Le Prophète de l’Islam, guide et modèle
  • Titre: Le Prophète de l’Islam, guide et modèle
  • écrivain: Al-Shia.org
  • Source:
  • Date de sortie: 21:32:22 1-9-1403

Chacun de nous sait que le caractère parfait et la conduite digne d’éloge du Prophète fut un des principaux facteurs de la progression de l’Islam. Dieu attribue l’expansion de l’Islam à l’excellence du caractère du Prophète.

 

Le Coran dit en effet:

 

«...Mais si tu étais rude, au cœur dur, ils se disperseraient autour de toi, loin...»

 

Le Prophète accueillait en ami tous les hommes, et son visage reflétait un amour profond et indescriptible pour l’humanité. Il marquait une considération et une affection équitable à tous les musulmans.

 

«Le Prophète avait coutume de partager son temps entre ses compagnons, écoutant celui-ci, puis celui-là, avec la même sollicitude.»

 

Il réprouvait le mauvais caractère, et disait:

 

«Le mauvais caractère est funeste. Le pire d’entre vous est celui dont le caractère est le plus mauvais.»

 

Le Prophète dit en une autre occasion:

 

«Ô, enfants de Abdul Mottableb, Vous ne vous attirerez pas les gens avec vos biens. Rencontrez- les donc avec la gaieté au visage et la bienveillance.»

Anas Ibn Malik, qui fut à son service évoque en ces termes ses traits de caractère:

 

«J’ai servi le Prophète- que le salut de Dieu soit sur lui et sur sa Famille pendant dix ans. Je ne l’entendis jamais se plaindre de moi, ni me reprocher mon acte, ni d’avoir déçu son attente.»

 

Un bon caractère et beaucoup d’enthousiasme pour la vie, sont des facteurs favorisant la longévité. L’Imam Sadeq, sixième Imam des Chiites, a dit à ce sujet:

 

«Les bonnes œuvres et le bon caractère créent la richesse et prolongent les âges.»

 

Le Dr. Sanderson dit:

 

«La bonne humeur est l’un des plus importants facteurs dans le traitement et la prévention des maladies. La plupart des médicaments créent une santé artificielle et fragile tout en ayant des effets secondaires affaiblissants, alors que la gaieté suscite des effets permanents sur l’ensemble des organes du corps. L’enthousiasme confère fraîcheur au regard, souplesse au corps, agilité aux jambes et douceur à la voix. Elle mobilise toute l’énergie de l’homme. La circulation sanguine est plus rapide et la respiration meilleure chez l’homme actif; la santé est également plus assise et plus consolidée, alors que la maladie y est rare.»

 

Relevons ce point remarquable dans les propos de l’Imam Sadeq qui établit un rapprochement entre la bonne œuvre et le bon caractère, en les considérant comme deux choses concourrant à la long évite. L’âme généreuse éprouve une joie particulière du fait de son acte. Ce qui prouve le bien fondé du rapprochement établi par l’Imam.

 

Celui-ci considère cette qualité louable comme une des sources du bonheur disant:

 

«Le bon caractère contribue au bonheur de l’homme.»

 

Samuel Smiles dit pour sa part:

 

«Il est un fameux adage disant que le bon caractère et le bon tempérament influent sur le développement et le bonheur de l’homme au même titre que les forces et les prédispositions inhérentes naturelles. En fait, le succès des individus dépend en grande partie, de leur caractère et de leur capacité d’amour pour autrui.»

 

L’affabilité améliore qualitativement la vie, accroit les richesses et les amis. L’Emir des Croyants, Ali- que la paix de Dieu soit sur lui- dit:

 

«Le caractère bon accroit les biens, et multiplie les amis.»

Dans son livre, «L’auto-édification», Esaut Marden écrit ce qui suit:

 

«Je connais le directeur d’un restaurant qui s’est enrichi et jouit d’une bonne réputation en raison de son bon comportement au point que les voyageurs et les touristes acceptent de faire de grands détours pour arriver à son restaurant où ils ont le sentiment d’être chez eux.

 

Les clients y sont reçus avec le sourire et la joie qu’ils ne retrouvent pas ailleurs. En outre ils n’éprouvent pas les contraintes et la froideur inhérentes à tous les restaurants. Les employés font de leur mieux pour créer une ambiance amicale, et à reléguer au second plan l’aspect commercial de l’affaire.

 

Ils ont toujours le sourire, et font montre de sollicitude et d’empressement envers leurs visiteurs. Ils suscitent en chacun de leurs clients un sentiment de rapport particulier qui l’encourage non seulement à revenir lui-même, mais à recommander à ses amis d’en faire autant.»

 

Il est clair qu’une telle attitude ne peut avoir que des effets bénéfiques sur l’accroissement de la clientèle.»

 

L’auteur ajoute:

 

«La politesse n’a jamais eu tout au long de l’histoire l’impact qu’elle a aujourd’hui. La bonté de caractère, le pouvoir d’attraction, et l’intérêt porté au bien-être d’autrui sont aujourd’hui un capital pour tous ceux qui recherchent bonheur et succès dans leur vie propre.»

 

L’Imam Sadeq- que la paix soit sur lui- considère la bonté comme un signe de l’intelligence disant:

«L’homme dont l’intelligence est la plus complète est celui dont le caractère est meilleur.»

 

Samuel Smiles écrit:

 

«L’histoire nous montre que les grands génies furent des hommes souriants et optimistes, ayant saisi le sens réel de la vie. Ils ont essayé d’être eux-mêmes l’incarnation de leur intelligence. Lorsqu’on examine leurs œuvres, on y constate avec clarté qu’ils étaient dotés d’un esprit sûr, et d’une âme saine, à travers leurs actes et leurs aspirations. Celui dont l’âme est sublime et l’intelligence achevée est toujours gai et son comportement sert de modèle pour tous ceux qui veulent bien l’imiter après avoir été touchés par la lumière qui émane de visage.»

 

Le noble Prophète de l’Islam- que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui et sur ses descendants- a dit:

«Deux choses conduiront au Paradis le plus grand nombre de ma communauté: la crainte de Dieu et le bon caractère.»

 

Quiconque accepte la raison comme maître, et aspire à mieux vivre devrait se mettre en quête de ce précieux capital moral. Pour se débarrasser d’un mauvais défaut, l’homme a besoin d’une grande volonté entièrement concentrée sur l’objectif à atteindre. La conscience des préjudices qu’il subit du fait de son mauvais caractère devrait suffire à l’homme pour le décider à se changer.