Les buts de la gnose musulmane
  • Titre: Les buts de la gnose musulmane
  • écrivain: tahoor.fr
  • Source:
  • Date de sortie: 5:43:28 4-9-1403

La gnose est la connaissance de Dieu, c'est-à-dire celle de Ses Noms, de Ses attributs et de Ses lieux de manifestation, des états de l’origine et du retour vers Lui, ainsi que des réalités manifestées dans le monde et de la modalité de leur retour à la Réalité une, c'est-à-dire à l’Unicité de l’Essence. Cette science étudie aussi la voie initiatique, l’effort requis pour libérer l’âme des liens qui la retiennent dans les pièges de sa séparation, pour la rattacher à son principe d’origine et lui redonner les qualités d’absoluité et d’universalité. Ainsi, l’utilité de la gnose consiste dans ce retour à Dieu, dans la contemplation de la réalité de l’Etre et de l’anéantissement qui ont lieu en Sa Présence.

Les méthodes d’adoration diffèrent dans chaque religion : elles existent où Dieu n’est pas objet de culte uniquement par peur du Châtiment ou dans l’espoir d’obtenir Sa récompense, mais uniquement pour Sa bonté, Son amour et Son amitié. La gnose met également en œuvre les caractères innés qui sont inscrits dans la nature de chaque homme, et qui sont la source de bon nombre d’intentions et d’actes chez les êtres humains. Cette idée peut s’exprimer dans chacune des religions et doctrines, et en procédant à l'examen attentif du sens profond de certaines expressions provenant de l’esprit d’une religion, nous rencontrons des similitudes sur le plan du fond et de la méthode, et c’est cela la gnose (‘irfân).

Le but de la gnose est d’établir une liaison avec Dieu de façon directe et proche, relation appelée contemplation (shuhûd). Cette grande aspiration s’opère dans des conditions pratiques où il n’est plus question de connaître, parce que la connaissance requiert deux choses : celui qui connaît et la chose connue, alors que le chemin que suit la gnose en vue d’obtenir la connaissance ne conduit qu’à la Réalité elle-même sans que subsiste la moindre trace de soi. Cette station est celle de l’anéantissement (fanâ) dans lequel l’ensemble des écoles gnostiques voit la réalisation de l’unité suprême.

On peut définir la gnose comme la voie moyenne entre deux théories : celle du primat de la matière et celle du primat de la représentation. Outre l’acceptation des connaissances sensibles en vue de la connaissance de ce monde, les gnostiques considèrent ces dernières comme les prolégomènes à la connaissance vraie. Et tant que l’initié est en vie, il est nécessaire de les connaître, mais il ne doit pas s’y arrêter. C’est à la suite de sa contemplation de l’intérieur de la réalité qu’il voit la nécessité de rompre ces attaches matérielles, afin de parvenir à l’unité avec la Réalité éternelle, qui n’a ni commencement ni fin.


Une expérience au-delà des expériences ordinaires et fréquentes


Le mot ‘irfân est le mot utilisé par les gnostiques musulmans pour désigner leur pratique de la gnose. Ce mot arabe dérive du verbe ‘arafa qui signifie "connaître", mais il est ici question d’un type de connaissance particulière : ainsi, la gnose est un itinéraire qui conduit l’homme sur la voie d’une connaissance totalement différente de la connaissance sensible et formelle.

 

C’est en vue d'atteindre cette connaissance qu’il a été nécessaire de créer un autre instrument de connaissance étroitement lié à l’intériorité du gnostique. Les différentes écoles de gnose dans le monde ont toutes fait allusion à ce genre de connaissance appelée contemplation, qui procède de l’intériorité et s’obtient par la contemplation par le cœur. L'effort permettant d'en tirer parti nécessite un programme pratique spécial, la Loi (sharî'a), lorsqu’elle parvient aux hommes de la part de Dieu et par l’intermédiaire des prophètes.

 

En admettant que l’homme ait été créé par un Créateur Savant et Sage qui est au fait de tous les secrets de son existence, il faut dès lors reconnaître que la sharî’a divine est la meilleure voie d’éclosion des potentialités gnostiques que l'homme recèle. En se conformant à la Loi divine, on peut ainsi parvenir à une gnose authentique. C’est pour cette raison que la Loi a été révélée à tous les prophètes. Dieu a dit au prophète Muhammad (s) : « Il vous a légiféré en matière de religion, ce qu'Il avait enjoint à Noé, ce que Nous t'avons révélé, ainsi que ce que Nous avons recommandé à Abraham, à Moïse, à Jésus… » (Ash-Shûrâ (La consultation) ; 42 : 13). Sayyed Haydar Amolî compare la relation entre la Loi (sharî’a) et la Réalité de la gnose à la relation entre la peau de l’amande et son huile : sans cette peau, l’intérieur de l’amande pourrirait et perdrait de sa fraîcheur, et si l’amande n’est pas douce et fraîche, la peau sera sans valeur.

Les grands maîtres de la gnose ont toujours insisté sur ce point que sans la Loi, on ne peut mettre le pied dans le domaine de la gnose ni parvenir à la connaissance de la réalité. La gnose a donc été instaurée afin de permettre à l’homme de trouver le moyen d’accéder à une connaissance particulière et qui ne peut être enseignée aux hommes ni par les sciences expérimentales, ni par la philosophie, ni même par la raison. Cette connaissance ne s’obtient que par la voie de l’initiation, la purification de l’âme. La gnose est un but, c'est-à-dire que le but du gnostique est de parvenir à la connaissance, à une sorte de connaissance qu’il n’obtiendrait jamais par d’autres voies.

En d'autres termes, la connaissance gnostique n'est pas acquise en s’asseyant et en étudiant année après année, en résolvant les questions avant de tirer la conclusion – comme c'est notamment le cas des sciences expérimentales. Sa méthode diffère donc de celle de toutes les autres disciplines. Comme le dit Hâfez, le grand poète persan du XIVe siècle : « Apprends à t’emparer de la Perle que tu pourras porter sur toi, sinon la Perle, pour les autres, n’a qu’une valeur matérielle, comme l’or et l’argent. »

Cette Perle dont parle Hâfez est la connaissance, l’essence même de la connaissance. Les autres choses ne sont que des gloses en marge de cette connaissance. Elles sont comme les coquilles. La Perle est autre chose, et c’est cette Perle qui mérite d’être convoitée par l’homme. Comme dit Rûmi, le célèbre chantre de l’amour :


La cause de l’amoureux est distincte des autres causes


L’Amour est l’astrolabe des secrets divins.

Cet amour est l’amour même des gnostiques. Dans le passé, l’astrolabe était un instrument avec lequel les astrologues consultaient les étoiles. Mowlâwi (Rûmî) nous dit que si nous voulons atteindre les secrets divins, nous devons être animés par un amour gnostique. Le but du gnostique est de parvenir aux secrets, de parvenir à la connaissance, et dans ce but, l’amour est comparé à cet instrument d’orientation qu’est l’astrolabe. C’est un instrument inhabituel, insolite qui est mis à notre disposition. De même, la gnose est un moyen extraordinaire de parvenir à une connaissance qui nous livre les secrets divins.

La gnose est donc la Perle de la connaissance vraie, l’astrolabe des secrets. De nos jours, le mot qui est employé pour désigner la gnose est le mot mysticisme. Et de façon générale, nos traducteurs rendent ce mot par celui de ‘irfân.

Mais cette traduction est erronée et insuffisante, car aucun mot n’existe qui soit de nature à véhiculer une signification aussi large que le mot irfân qui doit être réservé pour cette raison à la gnose musulmane. Le but, le principe et la méthode du ‘irfân islamique sont différents de ceux des autres doctrines apparentées. A titre d’exemple, dans les gnoses indienne, chinoise et les autres pratiques comme le Yoga, etc. qui font appel à la méditation basée sur la concentration, le vide est l’un des buts. Il n’y a aucune connaissance de quoi que ce soit, et cela ne s’oriente sur aucune chose sauf l'atteinte d'un "vide pur". A l'opposé, le but de la gnose musulmane est de parvenir à la connaissance mystique suprême, le 'irfân. Le fait de qualifier des réalités aussi différentes par "mysticisme" est donc erroné.

Le bouddhisme Zen, la gnose hindouiste, la gnose des indiens d’Amérique… toutes sont donc qualifiées de mysticisme. Le terme mysticisme vient de mystère qui signifie secret. Quel est le sens de la notion de "secret" ? Dans la vie ordinaire, il n’y a pas de place pour la purification et la voie initiatique. Les gens ne prêtent pas attention à ces questions et ils ignorent tout des débats qui se passent entre gnostiques. Cela est sans doute l'une des raisons pour laquelle l'ensemble de ces pratiques a été qualifié de "mysticisme" - du fait, donc, que ce sont des choses qui sont au-dessus de ce que comprennent le commun des mortels et qui dépassent leurs préoccupations quotidiennes.

Face à cela, toutes les gnoses, au-delà des gnoses orientales et occidentales, prétendent que l’homme n’atteint la délivrance et le salut que lorsqu’il sort de la vie ordinaire - lorsqu’il s'éloigne de ses préoccupations matérielles, change ses habitudes alimentaires, restreint son sommeil et s'éloigne des discussions quotidiennes de la majorité, et qu'il fait ainsi son entrée dans un autre monde. C’est là qu’il se rapproche de son humanité originelle. Néanmoins, les gnoses ne s’accordent pas toutes sur la question de savoir jusqu’à quel point l’homme peut se séparer de ce monde, de la matérialité terrestre, et comment il doit prendre ses distances à leur égard. Les gnoses issues du tronc abrahamique comme la gnose islamique considèrent que la voie de salut consiste dans la quête de la proximité divine ; proximité dans le sens que l’homme s’éloigne de ce monde et se joigne à l’E^tre qui est le principe et la racine même de ce monde.

Face à cela, les gnoses naturalistes, notamment certaines gnoses de l’Extrême Orient comme le Taoïsme, disent : "Asseyez-vous et concentrez-vous et soyez UN (unifiez-vous) avec le flux du monde !" Du point de vue de la gnose islamique, ces gnoses s’éloignent, jusqu’à un certain point, du train habituel de leur vie quotidienne et parviennent à la connaissance d’un certain type de mystère. Cependant, elles ne sont pas capables de conduire l’homme à un E^tre qui se trouve bien au-delà du monde matériel ; leur souci est, en dernière instance, d’harmoniser l’homme avec la nature, suivre son rythme, et s’abstenir de porter préjudice aux plantes et animaux terrestres.

 

L’un des enseignements de Bouddha consistait en cela, à savoir ne pas tuer les animaux et les autres êtres de la nature, les fourmis etc., et à ne pas leur nuire. Un grand nombre des gnostiques musulmans se sont aussi penchés sur cet aspect, mais dans la gnose bouddhiste, cela est un principe. Il existe néanmoins des idées correspondantes dans d’autres gnoses et même dans la gnose islamique. A titre d’exemple, l’un des devoirs du pèlerinage à La Mecque, lorsque l'on est en état de sacralisation, est de ne pas repousser les animaux ou les insectes même ceux qui sont sur le corps, parce que les tuer entrainerait une compensation juridique. Le seul cas où il est permis de les tuer est celui où leur présence devient menaçante pour la vie de l’homme.

Le but de l'ensemble des gnoses est donc de libérer l’homme de cette terre mais, comme nous l'avons évoqué, elles n'en divergent pas moins sur la façon dont elles entendent réaliser dans les faits la réduction de cet attachement au monde. Ainsi, dans le Yoga, le but est de parvenir au nirvana, se vider de la connaissance. Aux yeux des yogis, l’homme atteint à la délivrance quand il se sera vidé de toute connaissance, et qu’il n’aura même plus conscience de soi. Face à cela, les maîtres de la gnose islamique soutiennent qu’une telle chose est impossible, et d’ailleurs, pourquoi faut-il qu’il soit vidé de toute connaissance ? L’humanité de l’homme dépend de sa connaissance.

 

L’homme est homme justement quand il s’empare de la Perle de la connaissance, selon l’expression de Hâfez. C’est là qu’il devient un homme véritable. C’est la connaissance qui agit en l’homme comme facteur d’élévation. Dans le cas contraire, l’apprentissage et l’étude des sciences positives et des sciences de façon générale n’auront aucun effet sur l’humanité de l’homme. Elles ne seront que des informations qui communiquées à l’homme, qu'il est aussi possible d'enregistrer et de confier à un ordinateur. Dans ce cas, où sera alors la différence entre l’homme et l’ordinateur ? Si on posait cette question à un gnostique, il répondrait que l’homme diffère dans ce que sa connaissance est vraie et qu’il possède la Perle qui est l’essence de cette connaissance. Dieu a créé l’homme pour faire de lui Son lieutenant sur terre, khalifa, et la possibilité d’atteindre cette connaissance suprême.


Renouveau de l'importance de la gnose dans le monde moderne


Pour comprendre pourquoi la gnose a pris une importance accrue dans ce monde nouveau, il faut d'abord rappeler la relation étroite entre gnose et spiritualité, relation selon laquelle la gnose contient une spiritualité particulière qu’elle nourrit dans son fond, spiritualité qui a disparu de ce monde. Cette spiritualité qui n'était pas séparée de la connaissance, donnait aux hommes une sérénité et une sorte de stabilité et qui a disparu dans ce monde postmoderne. Etant donné que l’humanité actuelle est essentiellement tournée vers des activités et préoccupations mondaines, certains ressentent au fond d’eux-mêmes cette perte, ou du moins éprouvent un sentiment de manque. Mais où retrouver trace de cette chose manquante ? Dans la gnose. C’est la raison pour laquelle la gnose revêt une importance si grande dans notre monde actuel.

Selon les paroles de nos gnostiques, le Paradis existe ici même, mais il n’est pas le paradis originel. Par conséquent, l’humanité s’est efforcée de parvenir à la spiritualité et au paradis originels, par les voies que permet la gnose. Mais quand l’humanité devient terrestre, Dieu aussi devient invisible, et le paradis originel tend à être confondu avec ce monde terrestre. Il devient alors difficile de regagner cette spiritualité perdue.

Supposons que l’univers entier se trouve ramené à un point. Les mystiques ont une telle conception de l’homme : selon eux, il existe un macrocosme (monde grand) et un microcosme (monde petit). Le macrocosme est ce monde dont nous sommes les témoins : les planètes, les constellations, les cieux, la terre..., et une partie de ce monde que nous ne voyons pas, comme les éléments invisibles. Le microcosme est l’homme, qui est aussi une copie de cet univers. Dans la conception gnostique du monde, la relation de l’humanité avec l’univers correspond à celle du microcosme avec le macrocosme.

Cela signifie que l’humanité est une copie de l’univers, et que tout ce qui existe dans l’univers existe aussi dans l’homme. L’univers a une dimension matérielle tout comme l’homme ; il possède également une dimension invisible, ce qui est aussi le cas pour l’homme : un esprit, etc. En un mot, toute chose dont les principes sont dans le monde existe selon une copie petite et subtile dans l’homme.

L’Imam Ali (s) a dit : « Prétends-tu n’être qu’un corps minuscule… alors qu’en toi se trouve plié l’univers immense ! ». Cela signifie que Dieu a inscrit en l'homme toutes les subtilités de ce monde et lui en a confié le dépôt. Par conséquent, quand les hommes se sont mis à pratiquer la gnose, ils sont parvenus à découvrir cette correspondance entre les deux mondes. Ils ont réalisé que tout ce qu’ils cherchaient existait déjà, dissimulé, en eux-mêmes. A la fin de sa vie, on posa une question à Allâmah Tabâtabâ'î : « Après une longue vie, dans quel état vous sentez-vous ? ».

Il répondit : « Jusqu’ici, je cherchais les choses hors de moi-même, mais à présent je m’aperçois que ces choses que j’ai cherchées des années durant à l’extérieur existent à l’intérieur de moi-même. » Toutes les réalités existent donc déjà en l'homme, mais il est nécessaire que ce dernier atteigne certains degrés d'avancement dans le ‘irfân pour réaliser que Dieu a déposé en lui tout l’univers en imitation. Il n’est pas indispensable que l’homme consacre toute la durée de sa vie à la recherche de la gnose, mais il doit plutôt chercher à s’éduquer afin de libérer progressivement les potentialités que Dieu a déposées en lui, et parvenir à une station où ces potentialités seront en acte.

Dans son livre Fusûs al-Hikam (Les chatons de la sagesse), Ibn Arabî dit que le gnostique est capable de créer par son énergie spirituelle (hemmat) une chose que d’autres ne pourraient pas créer. Imaginez un gnostique assis dans une chambre, qu’il veuille créer un être et qu’il le crée : cela est possible du fait qu’il a atteint la station divine, celle d’être le représentant de Dieu sur terre. Le Coran dit : « Quand Nous voulons une chose, Notre seule parole est : “Sois”. Et, elle est. » (An-Nahl (Les abeilles) ; 16 : 40). Quand Dieu exprime Sa Volonté, la créature vient à l’être. Il n’a pas besoin d’intermédiaire autre que Son Ordre. Lorsque les hommes parviennent à la station divine, il leur aussi suffira de vouloir une chose pour que cette chose vienne à l’être.

Par conséquent, cette capacité du représentant de Dieu (khalîfat Allâh) qui permet d’obtenir une chose sans aucun intermédiaire, est possédée par les hommes ordinaires potentiellement, et non pas en acte. Quand leur capacité devient actuelle, réelle, leur spiritualité aussi devient réelle, et ils parviennent à la jonction avec le monde spirituel en acte.

Le problème du monde actuel est donc qu'il a essentiellement des aspirations terrestres et qu'il a fondé toutes ses espérances et ses ambitions dans cette vie en mettant toute sa science à son service. Une telle réalité contribue à ferme l'accès à la spiritualité au sens vrai, et fait que l'homme s’éloigne chaque jour davantage des potentialités qu’il porte en lui-même.

L'homme contemporain ressent ainsi au fond de lui la perte de quelque chose, et quand il se met à la recherche de cette chose pour essayer de comprendre comment compenser cette perte, il est naturellement amené à voir que la solution est dans la gnose. Cette chose que l’humanité a perdue se trouve en lui, dans un coin de son être qu’il a négligé jusque-là. Ainsi, il apparaît que c’est la perte même de la gnose dans le monde actuel qui est à l’origine de la renaissance de la gnose et de l’attraction des gens pour cette dernière. Mais à la longue, les hommes devront se rendre compte que l’on ne peut appartenir à deux mondes à la fois, car la spiritualité ne peut pas transiger avec l’éphémère. L’homme ne peut à la fois rester terrestre, poursuivre toutes ses ambitions ici-bas et en même temps viser les valeurs spirituelles de la gnose et du monde des vérités immuables. L'homme doit chercher quelles potentialités il renferme en lui-même et les utiliser comme il se doit dans sa vie de ce monde.


Références :

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Hojjat-ol-Eslâm Qâ'emî Nîâ, "Hadaf-e 'erfân-e eslâmî resîdan be ma'refat-e nâb ast" (Le but de la gnose islamique est de parvenir à la connaissance pure), Khabargozârî-e Mehr ; Zarrînkûb, 'Abdol-Hossayn, Donbâleh-ye jostejû dar tasavvof-e Irân (Suite de la recherche sur le soufisme iranien) ; Berenjkâr, Rezâ, Ashenâ'î ba 'ulûm-e eslâmî (Connaissance des sciences islamiques) ; Haqqânî Feyz, Mohammad Kâzem, "Erfân-e eslâmî" (La gnose islamique), site internet Andîsheh-ye Qom ; Mazâherî Seyf, Mohammad Rezâ, "Naqd-e 'erfân-e post-modern" (Critique de la gnose post-moderne).