La dernière partie de sa fortune a été dépensée par l’Imam Ali (Que la Paix d'Allah soit sur lui) lors de l’émigration à Médine. Le Prophète (Que la Bénédiction d'Allah soit sur lui et sur sa Sainte Famille) resta trois jours et trois nuits dans la grotte de Thur et l’Emir des croyants s’y rendait toutes les nuits pour lui apporter les affaires nécessaires et à manger. C’est là que le Prophète (Que la Bénédiction d'Allah soit sur lui et sur sa Sainte Famille) a dit à Ali (Que la Paix d'Allah soit sur lui):"Beaucoup de gens m’ont confié des choses, va à Abtah (colline près de la Mecque) et dis-leur de venir chercher leurs dépôts ou leurs prêts. Ali, Tu n’auras aucun problème jusqu’à ce que tu me rejoignes. Donne aux gens leurs biens devant tout le monde. Je te confie aussi ma fille Fatima (Que la Paix d'Allah soit sur elle), que Dieu vous protège! Après avoir rendu aux gens leurs biens, achète avec ce qui reste de l’argent de Khadija, des chameaux et les choses nécessaires au voyage, pour tous ceux qui veulent vous accompagner, et dépêche-toi de quitter la Mecque". Abou Abideh, le petit fils de Amar Yasser, déclara: "Le fils d’Abi Rafe’ a rapporté cela de son père", je lui ai dis:"Mais est-ce que le Prophète (Que la Bénédiction d'Allah soit sur lui et sur sa Sainte Famille) avait assez d’argent pour s’acheter deux chameaux et les affaires nécessaires à ce voyage, et dire à l’Imam Ali (Que la Paix d'Allah soit sur lui) de se procurer les affaires nécessaires pour ceux qui voulaient émigrer à Médine?".
Abi Rãfe’ répondit: "Mon père a dit que le Prophète (Que la Bénédiction d'Allah soit sur lui et sur sa Sainte Famille) avait dit qu’aucun bien ne lui avait été plus profitable que la fortune de Khadija et que ce qui restait de la fortune de Khadija a été dépensé pour les musulmans pauvres qui voulaient émigrer à Médine". C’est grâce aux biens laissés par Khadija que les musulmans ont pu se rendre à Médine et c’est l’Imam Ali (Que la Paix d'Allah soit sur lui) qui a accompagné et dirigé le dernier convoi.
* Traduit par Jean d’Agape