolâtres -aussi bien ceux qui adorent les astres et leurs entités spirituelles, que ceux qui rendent un culte aux idoles et à leurs maîtres- ne portent aucune dévotion à Dieu, le Très Haut. Dans leurs cérémonies de sacrifices, tout à fait particulières, ils s’adressent à leurs divinités. Ils n’espèrent que l’intercession du Tout Puissant dans leurs affaires terrestres et non dans l’au-delà, puisque ces derniers réfutent la Résurrection (M’aâd). Le Saint Coran leur répond de la manière suivante à propos de l’absolution de l’intercession et non pas sur l’intercession du jour de la Résurrection, qu’ils rejettent:

 

مَنْ ذَا الَّذِي يَشْفَعُ عِنْدَهُ إِلَّا بِإِذْنِهِ ۚ

« Qui peut intercéder auprès de Lui sans Sa permission?...» (16)

 

En effet, il faut savoir que les Arabes de la période de l’ignorance (avant l’Islam) étaient plongés dans le paganisme et contrairement aux principes de l’idolâtrie, adoraient aussi parfois Dieu le Très Haut. Ils accomplissaient par exemple le pèlerinage de la Mecque (Hadj) depuis l’époque du Prophète Ibrahim et ce n’est qu’après Omar et ibn Yahyâ que tous dans la région du Hedjâz (partie de l’Arabie Saoudite) devinrent idolâtres. Pourtant ils continuèrent à le pratiquer, mais durant leurs actes de dévotion, ils adoraient leurs propres idoles, entre autres Habl se trouvant sur le toit de la Maison de Dieu (K'aba), et Asaf et Naélé situées respectivement sur les monts çafâ et Marvé, et leurs offraient des sacrifices. Ces pratiques du paganisme ressemblaient à celles des autres adorateurs d’idoles, c’est-à-dire qu’au lieu de prendre pour direction ou objectif le maître de l’idole, ils adoraient l’idole même, qu’ils avaient fabriquées de leurs propres mains. Comme Dieu le cite de la bouche du Prophète Ibrahim (a.s.s.):

 

قَالَ أَتَعْبُدُونَ مَا تَنْحِتُونَ

»… Adorez-vous ce que vous sculptez? » (17)

 

En résumé, selon les principes de l’idolâtrie – et contrairement à ce qui a été annoncé dans le troisième argument- Dieu le Très Haut n’est guère l’Organisateur des phénomènes universels ni objet d’adoration. L’intercession qui est par exemple rapportée aux anges s’arrête aux affaires de l’existence terrestre et fait partie d’une régence dans laquelle les anges sont entièrement indépendants et ont pleins pouvoirs; et ne sont plus des intermédiaires ou des instruments. Ils sont semblables aux maçons auxquels un propriétaire confie la construction de sa maison. Dans cette hypothèse les matériaux de construction de première nécessité sont à la charge du propriétaire qui doit fournir tous les matériaux nécessaires pour la construction, allant du plâtre, des pierres, des briques, etc. alors que le plan et l’ouvrage reviennent au maçon. Dans notre discussion l’intercession des anges représente la demande faite au maçon qui est en même temps décisive et c’est une mesure prise par les dieux.

 

Dans ce troisième argument, concernant les gens du Livre, il a été également apporté qu’ils avaient associé au Tout Puissant, les Prophètes et les guides spirituels décédés et qu’ils demandaient leur intercession. D’après ces déclarations c’est de cette manière qu’ils sont devenus polythéistes. Voilà encore une prétention impulsive et absurde; en effet c’est en rejetant l’invitation du Prophète de l’Islam (a.s.s.), que les chrétiens, les juifs ou les adeptes.

 

d’autres rites sont devenus infidèles:

 

إِنَّ الَّذِينَ يَكْفُرُونَ بِاللَّهِ وَرُسُلِهِ وَيُرِيدُونَ أَنْ يُفَرِّقُوا بَيْنَ اللَّهِ وَرُسُلِهِ وَيَقُولُونَ نُؤْمِنُ بِبَعْضٍ وَنَكْفُرُ بِبَعْضٍ وَيُرِيدُونَ أَنْ يَتَّخِذُوا بَيْنَ ذَٰلِكَ سَبِيلًا

أُولَٰئِكَ هُمُ الْكَافِرُونَ حَقًّا ۚ

« Ceux qui mécroient en Dieu et en Ses Messagers, qui veulent causer une séparation entre Dieu et Ses Messagers et qui disent: “Nous croyons en certains d’entre eux, mais nous ne croyons pas en d’autres.” Et qui veulent prendre par choix un chemin intermédiaire (entre la foi et la mécréance), les voilà les vrais mécréants !...» (18)  

 

D’autre part ils obéissaient formellement à leurs religieux et les prenaient pour leurs propres maîtres, alors que Dieu considère l’obéissance comme étant un acte de dévotion et d’adoration, comme nous le retrouvons dans les versets:

 

« Ne vous ai-Je pas engagés, enfants d’Adam, à ne pas adorer le Diable? Car il est vraiment pour vous un ennemi déclaré, et à M’adorer?...» (19)  

« Vois-tu celui qui prend sa passion pour sa propre divinité? Et Dieu l’égare sciemment… » (20)  

 

Dans ces versets, il est clair que l’obéissance signifie l’adoration; or ces deux groupes en s’égarant du chemin de la religion véridique, avaient matière à une infidélité particulière, les juifs disaient « Uzayr fils de Dieu » et les chrétiens « le Messie fils de Dieu », ces derniers adoraient Jésus fils de Mariam (Marie):

 

« Lorsque Dieu a dit: « ô Jésus fils de Mariam, est-ce toi qui as dit aux gens: “Prenez-moi, ainsi que ma mère pour deux divinités en dehors de Dieu?”… » (21)  

 

Dieu le Tout Puissant, cite de manière générale ce point de vue dans les versets suivants:

 

وَقَالَتِ الْيَهُودُ عُزَيْرٌ ابْنُ اللَّهِ وَقَالَتِ النَّصَارَى الْمَسِيحُ ابْنُ اللَّهِ ۖ ذَٰلِكَ قَوْلُهُمْ بِأَفْوَاهِهِمْ ۖ يُضَاهِئُونَ قَوْلَ الَّذِينَ كَفَرُوا مِنْ قَبْلُ ۚ قَاتَلَهُمُ اللَّهُ ۚ أَنَّىٰ يُؤْفَكُونَ اتَّخَذُوا أَحْبَارَهُمْ وَرُهْبَانَهُمْ أَرْبَابًا مِنْ دُونِ اللَّهِ وَالْمَسِيحَ ابْنَ مَرْيَمَ وَمَا أُمِرُوا إِلَّا لِيَعْبُدُوا إِلَٰهًا وَاحِدًا ۖ لَا إِلَٰهَ إِلَّا هُوَ ۚ سُبْحَانَهُ عَمَّا يُشْرِكُونَ

« Les juifs disent: » « Uzayr est fils de Dieu » et les chrétiens disent: « Le Messie et fils de Dieu ». Telle est la parole provenant de leurs bouches. Ils imitent les propos des mécréants qui les ont précédés. Que Dieu les anéantisse ! Comment s’écartent-ils (de la vérité)? Ils ont pris leurs rabbins et leurs moines, ainsi que le Messie fils de Mariam, en tant que seigneur en dehors de Dieu, alors qu’on ne leur a commandé que d’adorer un Dieu Unique. Pas de divinité à part Lui ! » (22)  

 

Concernant les mages, même si le Saint Coran n’en parle guère, nous savons qu’apparemment ils adorent les anges, tout comme les idolâtres; à la différence qu’ils n’ont pas d’idoles. Contrairement aux adorateurs d’idoles qui fabriquaient des effigies pour les anges portant le nom d’« idoles » et les prenaient pour représentant (des anges).

 

D’après les affirmations précédentes, le Saint Coran n’a jamais présenté le recours aux Prophètes et aux vertueux pour des requêtes en tant qu’intermédiaires ou moyens – non pas indépendamment-, comme étant un blasphème. Concernant les infidèles et les gens du Livre, dans le troisième argument, il n’en était pas ainsi, mais bien au contraire ils prenaient pour objet d’adoration un autre que Dieu. Ils ne les choisissaient pas dans le but d’intercéder, mais bien pour adorer par des cérémonies -tout à fait particulières-, à la fois dans le passé et encore de nos jours.

 

En principe, une personne, de par sa nature humaine innée, ne considère pas un intermédiaire ou un moyen, comme étant un associé, mais comme un instrument ou un facteur lui permettant d’atteindre le but ou l’objectif qu’il s’était fixé. La voie est certes bien différente du dessein et du point de mire. Une personne faisant une requête auprès d’un riche en faveur d’un pauvre; s’il reçoit l’argent de ce dernier pour le remettre au pauvre; aucune personne sensée ne pourra dire que cet argent est un don à la fois du riche et de l’intercesseur puisque le donateur est le riche et l’intercesseur l’intermédiaire. L’intercesseur est constamment le lien entre le nécessiteux et le détenteur (de la requête) et non pas son associé pour exaucer les vœux.

 

Le quatrième argument est lui aussi contraire au texte coranique:

 

عَالِمُ الْغَيْبِ فَلَا يُظْهِرُ عَلَىٰ غَيْبِهِ أَحَدًا إِلَّا مَنِ ارْتَضَىٰ مِنْ رَسُولٍ فَإِنَّهُ

« (C’est Lui) qui connaît le mystère. Il ne dévoile Son mystère à personne, sauf à celui qu’Il agrée comme Messager… » (23)  

 

Dans ce verset, Dieu réfute toute maitrise sur autrui par un autre que Lui. Et dans un même temps, il annonce l’exemption du Prophète sans stipuler s’il s’agit du monde terrestre ou non; il est par conséquent possible que le Prophète en vie ou après sa mort soit au courant des choses cachées en fonction de la Volonté divine et de Son enseignement. Les versets coraniques viennent d’ailleurs

 

Le confirmer, toutes les fois que la science des choses cachées est reniée, le message est aussitôt cité:

 

قُلْ مَا كُنْتُ بِدْعًا مِنَ الرُّسُلِ وَمَا أَدْرِي مَا يُفْعَلُ بِي وَلَا بِكُمْ ۖ إِنْ أَتَّبِعُ إِلَّا مَا يُوحَىٰ إِلَيَّ

« Dis: “Je ne suis pas une innovation parmi les messagers; et je ne sais pas ce que l’on fera de moi ni de vous. Je ne fais que suivre ce qui m’est révélé”… » (24)  

 

« Et si je connaissais l’Inconnaissable, j’aurais eu des biens en abondance, et aucun mal ne m’aurait touché. Je ne suis pour les gens qui croient, qu’un avertisseur… » (25)  

 

Dans une autre Sourate, il est répondu de la manière suivante aux critiques de certaines communautés aux Prophètes, sur le fait qu’ils sont des êtres humains ordinaires:

قَالَتْ لَهُمْ رُسُلُهُمْ إِنْ نَحْنُ إِلَّا بَشَرٌ مِثْلُكُمْ وَلَٰكِنَّ اللَّهَ يَمُنُّ عَلَىٰ مَنْ يَشَاءُ مِنْ عِبَادِهِ ۖ

« Leurs messagers leur dirent: “Certes, nous ne sommes que des humains comme vous. Mais Dieu favorise qui Il veut parmi Ses serviteurs…” » (26)  

 

Les versets suivants sont certes les plus catégoriques sur le sujet; rapportés de Jésus, s’adressant à son peuple:

 

وَأُنَبِّئُكُمْ بِمَا تَأْكُلُونَ وَمَا تَدَّخِرُونَ فِي بُيُوتِكُمْ ۚ إِنَّ فِي ذَٰلِكَ لَآيَةً لَكُمْ إِنْ كُنْتُمْ مُؤْمِنِينَ

« Et je vous annonce ce que vous mangez et ce que vous amassez dans vos maisons. Voilà bien là un signe, pour vous… »(27)

إِنِّي رَسُولُ اللَّهِ إِلَيْكُمْ مُصَدِّقًا لِمَا بَيْنَ يَدَيَّ مِنَ التَّوْرَاةِ وَمُبَشِّرًا بِرَسُولٍ يَأْتِي مِنْ بَعْدِي اسْمُهُ أَحْمَدُ ۖ

»… Annonciateur d’un Messager à venir après moi, dont le nom sera « Ahmad »… » (28)  

 

De nombreuses traditions également, prédisent et annoncent la fin des temps ou d’autres faits, de la bouche du Prophète (a.s.s.) et des Imams (pse).

La connaissance des choses cachées et la capacité d’accomplir des miracles qui ont été réfutées pour le Saint Prophète concernent l’indépendance et une capacité innée puisque les versets le précisent c’est une faculté en rapport avec la Grâce divine enseignée par Dieu Lui-même. Cette connaissance est acquise par le Prophète au moyen de la révélation, et pour les Imams par héritage et l’enseignement du Prophète, selon les traditions et les saints versets:

 

يَوْمَ يَجْمَعُ اللَّهُ الرُّسُلَ فَيَقُولُ مَاذَا أُجِبْتُمْ ۖ قَالُوا لَا عِلْمَ لَنَا ۖ إِنَّكَ أَنْتَ عَلَّامُ الْغُيُوبِ

« Le jour où Dieu rassemblera les messagers, et qu’il dira: “Que vous a-t-on répondu?” Ils diront: “Nous n’avons aucun savoir; c’est Toi vraiment, le Grand Connaisseur de tout ce qui est inconnu”. » (29)  

 

Il a été argumenté d’après celui-ci que le jour du Jugement l’ensemble des Prophètes déclarera leur ignorance concernant les actes de leur communauté suite à leur décès et dira qu’après notre mort nous ne sommes guère informés sur nos communautés.

 

Si la signification de ce verset va dans le sens que les actes commis par les communautés de croyants après notre mort nous est inconnu et que nous n’avons aucune connaissance des choses cachées, cela signifie qu’il en est de même avant notre trépas. En réalité chaque action ne dépend pas de sa forme, mais dépend de l’intention de la personne qui l’accomplit, en vertu de traditions transmises; provenant de l’âme (bâtan) humaine. Or le for intérieur de chaque être humain est inconnu pour les autres humains; par conséquent les messagers ne pouvant connaître les actes de leurs communautés après leur mort ne pourront être informés de la réalité d’actions inconnues de leur vivant. Dans ce cas, les prendre en tant que témoins de certaines actions dans le monde terrestre, comme le précisent les versets suivants:

 

كُنْتُ عَلَيْهِمْ شَهِيدًا مَا دُمْتُ فِيهِمْ ۖ

« Et je fus témoin contre eux aussi longtemps que je fus parmi eux… » (30)  

وَيَتَّخِذَ مِنْكُمْ شُهَدَاءَ

« Et qu’il choisisse parmi vous des témoins… »(31)

وَجِيءَ بِالنَّبِيِّينَ وَالشُّهَدَاءِ وَقُضِيَ بَيْنَهُمْ

« Et on fera venir des Prophètes et des témoins… » (32)  

وَيَقُولُ الْأَشْهَادُ هَٰؤُلَاءِ الَّذِينَ كَذَبُوا عَلَىٰ رَبِّهِمْ ۚ

« Et les témoins diront: “Voilà ceux qui ont menti contre leur Seigneur…” » (33)  

serait selon vos affirmations, insignifiantes et vides de sens.

 

Sans hésiter, nous pouvons dire que tous ces versets signifient que les Prophètes ont déclaré que nous ne sommes guère détenteurs des connaissances que nous possédons, c’est Toi (Dieu) Qui les possèdes, Qui nous les as enseignées. Tu es le plus Omniscient; ce que nous possédons c’est Toi qui le possèdes, et nous l’as offert.

 

D’autre part il est faux de considérer les signes d’humilité et de respect accomplis face aux tombes des Prophètes et des imams, de blasphématoires; étant donné qu’ils sont des symboles rappelant Dieu. Leur respect démontre le Respect et la Grandeur divine. Dieu le Tout Puissant a ainsi ordonné concernant le Saint Prophète (a.s.s.):

 

…فَالَّذِينَ آمَنُوا بِهِ وَعَزَّرُوهُ وَنَصَرُوهُ وَاتَّبَعُوا النُّورَ الَّذِي أُنْزِلَ مَعَهُ ۙ أُولَٰئِكَ هُمُ الْمُفْلِحُونَ

« Ceux qui ont cru en lui, le soutiennent, lui ont porté secours et suivent la lumière descendue avec lui; ceux-là sont les gagnants. » (35)  

Il déclare également à propos de Ses signes et emblèmes:

…مَنْ يُعَظِّمْ شَعَائِرَ اللَّهِ فَإِنَّهَا مِنْ تَقْوَى الْقُلُوبِ

« Et quiconque exalte les emblèmes de Dieu s’inspire certes de la piété des cœurs"(35)

 

Voilà sans aucun doute l’une des principales obligations; l’amour de Dieu le Très Haut. Or, bien évidemment l’amour de toute chose exige l’amour de la preuve et de l’effet de celle-ci et manifeste l’amour pour celle-ci (chose).

 

Le Saint Prophètes et les Imams sont les emblèmes et les signes de Dieu, il faut par conséquent les aimer, comme il faut aimer le Saint Coran, la Ka'ba ainsi que tous les actes d’obédience et de dévotion. Or embrasser est un moyen de manifester son affection; peut-on dire que baiser et toucher la « pierre noire » (hadjar-asvad, pierre sacrée placée à un des angles de la Ka'ba) est blasphématoire? Et que Dieu le Tout Puissant a détaillé et accepté l’un des critères de blasphème?

 

En conclusion, il est étonnant de constater que certaines personnes1 considérant formellement toute sympathie à l’égard du Prophète et de sa famille, comme étant un blasphème; considèrent, sur la question de l’Unicité, que les Attributs immuables divins sont au nombre de sept. Selon eux (ces messieurs), ces sept Attributs (Vie, Puissance, Science, Audition, Vision, Volonté et Parole) sont extérieurs à l’Essence divine et ancienne de la prééternité de l’Essence divine Toute Puissante. En d’autres termes, chacun de ces Attributs n’est ni l’effet de l’Essence ni l’essence de cet effet; cela signifie que l’Être Nécessaire (Vâdjeb-al-Vodjoud) l’est par essence et que par conséquent les sept attributs immuables constituent sept êtres nécessaires par essence, en supplément de l’Essence Sacrée divine, ce qui fait huit êtres nécessaires. Ces personnes adorent donc cet ensemble sous le nom d’« Unicité », et se prétend encore du monothéisme. Alors qu’ils considèrent d’infidèles les personnes qui respectent les emblèmes et les signes de Dieu, par vénération pour Lui. (36)  

 

Notes:

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1-Coran, Sourate 13 (Le tonnerre), verset 16.

2-Coran, Sourate 40 (Le Pardonneur), verset 60.

3-Coran, Sourate 27 (Les fourmis), verset 65.

4-Coran, Sourate 6 (Les bestiaux), verset 59.

5-Coran, Sourate 5 (La table servie), verset 109.

6-Faux raisonnement conçu le plus souvent dans l’intention d’induire en erreur. (note traducteur)

7-Coran, Sourate 8 (Le butin), verset 17.

8-Coran, Sourate 9 (Le repentir), verset 14.

9-Idem, verset 55.

10-Coran, Sourate 40 (Le Pardonneur), verset 60.

11-Coran, Sourate 5 (La table servie), verset 35.

12-Coran, Sourate 31 (Luqmân), verset 25.

13-Coran, Sourate 43 (L’ornement), verset 87.

14-Coran, Sourate 21 (Les prophètes), verset 22.

15-Coran, Sourate 23 (Les croyants), verset 91.

16-Coran, Sourate 2 (La vache), verset 255.

17-Coran, Sourate 37 (Les rangés), verset 95.

18-Coran, Sourate 4 (Les femmes), versets 150-151.

19-Coran, Sourate 36 (Yâ-Sîn), versets 60-61.

20-Coran, Sourate 45 (L’agenouillée), verset 23.

21-Coran, Sourate 5 (La table servie), verset 116.

22-Coran, Sourate 9 (Le repentir), versets 30-31.

23-Coran, Sourate 72 (Les djinns), versets 26-27.

24-Coran, Sourate 46 (Al-Ahqâf), verset 9.

25-Coran, Sourate 7 (Al-A’arâf), verset 188.

26-Coran, Sourate 14 (Ibrâhîm), verset 11.

27-Coran, Sourate 3 (La famille d’Imran), verset 49.

28-Coran, Sourate 61 (Le rang), verset 6.

29-Coran, Sourate 5 (La table servie), verset 109.

30-Coran, Sourate 5 (La table servie), verset 117.

31-Coran, Sourate 3 (La famille d’Imran), verset 140.

32-Coran, Sourate 39 (Les groupes), verset 69.

33-Coran, Sourate 11 (Hûd), verset 18.

34-Coran, Sourate 7 (Al-A’arâf), verset 157.

35-Coran, Sourate 22 (Le pèlerinage), verset 32.

36- Les Wahabites prétendent que prendre pour intermédiaire les prophètes et les guides spirituels n’est autre qu’« association à Dieu », et est contraire aux critères coraniques ! (Note de l’éditeur)