L' Imam Muhammad Taqi Al Jawâd (P)
  • Titre: L' Imam Muhammad Taqi Al Jawâd (P)
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  • Date de sortie: 16:30:59 1-9-1403

L' Imam Muhammad Taqi Al Jawâd (P).
L'Imam Mohammad Ibn Ali at-Taqi (P) [Le pieux], parfois nommé al-Jawâd [Le magnanime] ou Ibn al-Rezâ est le fils du huitième l'Imam Ali Reza (P).Il naquit, le 10 Rajab 195 A.H.,à Médine et mourut empoisonné à Bagdad le 5 zoulqa'da 220 A.H.Il fut inhumé derrière le mausolée de son grand-père, l'Imam Moussâ al-Kâzim, à Kâzimiyya (en Irak) où se trouve aujourd'hui également son propre mausolée.L'Imam fut le plus grand érudit de son temps, le plus généreux et le meilleur bienfaiteur. Il fut très coopératif, gentil, de bonne disposition, et très éloquent.Il avait l'habitude de monter sur son cheval pour apporter de l'argent et des aliments aux nécessiteux.Son savoir fut célèbre parmi les gens. Une fois quatre-vingts de ses disciples se réunirent chez lui à son retour du Hajj et lui posèrent diverses questions. L'Imam répondit à tout les questions posées et satisfit toute l' assemblée.

Il devint Imam après la mort de son père,par Ordre divin et par décret de ses prédécesseurs. Au moment de la mort de son père, il était à Médine.

Ma'mûn l'appela à Baghdâd qui était alors la capitale du califat et lui manifesta extérieurement beaucoup de bienveillance.Il donna même sa fille en mariage à l'Imam (P) et le garda à Bagdâd. En réalité, il voulait de cette manière exercer une étroite surveillance sur l'Imam, à la fois de l'extérieur et de l'intérieur de sa famille. L'Imam passa quelques temps à Bagdâd et puis, avec le consentement de Ma'mûn, repartit pour Médine où il resta jusqu'à la mort de Ma'mûn.Quand Mu'tasim devint calife, il appela l'Imam à Bagdâd, et comme il est dit plus haut, le fit empoisonner par sa femme.

Malgré son très jeune âge, l'Imam Al Jawad (P) avait une forte personnalité qui suscitait chez tous ses interlocuteurs le plus grand respect et la plus haute considération. Un jour,et alors qu'il regardait d'autres enfants jouer, le Calife al Ma'mûn passa avec son escorte. Tous les enfants s'enfuirent excepté le futur Imam al Jawâd encore jeune (P).

Al Ma'mûn le regarda avec intérêt et lui dit : "Pourquoi ne t'es-tu pas enfui comme les autres gosses ?

"L'Imam al Jawad(P) répondit :

"Le chemin n'est pas si étroit pour que je sois obligé de le libérer pour vous et je n'ai rien commis qui mérite une sanction. Je pense que vous raisonnez assez pour ne pas me punir si je ne le mérite pas. C'est pour cela que je n'ai pas bougé."

Al Ma'mûn fut très intrigué de la logique d'un si jeune enfant et lui demanda comment il s'appelait.

L'Imam (P) répondit : "Je m'appelle Mohammed ibn Ali ar-Reza !"

Un savoir inégalable
L'Imam (P) fut le plus grand érudit de son temps, le plus généreux et le meilleur bienfaiteur. Il fut très coopératif, gentil et de bonne disposition, et très éloquent.Il avait l'habitude de monter sur son cheval en apportant de l'argent et des aliments pour les distribuer aux nécessiteux.Son savoir fut célèbre parmi les gens.Une fois quatre-vingts de ses disciples se réunirent chez lui à son retour du Hajj et lui posèrent diverses questions. L'Imam (P) répondit à toute les questions et tout le monde fut satisfait .

Un jour plusieurs personnes se rassemblèrent autour de lui à la Mecque et lui posèrent des milliers de questions en une séance. L'Imam (P) répondit à toutes les questions sans hésitation ni fausse note. A l'époque il n'avait que neuf ans. Mais un tel phénomène (miraculeux) n'est pas inhabituel chez les Ahl-ul-Bayt (P).suite à cet événement,le Calife de l'époque Mamoun al-Rachid accorda la main de sa fille à l'Imam après l'avoir soumis à une épreuve très difficile.Cet événement est bien connu dans l'histoire.Il convoqua tous les notables Abbasside, les savants de l'époque et bien sûr l'Imam Al Jawad(P). Parmi ses personnalités présentes figurait Yahia ibn Akhtam qui était,à cet époque,une grande figure scientifico-juridique et également juge(Hakim).

Yahia ibn Akhtam lui posa la question : "O Abu Ja'far !Que dis-tu concernant un croyant en état d'Ihram (sacralisation) qui aurait tué un animal ?"

Sans hésitation aucune,l'Imam Al Jawad (P) lui répondit :

"A-t-il tué cet animal hors du lieu sacré ou dedans ? Connaissait-il l'interdiction de tuer l'animal ou non ? L'a-t-il tué par accident ou bien exprès ? L'homme est-il libre ou esclave ? Est-il petit ou grand ? Est-ce la première fois ou est-ce une récidive ? L'animal était-ce une volaille ou autre ? était-il petit ou grand ? L'homme regrette-t-il son acte ou non ? étais-ce durant la nuit dans son nid ou la journée hors de son nid ? l'Ihram était-il fait pour la Umra (petit pélerinage) ou al Hajj (grand pélerinage) ?

Yahia ibn Akhtam fut tellement gêné et ridicule qu'il se sentit avili par ces précisions auxquels ils n'avait pas pensé. Les gens présents restèrent comme des écoliers lorsque l'Imam (P) tenu absolument à répondre lui-même à toutes ces questions. Sur cette démonstration Scientifique de l'Imam al Jawad (as), les notables et les savants quittèrent le palais la tête baissée et le visage noircis.

La mort de l'Imam (P).
Al Mou'tassim était aussi mauvais que son frère mais beaucoup moins calculateur et stratège. Il ne voulut pas perdre de temps avec une telle menace à son pouvoir illégitime qu'était l'Imam Al Jawad(P) et les Ahl-ul-Bayt en général. Il ordonna alors à son neveu Ja'far de commanditer la mort de l'Imam(P) et le fit empoisonner par sa soeur qui était la femme de l'Imam (P). Cet acte diabolique eut lieu le 26 Zoul Hijjah de l'an 220 de l'Hégire.

L' Imam Mohammad al Jawad fut inhumé près du Mausolée de son grand-père l'Imam Moussâ al-Kâzim (P), à Kâzimiyya (en Irak) où se trouve aujourd'hui également son propre mausolée qui est un haut lieu de pelerinage.

Quelques Paroles de l'Imam al-Jawad(P)
*La dignité d'un croyant réside dans son indépendance des autres (matérielle).

*Le croyant a besoin de 3 qualités :

*la bonne orientation d'Allah.

*Une exhortation de soi-même.

*l'acceptation des conseils.

*Le jour de la Justice est plus dur pour l'injuste que le jour l'injustice pour l'opprimé.

*L'adorateur n'obtient jamais la plénitude et la vérité de la foi tant que sa religion n'influe pas sur ses propres désirs.