LE SEPTIÈME IMAM
  • Titre: LE SEPTIÈME IMAM
  • écrivain: najaf.org
  • Source:
  • Date de sortie: 3:47:41 4-9-1403

Le septième Imam est Moussâ al-Kadhim (P), fils de Ja'far. Sa mère est Hamida al-Mussaffat. L'Imam est né à Abwa (entre la Mecque et Médine), le dimanche 7 Cafar, 128 A.H.

 

Il mourut en prison, empoisonné par le Calife Haroun alRachid, le 25 Rajab 183 A.H., après avoir passé 14 ans d'emprisonnement pendant lesquels il a subi d'indicibles souffrances et oppressions. Ses funérailles furent conduites par son fils Ali al-Redha (P). Il fut inhumé à Kadhimayn où se trouve son mausolée aujourd'hui.

 

Il fut le plus grand érudit de son temps. Il fut également le meilleur, le plus généreux, le plus courageux, le plus aimable et le plus correct de son temps. Sa grandeur était connue de tous. Son savoir fut inégalable, son engouement pour l'adoration ne saurait être dépassé. C'est parce qu'il contenait toujours sa colère qu'il fut surnommé «al-Kâdhim» (celui qui contient sa colère). Pour son intégrité, on le surnomma égaIement «al-Abdul Câlih» (le bon serviteur d'Allah).

 

Ses connaissances furent révélées en diverses occasions, et elles éblouirent les gens. Son dialogue avec Buraiha est bien connu. A la suite de ce dialogue l'Imam convainquit en effet son interlocuteur chrétien de se convertir à l'Islam.

 

Un jour, un homme dans le besoin mendia cent dinars de l'Imam. Celui-ci lui posa quelques questions pour sonder ses connaissances religieuses et lui donna deux mille dirhams.

 

L'Imam avait une belle voix en récitant le Coran. On rapporte qu'il restait quatre heures debout pour accomplir des ac tes cultuels, et qu'il récitait le Coran et se prosternait pendant longtemps. Il pleurait souvent par amour d'Allah. Il mourut alors qu'il était en prosternation.

 

Un jour, Abou Hamza, voyant l'Imam al-Kâdhim (P) en train de travailler dans son jardin alors que la sueur perlait de sa tête jusqu'à ses pieds, lui demanda où étaient ses serviteurs. L'Imam lui répondit qu'il y avait quelqu'un de meilleur que l'Imam et son père, qui travaillait lui-même de ses propres mains. Lorsque Abou Hamza lui demanda qui était cet homme, l'Imam répondit que c'était le prophète d'Allah, Muhammad (P), ainsi que Amir al-Mouminîn Ali (P), et que tous ses ancêtres travaillaient de leurs propres mains. Tel fut donc la Sunna (la tradition) des Prophètes, des Délégués d'Allah et des gens droits.